Ne me quitte pas

La rupture, c'est comme avoir le pire cauchemar, après avoir eu le plus beau rêve.

Cela faisait déjà quelques jours que je harcelais Leonidas Vasilis pour savoir où se trouvait celle que je considérais comme ma petite-amie mais le grec faisait la sourde oreille. J’étais fou d’inquiétude pour elle. Octavia avait été enlevée, elle avait subi la même chose que moi. Je me considérais donc le mieux placé pour l’aider et la soutenir. Puis, je voulais la revoir, la tenir dans mes bras et m’assurer que plus rien ne pourrait lui arriver. Finalement, j’avais du avoir raison de la patience de l’homme d’affaires car j’obtenais enfin le lieu où se trouvait ma jolie brune. Elle était dans une chambre de l’hôtel de Leonidas. J’aurais du le deviner plus tôt mais l’inquiétude m’avait empêché de garder la tête froide et pourtant, j’étais entrainé pour réussir à réfléchir dans les situations les plus extrêmes. Le problème c’est qu’Octavia était importante à mes yeux au point que j’avais à peine dormi ces derniers jours. Ma barbe parlait pour lui si bien que je décidais de prendre le temps d’une douche et d’une séance de rasage avant de foncer à l’hôtel. Je ne passais même pas par la réception, me fondant dans la masse de touristes pour atteindre les ascenseurs. Une fois dedans, je poussais un soupire et appuyais sur le bouton de l’étage. J’avais hâte de pouvoir la prendre dans mes bras, l’embrasser et m’assurer qu’elle allait bien. Je ne savais pas encore dans quel ordre j’allais faire tout ça mais une chose était certaine : je ne la quitterais plus. Arrivé devant sa porte, je toquais quelques coups. « Octavia, c’est Aiden » me présentais-je pour ne pas qu’elle s’inquiète d’un visiteur inopportun. Je n’avais pas conscience que j’étais sur le point de la perdre, que notre histoire fragile allait connaitre une fin brutale et désespérée. Il y avait tellement de choses qui se passait dans ma tête que je ne m’imaginais pas un seul instant ce qui se tramait entre nous ni même que cette décision me précipiterait dans les bras d’une autre femme.  

@Octavia Davis

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Le regard dans le vide, ce plafond je finissais par le connaitre par coeur depuis quelques jours.De toute façon hors de question que je rentre chez moi tout de suite, j'en n'était incapable. Leonidas m'avait retrouver à l'hôpital dans un tel état, physique mais surtout psychologique, se faire torturer, jamais je n'aurais penser me retrouver dans une telle situation surtout qu'en fin de compte je ne sais même pas pourquoi on s'en était prit à moi, je n'avais rien fait à cet homme, enfin si s'en était un. En tout cas c'était un lâche, à se cacher dans l'ombre et sous cette voix transformer. Je ne me souvenais de pas grand chose, les médecins disaient que c'était dut au choc post traumatique,un truc dans le genre là et que je devais me reposer , mon corps avait beaucoup endurer, surtout avec toutes ses décharges que j'avais reçu et mon corps s'en souvenait très bien, vu les nombreuses marques qu'il y avait, que se soit sur mes poignets ou encore mes mains. De toute façon j'avais recouvert tout les miroirs, hors de question que je fasse face à mon reflet que le miroir pourrait réfléchir. Je ne savais pas du tout quoi faire, de toute façon même à Leonidas je n'arrivais pas à lui parler ,totalement murer dans le silence et quand il essayait je fuyais la conversation que je retourner contre lui en parlant de Joan ou encore cette fameuse soeur qu'il avait retrouver. Je n'aimais pas parler de moi et il le savait très bien. J'étais dans mes pensées quand d'un coup j'entendais quelqu'un frapper à la porte, je faisais un sursaut mon coeur battant encore plus vite. Puis j'entendais la voix d'Aiden, avec tout ça je l'avais même oublié. Je venais lui ouvrir, le visage fermé alors que je reculais tout de suite. Ce n'était pas contre lui, mais je n'avais pas envie qu'on me touche, j'avais trop mal et surtout j'avais peur de craquer, éclater en sanglots. Je n'aimais pas me montrer faible. " Comment tu as su que j'étais là? " Une fois qu'il était rentré je venais verrouiller à nouveau la porte alors que j'allais m'asseoir sur le lit en tirant sur les manches de mon pull pour qu'il ne voit pas mes blessures. " Je...Je suis désolé de ne pas t'avoir apporté. " J'avais cette impression qu'aucune émotion ne sortait de moi, juste une coquille vide.

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La porte s’ouvrit et quand je vis son visage fermé, mon cœur se serra. Je connaissais les différentes façons de réagir à un traumatisme : certains décidaient que la vie était trop courte et la brûlait par les deux bouts de la chandelle. D’autres, comme Octavia, se renfermait au point que plus rien n’existait autour d’eux. Certains niaient, d’autres pleuraient ou jouaient même les victimes. Il y avait également d’autres personnes qui finissaient rongées par la paranoïa et la peur. « Leonidas a finit par craquer et me donner le numéro de ta chambre » répondis-je en entrant dans la chambre d’hôtel. J’aurais du deviner plus tôt qu’elle se trouverait à l’hôtel Hilton mais j’avais trouvé cela tellement évident que j’avais abandonné cette piste. Leonidas avait été plus doué sur ce coup en adaptant l’adage qui veut que pour cacher quelque chose, il faut le mettre bien en évidence. Octavia n’avait clairement pas envie que je la touche et à nouveau je sentis mon cœur se briser. Je comprenais qu’elle réagisse ainsi mais je craignais tellement qu’elle me repousse, qu’elle refuse que nous surmontions cette épreuve ensemble. « Ne t’inquiète pas, je sais pourquoi tu ne m’as pas appelé, tu avais besoin de temps pour toi » lui ds-je en venant m’asseoir sur le bord du lit. J’avais envie de poser ma main sur son genou mais je craignais de la blesser ou de lui faire peur. « Comment te sens-tu ? » lui demandais-je. L’envie de retrouver cet homme pour le tuer me reprit. J’avais cru que j’avais mis cette envie de côté mais ce n’était malheureusement pas le cas. J’en voulais d’autant plus à Malone d’avoir refusé de m’aider sur ce coup. S’il n’avait pas fait sa tête de mule et son crétin, surement aurais-je pu retrouver l’homme en question et éviter d’autres victimes. Qu’est-ce que je pouvais attendre d’autre de sa part ? Cet homme était un gamin immature et égoïste. « J’aurais tellement aimé pouvoir avoir été là ce soir-là. Si tu savais combien je m’en veux de n’avoir pas pu te protéger Octavia » lui dis-je avec un air triste. « Mais je te laisserais plus jamais seule, je vais veiller sur toi » repris-je. Elle allait avoir un garde du corps tout le temps même si pour cela, je devais renoncer à mon boulot et donc à mon bateau. Octavia était bien plus importante que tout le reste au monde. Je me rapprochais d’elle pour déposer ma main sur la sienne.

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Je ne voulais pas de visite même si Leonidas m'avait bien dit que ça me ferait du bien de sortir un peu, mais non je n'y arrivais pas, j'avais bien trop peur qu'il revienne pour me tuer vraiment. Cet homme, je ne connaissais peut-être pas son visage, mais cette voix, je l'entendais encore et ça me glaçait le sang. En une journée il avait réussi à tuer toutes émotions en moi, je ne ressentais plus rien, à part la peur, je n'étais pas bien du tout et donc je ne voulais pas qu'on me voit comme ça aussi faible. Mais maintenant qu'Aiden était là, je ne pouvais pas lui demander de partir, il ne le ferait pas vu le caractère qu'il avait aussi. Je soupirais en apprenant que c'était Leonidas qui avait lâché le morceau, j'aurais une petite discussion avec lui ce soir. Dans un sens j'étais tout de même heureuse de le voir là, ça me faisait un peu de compagnie et ça serait surement la seule qui arriverait à me faire parler et me confier. Je venais rejoindre le lit en rapprochant mes genoux en venant les enlacer avec mes bras en regardant Aiden. Je me sentais tellement mal à l'aise et le peu des sentiments que je ressentais me faisait tellement de mal. " Je ne sais surtout pas ce dont j'ai besoin Aiden... Je suis perdu. " Et c'était surtout ça qui était dur pour moi, jamais je n'aurais pensé vécu ce genre de situation et surtout je ne me sentais pas capable de surmonter cette épreuve. Cet homme avait réussi à détruir le côté fort en moi. Je soupirais alors qu'il me demandait comment j'allais. " Mal, détruite, j'ai peur, je ne sais pas en fait... C'est bizarre." En clair j'étais vraiment perdu et il devait s'en rendre compte, je n'osais même pas le regarder dans les yeux, mon regard perdu sur un point dans la pièce. Je sentais la panique dans sa voix, il avait eu peur pour moi et je m'en voulais, j'aurais aimé qu'il n'ait pas aussi peur pour moi surtout pour ce que j'allais bientôt lui dire. Je sursautais en sentant sa main attraper mienne, des mains avec encore beaucoup de marques de brûlures sur les poignets, mais je gardais ma main dans la sienne. " Tu n'aurais rien pu faire, je n'ai été que ça victime est son jouet entre ses mains, il pouvait faire ce qu'il voulait et jamais je n'oublierais cette voix... Je...Aiden... Non... J'ai besoin d'être seule. " Petit moment de silence alors que les larmes coulaient le long de mes joues, j'allais lui faire du mal je m'en rendais bien compte. " Pardonne-moi Aiden... Je ne sais plus ce que je veux... Si juste que cette douleur s'arrête... Désolé. " Oui désolé car je ne voulais pas qu'il souffre et pourtant ça allait se produire. J'étais clairement en train de lui dire que je voulais rester toute seule. Je serrais sa main dans la mienne tellement mal à l'aise d'un coup.

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Je devais conserver mon calme. Octavia n’avait pas besoin que dans un accès de colère, je casse quelque chose et pourtant, j’avais envie de me défouler sur quelque chose. Cet homme s’en était pris à une personne chère à mon cœur. Je savais qu’il y avait peu de chance que ce soit une vendetta. Je n’étais pas égocentrique pour me croire le centre de l’univers mais j’aurais aimé qu’une autre personne qu’elle soit touchée par ce malade. Que recherchait-il ? Son jeu morbide et pervers aurait-il une fin ? Pour le moment, il n’y avait pas eu de mort mais pour combien de temps ? J’en voulais à la terre entière mais je me sentais surtout impuissant face au mal être d’Octavia. Je n’avais pas pour habitude de réconforter les gens. J’étais un ancien militaire bien plus habitué à toujours aller de l’avant. « C’est normal d’avoir peur. Tu as vécu quelque chose de traumatisant. Je suis bien placé pour le savoir puisque j’ai été sa victime également » soupirais-je conscient que je perdais Octavia. Elle avait besoin de se reconstruire mais était-elle obligée de le faire seule, loin de moi ? Je n’avais que des questions en tête et cela ne m’arrangeait pas. Je voulais qu’elle s’ouvre à moi, je voulais qu’elle me laisse prendre une part de sa souffrance et de sa peur mais je la sentais fuyante. « Ce n’est pas bon dans ton état de rester seule et puis, j’ai envie d’être présent pour toi. Je sais que nous sommes ensemble que depuis peu mais nous sommes tout de même un couple. Laisse moi être là pour t’aider, te protéger » tentais-je de me rattraper à toutes les branches. Je crevais d’envie de la prendre dans mes bras, de m’assurer que tout allait bien. Sa main se serra un peu plus dans la mienne et je me rapprochais d’elle pour la prendre dans mes bras. Je n’osais presque plus respirer. « Viens contre moi, ne t’enferme pas toute seule Octa » murmurais-je en douceur alors que ma main libre caressait ses joues pour en chasser ses larmes. Je sentais mon cœur prêt à exploser car malgré moi, je connaissais la suite. Je savais que lorsque je sortirais de cette chambre d’hôtel, ce serait en tant que célibataire. Je n’avais pas envie de l’entendre prononcer ces mots. Je voulais me battre pour conserver ce droit de l’aimer seulement j’étais bien incapable de lui dire ces quelques mots. « Ne me rejette pas » la priais-je en plongeant mon regard dans le sien.

@Octavia Davis

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Je n'étais pas ce genre de femme à s'ouvrir aux autres quand elle n'allait pas bien, non moi c'était tout le contraire, je me renfermais encore plus et c'était loin d'être une bonne chose. Ce n'était pas pour rien que j'étais enfermé dans cette chambre pendant tant de jours, à parler à personne. J'avais juste demandé à Leonidas de me ramener mon ordinateur pour pouvoir travailler de la chambre, ce n'est qu'à ce moment-là que j'arrivais à me changer les idées. Mais bon, impossible de sortir de la chambre, totalement renfermer sur moi et surtout, j'avais peur quoi, peur qu'on revienne s'en prendre à moi. En plus je dormais, je sais que je faisais surement peur à voir. Je n'arrivais même pas à dire à Aiden ce que je ressentais, juste des mots qui sortaient de ma bouche alors que mes mains venaient se mettre à nouveau à trembler. Et là j'apprenais que lui aussi il avait été sa victime, alors là je n'étais pas au courant. " Comment tu as fait pour remonter la pente? ... Je n'arrive pas à oublier sa voix Aiden. Je l'entends encore..." Et surtout j'avais encore mal, j'avais cette impression que mon corps me faisait totalement mal, les brûlures et autres blessures, jamais je ne pourrais oublier. Venant serrer sa main dans la mienne, je me rattachais à lui comme on se rattache à un dernier espoir et pourtant je sais que je ne pouvais pas garder Aiden avec moi et ça me crevait le coeur. Je n'arrivais pas à le lui dire, je me sentais tellement mal. Je n'osais même pas le regarder, mon regard sur nos mains. " Aiden... Personne ne peut me protéger... Car chaque personne autour de moi sera en danger..." Car cet homme que j'avais entendu, je sais qu'il serait surement capable de faire du mal aux gens que j'aime. Puis il venait me prendre dans ses bras et là c'était de trop pour moi, je venais craquer, mon corps envahi par des sanglots, j'avais besoin de tout lâcher d'un coup. " Je suis...Désolé..." Et pourtant cet homme était surement celui dont j'avais besoin dans ma vie mais impossible de ressentir quoi ce soit là maintenant, juste de la souffrance. Impossible de ressentir le moindre désir ou encore avoir une pensée positive, je me sentais détruite, cet homme m'avait détruite. " Je... Je suis perdu..." Mais pourquoi j'étais si horrible avec lui, j'étais clairement en train de le faire souffrir, j'étais un monstre. J'avais accepté de sortir avec lui, qu'on se ferait confiance et là après quelque temps je venais m'en séparer sans me rendre compte que j'étais en train de me détruire encore plus. " J'ai... Besoin de temps. " Mais pourquoi loin de lui, peut-être parce que je ne voulais pas qu'il souffre par ma faute, car je n'arriverais pas à lui offrir l'armour dont il avait besoin, que maintenant j'avais peur qu'on me touche , qu'il ne verrait qu'une femme détruite et non celle qu'il avait connues.

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« Tu es fatiguée, tu as besoin de te reposer » répliquais-je en la voyant baisser les bras. Elle avait subi un grave traumatisme et elle avait besoin de se reposer au calme mais je ne pouvais me résoudre à m’effacer complétement de sa vie. Pourtant, celle que je considérais comme ma petite-amie ne me laissait plus vraiment le choix. J’avais essayé de lui faire entendre raison, de lui dire que nous pouvions surmonter cette épreuve ensemble. Je le voulais sincèrement. J’avais envie de me battre pour elle mais plus les minutes s’écoulaient, plus cette conversation s’éternisait et plus je la sentais s’éloigner de moi. C’était comme si, nous étions sur une route et que je ne cessais de courir après sa silhouette sans jamais la rattraper. Octavia se leva du lit après ce qui me paraissait être notre dernier baiser. Je détestais cette sensation, je haïssais ce coup du Destin. « Ce n’est pas du temps que tu me réclames, nous le savons tous les deux » soupirais-je en détournant le regard, le cœur au bord de l’implosion. « Tu fais le vide dans ta vie parce que tu as mal, parce que tu as peur. Ce n’est pas en t’isolant que tu te sentiras mieux, bien au contraire… De toute manière, qui suis-je pour lutter hein ? Je n’ai pas mon mot à dire. Je pourrais te promettre toute la protection du monde, tu n’en voudrais pas car perdue comme tu es, à tes yeux, je suis également une menace. C’est bien ça ? » lui demandais-je avec tristesse. Je n’avais pas élevé la voix, je ne m’étais pas énervé. J’avais simplement un goût amer au fond de ma gorge. Je me levais également du lit, les mains dans les poches de mon pantalon. Je n’étais plus le bienvenue ni dans cette chambre ni même dans sa vie. Je me demandais même si j’avais seulement eu ma place dans sa vie. Octavia m’en chassait avec tellement de facilité. « J’espère sincèrement que tu iras mieux Octavia. Je le souhaite de tout mon cœur mais j’aurais aimé que les choses se terminent différemment entre nous. » terminais-je par dire avant de tout simplement quitter la chambre d’hôtel. Heureusement pour lui, je ne croisais pas Vasilis car là je crois que j’aurais tout simplement passé mes nerfs sur lui. A la place, je comptais bien appeler Paris. J’avais besoin de me changer les idées et boxer me ferait certainement du bien.
@Octavia Davis

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C'était bien la première fois que je me retrouvais dans ce genre de situation et je n'arrivais clairement pas à reprendre le dessus et pourtant Leonidas avait tout fait pour me protéger, me rassurer, soigner mes blessures, mais non, je faisais toujours autant de cauchemars et chaque bruit me faisait peur, cette voix qui raisonnait dans ma tête. " Sauf que moi je ne suis pas militaire et je n'arrive pas à penser comme toi. " Cette voix qui m'avait clairement fait comprendre que de toute façon elle sera toujours là à me surveiller, qu'à tout moment je pouvais être à nouveau kidnappé, comme si que c'était un jeu pour lui. Rien que d'y repenser, je sentais mes tremblements reprendre de plus belle. Oui cet homme m'avait clairement brisé. Moi qui étais toujours forte, cet homme m'avait totalement brisé. Trop tard, il a déjà réussi à avoir le pouvoir sur mes nerfs et mes peurs..." Je baissais les bras, je n'étais plus du tout cette battante qu'il avait pu connaitre et c'est pour ça que j'avais besoin de prendre du recul dans notre relation, le protéger. Car je n'avais pas envie qu'on s'en prenne à lui, et surtout je n'arrivais plus à ressentir le moindre sentiment positif, comme si que j'avais laissé là-bas ce que je ressentais, mon coeur battait juste pour me laisser en vie mais c'est tout. Me renfermant totalement sur moi, j'avais cette peur de lui donner de faux espoir, qu'il soit déçu ensuite car je n'arriverais pas à lui donner ce dont il avait besoin. J'écoutais ses paroles, il essayait de me convaincre qu'il était celui dont j'avais besoin et pourtant il avait raison, mais mon cerveau n'arrivait plus à distinguer ce qui était bon ou mal pour moi et en cet instant je rejetais toutes les personnes autour de moi. La preuve, même avec Leonidas on se disputait souvent car il voulait que je me bouge. Restant contre lui, respirant son odeur, profitant de ce baiser, surement le dernier de toute façon. Ses paroles me faisaient tellement de mal, je me sentais mal de le faire souffrir de cette manière surtout que cela lui rappelait de mauvais souvenirs. Je venais baisser le regard alors que je me levais du lit doucement, m'éloignant de lui venant m'adosser contre le mur. Je n'osais même pas le regarder, croisant les bras sur ma poitrine. " J'ai... J'ai besoin de temps Aiden... Laisse-moi du temps... S'il te plaît. "

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« Tu es fatiguée, tu as besoin de te reposer » répliquais-je en la voyant baisser les bras. Elle avait subi un grave traumatisme et elle avait besoin de se reposer au calme mais je ne pouvais me résoudre à m’effacer complétement de sa vie. Pourtant, celle que je considérais comme ma petite-amie ne me laissait plus vraiment le choix. J’avais essayé de lui faire entendre raison, de lui dire que nous pouvions surmonter cette épreuve ensemble. Je le voulais sincèrement. J’avais envie de me battre pour elle mais plus les minutes s’écoulaient, plus cette conversation s’éternisait et plus je la sentais s’éloigner de moi. C’était comme si, nous étions sur une route et que je ne cessais de courir après sa silhouette sans jamais la rattraper. Octavia se leva du lit après ce qui me paraissait être notre dernier baiser. Je détestais cette sensation, je haïssais ce coup du Destin. « Ce n’est pas du temps que tu me réclames, nous le savons tous les deux » soupirais-je en détournant le regard, le cœur au bord de l’implosion. « Tu fais le vide dans ta vie parce que tu as mal, parce que tu as peur. Ce n’est pas en t’isolant que tu te sentiras mieux, bien au contraire… De toute manière, qui suis-je pour lutter hein ? Je n’ai pas mon mot à dire. Je pourrais te promettre toute la protection du monde, tu n’en voudrais pas car perdue comme tu es, à tes yeux, je suis également une menace. C’est bien ça ? » lui demandais-je avec tristesse. Je n’avais pas élevé la voix, je ne m’étais pas énervé. J’avais simplement un goût amer au fond de ma gorge. Je me levais également du lit, les mains dans les poches de mon pantalon. Je n’étais plus le bienvenue ni dans cette chambre ni même dans sa vie. Je me demandais même si j’avais seulement eu ma place dans sa vie. Octavia m’en chassait avec tellement de facilité. « J’espère sincèrement que tu iras mieux Octavia. Je le souhaite de tout mon cœur mais j’aurais aimé que les choses se terminent différemment entre nous. » terminais-je par dire avant de tout simplement quitter la chambre d’hôtel. Heureusement pour lui, je ne croisais pas Vasilis car là je crois que j’aurais tout simplement passé mes nerfs sur lui. A la place, je comptais bien appeler Paris. J’avais besoin de me changer les idées et boxer me ferait certainement du bien.
@Octavia Davis

PS : désolé du retard ! En prime j'ai fait une grosse boulette. Au lieu de citer mon rp précédent, je l'ai édité et j'ai c/c ma réponse ce qui a effacé ma précédente réponse

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S'il savait ce qui m'était arrivé, je n'avais même pas réussi à en parler à Leonidas, c'était le médecin qui l'avait mis au courant de ce que j'avais perdu là-bas et ça à cause de ma tête dure, j'avais perdu le résultat de notre amour. Et j'avais tué cette relation qui venait de naitre par mes gestes et mon caractère, tout était de ma faute et pourtant Aiden était celui que je voulais dans ma vie, mais je ne pouvais pas lui dire que c'était moi qui avais tué notre relation en perdre cette petite vie. C'est surement cette perte qui avait totalement fait vriller mon cerveau, j'avais tellement souffert, je ne voulais plus ressentir quoi ce soit, la douleur avait été tellement intense et j'avais cette haine contre moi, comment pourrait-il m'aimer après ce que j'avais fait. Je ne savais pas du tout quoi dire comme mot, pourtant j'aimais sentir ses bras autour de moi pour me consoler, ma tête contre son torse, sa voix qui se voulait rassurante, mais rien n'y faisait. Je devais m'éloigner de lui, il méritait mieux qu'une fille comme moi, il avait assez souffert comme ça dans sa vie. Je venais donc me lever pour me coller contre le mur le plus loin possible. Je sentais mon coeur exploser en mille morceaux, ça faisait mal mais c'était pour lui que je faisais ça. " Je ne veux plus souffrir comme je suis en train de souffrir... Je ne veux plus ressentir quoi ce soit, ne plus faire de mal à qui ce soit... Je veux juste oublier... "Mes mots restaient coincés dans ma gorge, j'étais clairement en train de tout perdre. Cette tristesse dans sa voix me faisait mal, enfin mais qu'est-ce qu'était la douleur de toute façon? Est-ce que c'était ce vide que je ressentais au fond de moi, me sentir si mal et perdu, c'était tout à fait ça en fait. Et le perdre était juste la finalité de mon cauchemar. Je venais croiser mes bras, le regard baisser dans le vide. "Je ... Suis désolé Aiden... Tout est de ... Ma faute... Pardon..." Et là il sortait de la chambre d'hôtel, c'était trop pour moi, je venais m'effondrer sur le sol en pleure. Je n'aurais jamais dû revenir ici, je devais partir le plus vite possible.