Réunion d'anciens élèves

Summer & Paris

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les rares fois où Paris Maconahey avait approché une université, c’était soit pour passer prendre quelqu’un qui y étudiait ou alors, s’il y avait un problème nécessitant l’intervention des pompiers. En dehors de ces deux conditions, il s’était toujours tenu éloigné de cette usine à connaissance. A quoi bon marcher dans les couloirs ? fouler le gazon d’un de leurs parcs ? Il n’avait même pas son bac alors inutile de rêver de décrocher un diplôme dans n’importe quel domaine. L’américain n’avait jamais été très doué pour poser son cul sur une chaise et attendre patiemment qu’un mec ou qu’une nana ait fini de déblatérer son cours. Il avait besoin d’action, de réalité. Et puis pas certain qu’il ait les capacités intellectuelles pour survivre à une semaine de cours. Il n’était pas idiot mais autant être honnête avec soi-même plutôt que de vivre dans une douce illusion. Il était pompier et il adorait son métier pour lequel, il se montrait brillant. Ce n’était pas pour rien que ses supérieurs consentaient à l’envoyer sur des missions dangereuses avec Neptune. Il avait ça dans le sang ! Toutefois, il ne s’imaginait pas pompier tout sa vie. Il y aura un moment où son corps le lâcherait mais cela ne l’angoissait pas. Paris savait pertinemment vers quoi il se tournerait, outre son pub : intégrer le bureau fédéral des enquêtes incendies. Cela l’intéressait et tôt ou tard, il acceptera de passer l’examen d’entrée pour se former à ce nouveau job seulement, il avait encore du temps devant lui.

Pour le moment, il observait d’un air un peu étonné, toute l’agitation qui régnait dans le gymnase d’Harvard. Ce dernier avait été décoré avec un goût pour la décoration surchargée. A son bras, Summer paraissait à la fois nerveuse et heureuse. Elle l’avait appelé quelques jours plus tôt pour lui demander un énorme service : accepter, le temps d’un week-end, de jouer le rôle de son mari. Elle n’avait pas osé cocher la case divorcée sur le bulletin. Il la connaissait depuis trop longtemps pour comprendre qu’elle ne voulait pas se sentir complexée vis-à-vis de ses anciens camarades de promotion. Paris avait hésité quelques minutes car si l’idée était tentante sur le papier, son cœur n’était peut-être pas certain de survivre à cette mascarade. Imaginez, le temps d’un week-end, de pouvoir à nouveau la serrer dans ses bras, l’embrasser comme il en avait envie, de pouvoir lui dire qu’elle était tout pour lui.. Il se demandait comment il allait pouvoir gérer l’après week-end, quand, il rentrerait seul dans son appartement désert et qu’elle, elle retrouverait son petit-ami. D’ailleurs, Paul ne devait certainement pas être au courant de leur petite comédie ou alors, ce type n’avait aucune burne. Qui supporterait l’idée que sa petite-amie, fricotte même pour donner le change, avec son ex-mari ?! Certainement pas lui. « Tu arrives à remettre des noms sur les têtes que tu vois ? » demandait-il alors qu’il collait son étiquette sur sa veste de costard. Monsieur s’était habillé sur son 31 pour plaire à son ex-femme. Paris glissa ensuite son bras autour de ses épaules comme un époux le ferait, comme il l’aurait fait du temps de leur mariage.
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   Summer & Paris

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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je ne sais pas ce qui me rendait le plus nerveuse : cette réunion d’ancien élèves de ma promotion à Harvard ? ou le fait de jouer au couple encore marié avec Paris…je pencherais plutôt pour la deuxième option. C’est simple, depuis le fameux jour où j’avais eu l’audace de demander à Paris de me rendre un service en acceptant de jouer mon mari pour ne pas perdre la face devant mes anciens amis d’Université, il ne s’était pas passé un jour sans que je me dise « tu es complètement folle Summer. Et tu n’y arriveras pas…jouer au couple encore marié avec Paris ?? autant m’achever tout de suite… » Ce qui avait semblé être la meilleure des idées c’était finalement transforme en le pire des supplices : simuler un bonheur perdu, retrouver un mari qui n’est plus le mien, pouvoir le sentir si proche et le savoir pourtant si loin de moi, de faire croire aux yeux du monde qu’il est toujours amoureux de moi et risquer d’y croire moi-même par la suite, pour finalement être achevé par une réalité qui est tout autre…

Et pourtant, ce soir, je ne regrettais pas : je ne regrettais pas d’avoir demandé à Paris de venir avec moi, et ne regrettais pas plus mes mensonges – ou plutôt mes omissions- à Paul. La première fois que j’avas parlé de cette réunion à mon petit ami, j’avais simplement évoqué « une réunion d’amis d’université » et Paul, dans sa logique à lui, avait pensé à une réunion d’amies FILLES, organisée pour se retrouver entre ancienne copine à papoter de tout et de rien. Alors forcément, il n’avait pas estimé bon de chercher à savoir si sa présence était requise ; vu qu’il voyait déjà la tournure typiquement féminine de la soirée…et moi ? bah moi…je n’ai pas osé rectifier. J’ai préféré le laisser croire que j’allais passer une soirée entre copine et comme chacune avait des vies aux quatre coins du pays, on avait convenu de se retrouver à Boston pour l’occasion. Ce qui voulait dire : séjour à l’hôtel nécessaire pour ma part. Les enfants ? déposé chez Grace qui « devrait se charger de les donner à Paris si celui-ci n’a pas de contretemps avec son travail… » avais-je cette fois-ci, sans le savoir, bel et bien menti, quand Paul avait voulu savoir si Caleb et Ashlynn restait avec lui…et voilà comment, lancé dans mon omission, l’idée de proposé à Paris de venir avec moi à cette réunion d’ancien élèves avaient germé dans ma tête ! Et voilà où nous en étions, maintenant…

Le gymnase d’Harvard était déjà bondé alors que l’on pénétrait dans les lieux pour se rendre vers la table des « recensements » comme j’aimais les appeler. Un petit passage par une signature d’un registre de présence, une étiquette à remplir et à coller et le tout était joué !! Pas très glamour, surtout quand on sait que chacun est habillé sur son 31 pour l’occasion. De mon côté, mon envie de prouver qu’être « mariée » et mère de deux enfants n’avait pas d’impact sur mes facultés à être classe voire sexy, je n’avais pas été dans la demi-mesure avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Le bleu nuit était de bon ton, et le maquillage un peu plus prononcé (et les piercings à l’oreille ressortis pour l’occasion) ajoutait la touche osée et sexy.  D’ailleurs : dois-je parlé de l’effet que me fait Paris habillé ainsi ?? Cela ne me fait que me rendre encore plus nerveuse parce que je sais ce qui nous attend à cette soirée, et que son costume, son allure, son parfum…rien ne m’aide à me calmer. Je tentais de me concentrer alors sur sa question plutôt que de me laisser aller à un quelconque fantasme dans ma tête, avec lui en personnage principal « Euh…attend, laisse-moi voir… » je fronçais les yeux tout en collant machinalement ma propre étiquette sur le buste fermé de ma robe, et me mis à glousser : « Je te dis ça quand l’un d’entre eux se pointera à moins de 7 mètre de mon champ de vision ?! Parce que là…de là où on se trouve, je ne vois que des gens flou » J’exagère peut-être un peu, mais j’avoue que ces derniers temps, ma vision fatigue et que devoir deviner qui est qui alors qu’on a tous pris 10 années dans la tronche. « Ah si !! » m’exclamais-je soudain tout en posant ma main sur l’avant-bras de Paris pou attirer son attention « Je reconnais Samantha…et…je suis en train de me dire qu’en fait, on n’aurait pas dû venir ! » Samantha, c’est l’une des femmes de ma promo que j’aurais aimé de pas voir ce soir. Elle n’avait jamais caché son intérêt pour Paris à l’époque où ce dernier faisait son apparition à l’Université, et c’était justement ce genre de femme à qui je ne voulais pas avoir à annoncer que j’étais en fait, divorcée !! J’imagine déjà le sourire moqueur et jubilatoire qu’elle aurait affiché à la seconde même où je lui aurais annoncé que Paris et moi, ça n’avait pas marché…


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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Paris observait les alentours avec un intérêt poli. Il n’avait jamais été très fan de ce genre de soirée, monsieur était devenu un ours avec les années : moins il voyait les autres et mieux il se portait. Toutefois, voir Summer habillée ainsi, la savoir accrochée à son bras, accessible. Cela n’avait pas de prix. Il avait suffisamment débattu avec sa conscience et tant pis si, de retour à la Nouvelle-Orleans, son cœur se brisait davantage. Il voulait profiter de ce week-end pour simplement vivre et être à nouveau heureux. Alors, si pour cela, il devait simplement endosser un rôle qui n’était plus le sien, il s’en foutait complétement. Là ce soir, il était simplement à nouveau autorisé à enlacer cette femme, à l’embrasser, la toucher. Il pouvait à nouveau proclamer au monde entier combien il était heureux d’être toujours marié à cette femme. Dans un sens, c’était comme s’ils avaient été propulsés dans une réalité alternée. Une réalité où il aurait accepté cette putain de thérapie de couple et où ils ne seraient jamais quittés. Le pompier savait pertinemment que le retour à la réalité serait rude, sûrement trop rude mais son cœur lui hurlait de la fermer et de supporter les conséquences de ses actes, plus tard. L’occasion était trop belle pour ne pas simplement en profiter. « Tu ne vois plus aussi bien qu’avant… remarque, il parait que je fais très bien le chien d’aveugle » se moqua-t-il gentiment avant qu’elle ne remarque une femme, Samantha. Paris chercha dans sa mémoire avant de grimacer. « C’est l’autre tarée qui était venu un soir, réviser à l’appartement ? Celle qui m’avait fait un gringue à peine voilé ? » marmonna-t-il en n’ayant aucunement envie de parler à cette nana. Déjà qu’elle lui avait cassé les couilles par le passé… « Quoique… je pourrais peut-être lui dire merci car je me rappelle très bien ce qui s’était passé après son départ. Tu ne m’avais jamais sauté dessus comme ça. Je crois bien que c’était la première fois qu’on faisait l’amour sur le paillasson » rigola-t-il en déposant un baiser sur sa tempe. « Allez, détends toi, ça se trouve elle a divorcé quatre fois et elle couche avec son chat par dépit ! » murmura-t-il à son oreille contre laquelle, il déposa un petit baiser. « Puis, tu n’as rien à lui envier, tu es magnifique ce soir… Je suis l’homme le plus chanceux de cette salle, crois-moi ! J’en ai vu quelques-uns qui bavaient sur ton passage… » termine-t-il par dire car il la connaissait pour savoir qu’elle se sentirait certainement complexée parce que leur mariage avait échoué. Paris n’avait pas envie qu’elle se gâche inutilement la soirée, quitte à devoir payer de sa personne pour cela. Quoi ?! Le sexe avait toujours été un bon moyen de rassurer Summer et ils étaient censés être toujours mariés. D’ailleurs, Paris se demandait jusqu’où, il avait le droit d’aller avec elle ce soir.
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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Bah disons que je devrais éviter de chercher à corriger des devoirs dans le lit, avec pour seul éclairage, ma lampe de chevet ! Voilà ou j’en suis maintenant ! » déclarais-je pour justifier ma fatigue oculaire, puis tapais gentiment le bras de Paris qui venait de s’imaginer chien d’aveugle « arrête tes bêtises, tu veux ? Je suis déjà dégoûtée à l’idée de devoir repassé chez l’ophtalmo pour corriger tout ça, alors ne va pas me porter la poisse ! » Je riais pourtant de ces boutades qui étaient là pour me détendre, je le savais bien. Paris avait dû sentir ma nervosité depuis le moment où on s’était garé sur le parking…Seulement, il n’avait sans doute aucune idée de la réelle raison qui me mettait si nerveuse : LUI.

Bon je dois tout de même reconnaitre que cette soirée ne me met pas très à l’aise non plus. J’ai toujours du mal avec l’image que je peux renvoyer et du coup, j’ai peur du jugement des gens…ce n’est pas que leur avis compte, mais disons que je me sens déjà pas très fière de mes échecs amoureux passé alors…l’idée d’être pris en pitié parce que je suis divorcée, plus si attrayante, pendant que mon ex-mari est lui pourtant, toujours aussi sexy en diable ?! c’est justement ce que je redoutais le plus, et n’osait pas dire à qui que ce soit….et puis je sais aussi ce que ces gens autour de moi aurait pensé. Samantha se serait déjà targuée de me dire que la femme dévouée et parfaite, c’est lassant pour tous les hommes, et qu’un mec comme Paris, il faut savoir les maintenir.

Paris à l’air de se souvenir de Samantha et pas forcément dans le sens le plus élogieux du terme, ce qui a le don de me rassurer. A moins que ce ne soit son baiser sur ma tempe ? ou celui à mon oreille ? Bon sang, je me sens à la fois heureuse, surexcitée et dans le même temps j’ai envie de pleurer parce que j’ai peur de craquer…C’est comme si ce divorce n’avait jamais existé et …et…et …non, Summer. Tu ne peux pas espérer de la sorte. Il joue son rôle, point. Et toi ? bah toi, profite simplement de ce qu’il t’offre parce que c’est tout ce que tu auras…
Ses paroles me font sourire et je me colle un peu plus contre lui, passant une main derrière lui pour me cramponner au bas de sa veste, que je sers dans ma main en même temps que je m’accroche à la taille de Paris, avant d’oser lui répondre au sujet du souvenir du passage de Samantha à notre apparemment de l’époque « Ouais, c’est bien elle…et je crois bien qu’elle nous a repérer. Enfin T’AS repéré. » D’un mouvement de la tête, je la désignais du menton pendant que la demoiselle avançait. Paris devait savoir ce que je pensais en cet instant, alors qu’elle se déhanchait devant nous - « 10 années de plus et toujours aussi belle…je ne sais pas si je dois être admirative, ou être dégoutée » - vu qu’il n’hésita pas une seule seconde pour me rassurer en me complimentant, quitte à en rajouter un peu sur les quelques individus bavant sur ma personne. « Elle est magnifique aussi, et elle le sait ! Regarde-là… » c’est limite si je n’autorisais pas Paris à la regarder faire son numéro parce que clairement, il lui était destinée. Et là, ça y’est, je passe de l’état impuissante et complexée à complètement énervée par tant d’assurance de la part de Samantha, parce que MERDE, elle ne peut pas savoir que Paris et moi on est divorcé. Donc même 10 ans après, elle continue de croire qu’elle peut se le faire !!! « C’est normal que j’aie envie de la tuer, là ? » demandais-je à Paris sans vraiment chercher une réponse. A la place, je resserrais mon étreinte en empoignant un plus la veste de Paris au niveau de ses reins et affichait soudain le sourire le plus hypocrite qu’il m’ait été donné de faire un jour « Samanthhaaa !! Wow, c’est dingue de te voir ici, après tout ce temps » ** Je n’aime pas son sourire ** « Tu es…magnifique, tu n’as pas changé ! » ** Ouais bon, ce compliment c’était peut-être pas nécessaire, ça va lui faire trop de bien ** « Comment tu vas ? » ** Tu peux me dire tout ce que tu veux, en vrai, je m’en fiche ** De ma main presque libre je désignais le plus élégamment possible Paris qui ne me lâchait d’une semelle, en bon prince qu’il était : « Pas la peine que je fasse les présentations n’est-ce pas ?! Tu connais déjà Paris…MON Mari ! » ** Ce n’est pas beau la jalousie…mais faut bien lui rappeler LES BASES à cette connasse, non ?! ** Là, j’avais l’impression de revenir à l’époque ou Samantha était venu à l’appartement, et j’observais Paris, en me disant que là, si je pouvais, je réitérerais bien ce que j’ai fait ce fameux jour, sur le paillasson de notre appartement. C’est qu’elle me ferait perdre la raison cette Samantha. « Qu'est-ce que tu deviens ?? »


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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Paris se retenait de lui dire qu’avec lui, dans son lit, elle n’aurait jamais corrigé le moindre devoir mais c’était peut-être un poil trop abrupt comme réponse. « Oh tu sais ce qu’on dit sur les femmes à lunettes.. » commença-t-il sa connerie en laissant le restant de sa réplique en suspens, histoire de dire : j’ai commencé ma connerie mais tu vois, je sais bien me tenir car je ne l’ai pas terminé. Mine de rien, il avait l’impression de rater tous les petits moments de la vie de Summer, de ne plus être en phase avec elle. Cela lui manquait toutes leurs petites discussions qu’il n’écoutait que d’une oreille distraite, surtout s’il avait une manette de console entre les mains. Paris n’avait pas conscience à l’époque de combien ces moments étaient précieux et combien il les regretterait. A présent, il ne voulait plus rien rater qu’importe si l’addition au final, était trop salée. Qu’est-ce qui pouvait arriver de pire ? Qu’il retombe amoureux ? Il n’avait jamais cessé de l’aimer. Qu’il redécouvre le goût de ses lèvres et en devienne accro ? Il n’avait jamais cessé de l’être. Non, rien ne pouvait être pire que l’absence et le manque. Aussi, s’il pouvait le temps d’une soirée, regoûter aux plaisirs de ses lèvres, de pouvoir sentir à nouveau son corps se plaquer contre le sien à la recherche d’un soutien, d’une protection alors il signait directement, sans se poser de question.

« Je sens qu’elle va nous péter les couilles » grommela-t-il avant de soupirer. Il n’avait pas lus envie qu’elle, de voir et parler à cette nana. Paris s’en serait bien passé ! Merde, il était vraiment devenu un ermite depuis son divorce -déjà qu’avant, ce n’était pas franchement monsieur fend la bise hein. « Mouais si on aime le genre de chatte en chaleur décomplexée.. Personnellement, ce n’est pas mon trip ! Pas envie de me fourrer dans un lieu public… on sait jamais qui est passé avant, un peu comme dans les chiottes publiques » lâcha-t-il en haussant les épaules. Paris et son franc parler. En même temps, il n’allait pas dire le contraire de ce qu’il pensait. Cette nana était juste vulgaire. Il n’avait jamais été très fan du genre femme fatale. Pour un coup d’un soir, cela pouvait encore passer mais cela faisait des années que monsieur n’avait pas joué avec junior même pour une simple partie de balles à blanc. « Ouais c’est normal ! » réplique-t-il avec un léger sourire alors que son bras quittait ses épaules pour glisser le long de son dos et plaquer une main possessive sur sa chute de reins. Ses doigts eux, avaient tendance à caresser de manière légère la rondeur d’une fesse, comme si de rien n’était. « Summy d’amour ! Mon dieu comme tu n’as pas changé… enfin tu as quelques rides, tu devrais vraiment prendre un peu plus soin de toi ! Déjà à l’époque, c’était pas joli joli mais faut faire attention avec les années… Si tu veux, je peux te conseiller un bon chirurgien esthétique, il a fait des merveilles pour moi… Il fera peut-être un miracle dans ton cas » s’exclama la langue de vipère en déposant un baiser sonore sur chacune des joues de Summer. Elle voulut s’approcher de lui mais Paris eut un mouvement de recul. « Désolé, je suis allergique au plastique » s’expliqua-t-il avec un sourire narquois. « Quant à ma femme, je la trouve superbe comme elle. Peut-être un peu fatiguée mais ça, c’est de ma faute… je ne lui laisse aucun répit… » poursuivit-il avant de se pencher vers Summer pour l’embrasser avec délice. « Pourtant, elle n’arrête pas de me dire qu’elle est fatiguée à cause des enfants mais en même temps, y a pas idée d’être aussi sexy ! Tiens, ce n’est pas ton amie Janice ?? » termine-t-il par dire en poussant Summer vers une autre femme bien charpentée.

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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J’étais un peu droite comme un piquet par la nervosité de revoir Samantha et de m’attendre au pire avec elle. Sa démarche, ses allures…elle commençait déjà à m’énerver alors qu’elle n’avait même pas ouvert la bouche. Cependant, je me devais d’être honnête : elle était belle et j’acceptais avec un peu de douleur de l’avouer à Paris. Seulement la réaction de mon ex-mari ?? quoi dire à part qu’elle est juste UNIQUE ! c’est simple, dès qu’il eut finit de la comparer à des chiottes publiques, je pouffais en secouant la tête, tout en m’exclamant rien qu’à son attention à lui : « Woaw, tu l’épargnes pas… » et même temps « …et le pire, c’est que ça me fait marrer » marmonnais-je juste avant qu’elle n’arrive. Je la saluais, la complimentais et lui « présentais » mon mari, et elle ? Bah elle : égale à elle-même. Hypocrite et cassante ! Je serrais les dents et me pinçait un peu les lèvres en me forçant à ne pas réagir à ses remarques mais…quand même : je suis une femme. Complexée qui plus est. Du coup, il est limite logique qu’intérieurement, je commence à me demander si mes rides se voit déjà tant que ça, et si je fais vraiment à ce point fatiguée. Instinctivement, je baisse la tête pour juger de ma propre silhouette avant de la relever nerveusement pile au moment où Samantha se penche vers Paris pour lui faire la bise. Et là ? j’ai juste envie de sauter au cou de Paris pour lui dire à quel point je l’aime et suis reconnaissante de son soutien face à une Samantha qui vient en une fraction de seconde de me faire douter.

Je le laissais donc prendre le relais face à la langue de vipère, tout en luttant contre l’envie de poser de manière possessive ma main sur ses fesses depuis l’instant où lui, caresse la mienne sans vraiment s’en rendre compte. Je ferme les yeux un instant, cherchant à chasser mon envie fulgurante de lui prendre sa main pour le forcer à être encore plus possessif, quand Pari me surprend en se penchant vers moi, pour m’embrasser. Je crois que mon cœur vient de s’arrêter de battre. Je savais pourtant que cela ferait partie du jeu ; je savais que les baisers et les gestes tendres seraient de la partie mais…en fait, ce que j’avais oublié c’est qu’il n’y avait pas vraiment de règle en fait : Ni lui ni moi n’allions pouvoir nous prévenir avant d’agir. Je ne vois clairement pas Paris me dire « attention je vais t’embrasser » avant de le faire !!! On passerait pour quoi ??

Alors forcément, je suis sous le choc, mais surtout, je me soudain vivante ! Par ce simple baiser, j’ai l’impression que Paris vient de réveiller l’ancienne Summer. Celle qu’il a connu, celle qui avait su prendre confiance en elle, celle qui pouvait se montrer parfois joueuse et dominatrice. Celle qui avait envie de tout, tant que Paris serait là à ses côtés. Cette Summer là, avait cessé d’exister le jour où Paris avait demandé le divorce, et ce soir, elle renaissait de ces cendres. Paris n’en avait pas vraiment idée mais : il venait de réveiller un volcan, et je ne suis pas sûre de pouvoir l’empêcher d’exploser.

Tout en me remettant de mes émotions, j’haussais les épaules en rougissant alors que Paris osait dire à Samantha que c’est notre activité sexuelle qui me rendait si épuisée…bon sang si seulement c’était vrai, mais ce serait le pied !! Quelques secondes plus tard, Paris me poussait vers la fameuse Janice qu’il avait reconnu avant moi. En voilà une que je voulais vraiment revoir. A l’epoque, cette fille était la seule à vraiment comprendre mon besoin de fonder un jour une famille et de tout faire pour leur procurer un équilibre que moi je n’avais pas forcément eu. Janice était aussi l’une des seules a qui j’aurais préféré ne pas mentir, mais…avouer que j’avais échouée en foutant en l’air moi-même l’équilibre de la famille que Paris et moi avions réussi à fonder ?? c’était trop pour moi…

Avant que l’on arrive devant Janice, je murmurais un « Merci, je te revaudrais ça... » à l’attention de Paris, profitant de cet instant pour faufiler ma main dans le bas de son dos, mais cette fois, je la passais sous sa veste, et n’hésitant clairement pas à caresser son dos en remontant une main entreprenant le long de sa colonne vertébrale. Une manière comme une autre de marquer mon passage, comme j’aurais pu le faire à l’époque, allant même jusqu’à plaquer - discrètement mais volontairement – mes ongles contre sa chemise qui lui moulait son dos musclé et imposant…

« Hey Janice » saluais-je la femme innocemment, comme si ce que j’étais en train de faire à Paris n’arrivait pas « Je suis tellement heureuse de te voir » Et cette fois-ci c’était clairement sincère. Je lâchais mon emprise sur Paris pour venir enlacer Janice et lui faire la bise !! « Comment tu vas ? Si mes souvenirs sont bons, des félicitations sont de mises non ? » Je crois bien avoir vu sur les réseaux sociaux qu’elle avait accouché il y a quelques mois de son dernier enfants « Garçon, ou fille ? » c’était l’info qui m’avait manqué à l’époque, Janice restant tout de même très discrète sur les réseaux sociaux, comme si tout ceci n’était même pas de son âge !

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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « En même temps, c’est la pure vérité ! Je sais pas où elle a trainé, j’y touche pas » grommela-t-il avant de lui sourire, ce sourire spéciale « babe » comme elle l’avait toujours surnommé. Paris n’avait pas vraiment plusieurs sourire mais quand il s’illuminait de cette manière, il avait une légère tendance à faire une tête à connerie. Un mélange de moquerie, de séduction avec un zest de dérision. Il n’y avait qu’avec elle qu’il souriait de cette manière car elle était la seule à le rendre aussi heureux, aussi vivant. Ils n’avaient passé que quelques heures ensemble mais depuis qu’ils étaient entré dans ce gymnase, il renaissait tout simplement parce qu’il retrouvait cette place tant choyée et désirée. Etre son mari, c’était tout ce dont il avait besoin pour être aux anges. Summer ne se rendait pas compte de combien elle lui avait offert le plus beau des cadeaux : une seconde chance, même si, comme pour Cendrillon, il allait devoir remballer la marchandise à minuit. Alors, quand cette nana se permit de démonter celle qu’il aimait, il n’avait pas pu s’empêcher de monter au créneau. Summer était magnifique : éveillée, fatiguée, énervée, excitée… Elle était sexy à toute heure du jour comme de la nuit. A une époque, il n’aurait pas hésité un seul instant à l’amener dans un lieu désert pour lui faire l’amour et lui rappeler qui elle était : sa partenaire, sa meilleure amie, son amante, sa femme, la mère de ses enfants. Seulement, pas certain qu’il ne se fasse pas envoyer paître avec un grand coup de pied aux fesses ! Elle lui avait demandé de jouer un rôle pas de reprendre sa place en tant qu’époux.

Pourtant, quand il sentit cette main se faufiler sous sa veste pour mieux caresser son dos au travers de sa chemise, Paris eut chaud, très chaud. Alors que dire quand il sentit ses ongles se planter dans son dos… GRAND MERE EN STRING !! GRAND MERE EN STRING CHEVAUCHANT LE VIEUX FACTEUR EDENTE… Putain de bordel de merde, SA GRAND MERE EN STRING DANS UN PLAN A TROIS AVEC LE VIEUX FACTEUR ET LA BOITE AUX LETTRES… Il allait craquer, il allait vraiment craquer mais Summer le lâcha pour mieux enlacer Janice. Paris lui, était beaucoup trop occupé pour tenir compte de leur conversation, il cherchait un moyen pour faire redescendre la pression. Bon sang, comment un simple geste pouvait réveiller chez lui, le taureau à deux bosses ?! Tet parce que ça fait longtemps qu’elle t’a pas touché comme ça et que ça a fait remonter tout un tas de souvenir lui souffla cette fois-ci, une petite voix endormie, celle de sa libido. Tiens, ça faisait longtemps qu’il l’avait pas entendu celle-là. « Un garçon » souffla la petite voix tranquille de Janice alors qu’elle souriait à Summer. « Je vais bien, je suis un peu perdue… Je ne me rappelle pas la moitié des gens et puis, faut dire qu’ils sont tous là à évoquer leurs situations rêvées alors que j’ai arrêté de travailler pour m’occuper de mes enfants. En plus, mon mari n’a pas pu venir car la première est tombée malade alors il fallait bien que quelqu’un se dévoue » poursuivit-elle avec gentillesse. « Mais je suis contente de te voir… Vous formez toujours un si joli couple tous les deux ! » dit-elle en jetant un petit coup d’œil à Paris qui lisait attentivement les recommandations en cas d’incendie. « Est-ce qu’il va bien ? Cela fait deux minutes qu’il a pas bougé devant l’extincteur » murmura Janice en pointant discrètement Paris du doigt. Ledit Paris poussa un soupire de soulagement en sentant junior se rendormir. Putain, ce n’était pas passé loin qu’il se tape une érection en public ! « Aaah bonsoir Janice ! Comment ça va ? Alors, fille ou garçon ? » demanda-t-il naïvement alors que cette dernière éclatait de rire. « Euh j’ai dit une connerie ? » interrogeait-il Summer, perdu.

   Summer & Paris

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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Oh mais c’est génial !! Depuis le temps que vous souhaitiez avoir un garçon !! Je suis super heureuse pour vous ! » Bien loin de me douter de ce qu’il se tramait pour Paris, j’étais là à profiter de la présence de Janice sans pour autant être un peu déçue de ne plus pouvoir sentir la chaleur du corps de Paris sous mes doigts. C’est dingue n’empêche, comment on se réhabitue vite à des gestes et des sensations pourtant perdues depuis presque 3 ans. Je me focalisais sur Janice, hochant vigoureusement la tête alors qu’elle se disait perdu « M’en parle pas, Samantha vient juste de nous faire son premier show de la soirée et en une minute je suis passé pour la fille la plus ridée de l’université » déclarais-je en riant volontiers parce qu’avec Janice je savais que je n’avais pas à avoir peur du jugement « Et puis, entre nous, c’est quoi cette situation de rêves qu’ils aiment tous étaler ? voiture de luxe ? travail de bureau et contrat à la pelle ??? » je posais une main sur l’épaule de Janice pour lui assurer que moi aussi, malgré mon milieu aisée de départ, je ne trouvais rien de tout cela très passionnant : « En attendant, toi, tes enfants, tu les vois grandir, tu participe à leur vie et on sait toute les deux qu’être mère, c’est un boulot à plein-temps ! » J’étais tout de même déçue de ne pas pouvoir voir le mari de Janice, même si je comprenais les raisons « Oh c’est dommage, j’aurais adoré pouvoir revoir Simon après tout ce temps !! » Puis Janice désigna Paris qui ne m’avait pas suivi et quand je tournais la tête pour observer ce dernier, je fronçais le regard un peu surpris moi aussi « Euh…bah… » je tournais à nouveau la tête vers Janice et haussait finalement les épaules. « Tu sais ce que c’est, les déformations professionnelles. En tant que pompier, il doit s’assurer que tout est sécurisé… » C’est tout ce que je trouvais à dire comme excuse en espérant que ce soit la bonne, quand Paris revenait enfin, un air bizarrement soulagé sur le visage. C’est parce qu’il était rassuré de voir que tout était aux normes de sécurité ou quoi ? Je le regardais, un peu perplexe quand il salua Janice, et reposa la même question que moi tout à l’heure. Janice éclata joyeusement de rire, avant de rassurer Paris « non non rassure-toi ! Je disais juste à l’instant à ta femme que c’était un Garçon ! EN-FIN ! » conclu-t’elle comme si elle se sentait elle-même soulagée d’avoir enfin enfanter un mâle ! « Alors Paris ? tout est en ordre ? aucun risque d’un dysfonctionnement en cas d’incendie au gymnase ?? » demanda-t’elle en faisant allusion à son pied de grue devant l’extincteur. Pour ma part, je profitais de le savoir à nouveau à mes côtés pour tenter de lui prendre sa main dans la mienne et d’entrelacer nos doigts. J’avais besoin d’un contact, et à défaut d’avoir une raison suffisante pour lui caresser à nouveau le dos, j’optais pour un geste plus tendre et discret….quoique, l’envie de marquer son corps me revenait doucement mais dangereusement en tête. « bon alors dites-moi ? Et vous alors, vous en êtes où ? Ça fait combien d’années de mariage maintenant ? Vous avez mis en route le troisième enfant ou pas encore ? » Les questions de Janice étaient légitimes dans le sens où elle connaissait mes aspirations à la grande famille et que je lui avais un jour déclarer que selon moi, l’équilibre parfait était d’avoir 3 enfants, et si possible avec le moins d’écart d’age entre chaque… Seulement, maintenant, je ne savais pas vraiment quoi répondre par rapport à tout cela...Je réfléchissais, m'imaginant dire que le travail de Paris étant plus conséquent qu'avant, on n'avait pas vraiment eu l'occasion de reparler d'un 3ème enfant, mais je n'osais même pas évoquer ce genre de sujet quand on sait que 3ème enfant, il n'y aura malheureusement jamais....

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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Paris n’avait pas écouté un traite mot de leur conversation bien trop occupé à essayer de calmer un début d’érection. Bon sang, il avait l’impression d’être à nouveau dans la peau d’un jeune premier, un puceau qui allait à son premier rencart. En même temps, mise à part quelques rencontres avec sa main droite, junior n’avait pas vu la louve depuis un bon moment. Et puis, ce n’était pas n’importe quelle femme qui se trouvait face à lui : elle, la seule et l’unique, celle qui avait réussi à dompter la bête pour en faire un vulgaire chiot inoffensif. Maintenant la question qu’il se posait était la suivante : comment faire pour survivre à ce week-end en sachant qu’un seul geste de Summer et il était pire qu’un scout ?! Paris n’était vraiment pas au bout de ses peines mais le pire, c’est qu’il s’en foutait. Il ne s’était pas senti aussi vivant depuis des années alors si pour cela, il devait évoquer sa défunte grand-mère, bah, ça fera toujours quelque chose à dire à sa psy.

Calmé, Paris put rejoindre les deux jeunes femmes, s’attirant le fou rire de l’une d’entre elle, sans même en comprendre la raison. « Félicitations ! » lui dit-il avec un sourire sincère. Néanmoins, il le perdit quelque peu alors qu’elle venait à lui demander s’il n’y avait aucun risque de dysfonctionnement. De quoi elle lui parlait ?! Paris jeta un coup d’œil à Summer, l’air de dire : tu m’expliques ce que j’ai raté ; Seulement, cette dernière semblait réellement lui poser la question. « Euh oui je suppose » bottait-il en touche car il comprenait vraiment rien à rien ! Cela ne lui changerait pas de d’habitude ! C’était peut-être une blague d’anciens étudiants d’Harvard ?! Qu’est-ce qu’il en savait ?! Summer vint glisser sa main dans la sienne et ils entrelacèrent leurs doigts. Paris tourna la tête vers elle pour lui sourire avant de se pencher et déposer un léger baiser sur ses lèvres. Il n’arrivait pas à se retenir, c’était plus fort que lui. Il avait besoin de la toucher, de l’embrasser comme s’il revenait d’un désert et qu’il tombait sur une oasis. « Janice, je ne compte pas les années de mariage car il n’y en aura jamais assez à mon goût » dit-il en attirant Summer contre lui pour l’enlacer de son bras, sa main venant automatiquement se poser sur sa fesse. « Pour ce qui est du troisième, on a décidé de prendre notre temps… Ash’ et Caleb sont encore jeunes, on a bien encore un ou deux ans devant nous… j’ai envie de profiter de ma femme avant tout » termine-t-il par répondre avec tellement de facilité qu’il sut qu’il pensait chaque mot. Ils auraient du toujours être mariés, toujours aussi amoureux l’un de l’autre, toujours aussi impatients de passer du temps sans les enfants. « Summer, tu as de la chance d’être marié à cet homme ! Simon, bien que je l’aime et que je l’adore, sa conception du romantisme est de me proposer d’aller chez ma mère les soirs de matchs » rigola Janice et Paris eut un sourire. Cela lui manquait tellement cette vie maritale, même les prises de tête. « Je ne suis pas parfait ! J’ai fait des erreurs qu’il m’arrive encore de regretter aujourd’hui… Est-ce que vous voulez boire quelques choses mesdames ? » changea-t-il de sujet subitement.

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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Paris était revenu vers Janice et moi et la question de cette dernière semblait le surprendre. Pour ma part, je le regardais perplexe, un peu étonnée de voir qu’il ne semblait pas comprendre de quoi elle lui parlait…Ce que je comprenais bien par contre, c’était que tout mon corps et mon être était heureux de le savoir à nouveau près de moi ! Je m’octroyais alors le droit de prendre sa main dans la sienne et d’entrelacer nos doigts, sans imaginer un seul instant que ce geste me ferait bénéficier d’un autre baiser de Paris, tout aussi tendre que les premiers. Je me sentais chavirée…comment pouvait-il être à ce point aussi convaincant ?? je devais me rappeler sans cesse qu’il ne jouait qu’un rôle, mais bon sang, s’il continuait ainsi j’allais finir par vraiment croire qu’il prenait plaisir dans tous ces gestes d’affection. Il s’adressa, après notre baiser, à Janice lui assurant qu’il ne comptait plus les années de mariage alors que moi dans ma tête je me disais avec peine qu’en réalité, je comptais MOI nos années de divorce avec regret. Cependant je feintais le même sourire que Paris qui accompagnait ses paroles de ses gestes, m’enlaçant pour mieux faire courir une main sur ma fesses…encore une fois. Et encore une fois, je me pinçais les lèvres pour réprimer le coupable plaisir que je prenais à sentir ses mains sur moi !

Mon cerveau se mettait alors à réfléchir à deux problématiques : quel mensonge adopté à l’attention de Janice qui nous parlait de mon envie de 3eme enfant ? et quel comportement adopté face à Paris qui faisait naître innocemment les plus grands désirs en moi ! Faire comme lui ? Me retenir parce que je n’avais pas le droit ?? Heureusement pour moi, Paris répondit à Janice, servant un mensonge tout aussi cohérent et plausible que toutes les paroles qu’il a pu sortir jusqu’ici !! C’étaient justement les paroles de trop. Ma main lâchait alors celle de Paris pour mieux retrouver son chemin sous sa veste, dans son dos, reprenant mes précédentes caresses, m’appliquant à être aussi douce que discrète sans pour autant de pas marquer mon territoire sur ce corps qui ne m’appartenait pourtant plus !!

Je redressais la tête, en l’écoutant parler, mes caresses devenant de plus en plus appuyé dans son dos tellement son mensonge me faisait croire n’importe quoi ! j’étais là à me demander s’il pensait ce qu’il disait ? si vraiment, il lui arrivait d’avoir envie de profiter du temps passé avec moi ? Bon bien sûr quand on connait le contexte dans lequel on a vécu ces précédentes années, on se doute bien que ce n’était clairement pas le cas jusqu’ici, mais qui sait ? peut-être à t’il envie d’être avec moi ? et à quel niveau ?? Mon dieu, je ne devrais pas réfléchir à tout ça. Je dois chasser ces pensées de ma tête parce que je vais devenir dingue.

Sans m’en rendre compte pourtant, ma main avec quitter son dos pour s’échouer sur ses fesses que je caressais discrètement. Janice nous parlait et me rappelait la chance que j’avais d’avoir un mari comme Paris, quand soudain, derrière moi, une personne passa bien vite, et s’arrêta qu’une petite fraction de seconde pour me murmurer à l’oreille, d’un ton presque moqueur « Trouvez-vous une chambre ! » Je fronçais le regard, presque surprise d’entendre cette voix sortit de nulle part, et tournais vivement la tête pour observer de qui il s’agissait : Stefan ! Un camarade de ma promo, gay, et super sympa avec qui j’avais passé plusieurs heures à refaire le monde autour d’un café pour mieux parler d’amour et de romantisme après !

Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que Stefan continuait sa route, se tournant tout de même pour m’adresser un clin d’œil et un petit coucou de la main, avant de filer rejoindre un groupe d’amis. Et je réalisais soudain pourquoi il disait cela : ma main ne cachait plus ses actions sur le fessier ferme et plein de mon ex-mari, et lui ne devait pas se cacher non plus vu que je sentais sa main exercé une pression sur mon derrière qui me donnait clairement envie de lui dire de me prendre là, maintenant, sur n’importe quelle surface qu’il voulait ! Paris nuançait alors les paroles de mon amie, mais moi je secouais la tête pour mieux répondre par la positive « Oh Janice si tu savais ! Il n’y a pas un jour où je ne m’estime pas chanceuse d’avoir Paris dans ma vie et d’être la mère de ses enfants ! » Puis, me tournant vers légèrement vers Paris, je posais ma main libre sur son torse et me mettait sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser et lui répondre : « J’ai vu qu’il servait du punch planteur. J’en prendrais bien un verre s’il te plait ?! » quant à Janice, elle répondit « Pour moi, ce sera un soda, je dois reprendre la route malheureusement dans la soirée. Heureusement, je suis toujours sur Boston ! Et puis je me voyais mal laissé Simon géré les enfants tous seul toute la soirée… »
Paris nous quitta pour aller chercher de quoi boire, et moi pendant ce temps là, je discutais tranquillement de tout et de rien avec Janice…