people change a lot (malone&andrea)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'embrasse le front de Louis et quitte rapidement la nursery parce que mon fils, du haut de ses deux ans - enfin presque - a décidé que la nursery c'était vraiment trop cool et qu'il n'a pas besoin de moi aujourd'hui. Je ne travaille pas et on aurait pu passer de longues heures ensemble mais non, il en a décidé autrement. Et je ne peux pas lui en vouloir. Loin de là en fait. Je suis plutôt contente qu'il soit si enclin à venir ici et à y rester quelques heures. Du coup, il est quatorze heures quand je quitte la crèche de l'hôpital et me dirige vers le bayou. Histoire de visiter mais aussi de ne croiser personne que je connais. J'ai besoin d'être un peu seule et de réfléchir à tout. De réfléchir au fait d'avoir croisé Bonaventure dans ce bar il y a deux jours. Et de l'effet que ces retrouvailles ont eu sur moi. Il n'y a plus rien à nier, absolument plus rien... La chaleur est quelque peu étouffante alors j'entre dans un bar et commande un coca cola light. Je m'assois au bar et souris au barman. " Quand mon meilleur ami me disait que j'allais adorer la Nouvelle Orléans... Il n'avait pas tord " Que je souffle doucement. Parce que j'adore déjà cette ville mais le barman face à moi est ... très agréable à regarder. Je suis vraiment nulle en drague et tout ce qui va avec mais peut-être que ça va le faire rire et débuter la conversation... Qui sait ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je suis là, assise sur une chaise haute, les pieds sur le cale pied en train de réfléchir à ma vie et à tout ce qui est en train de changer. J'ai posé mes valises ici depuis moins de quinze jours et ma vie est sans dessus-dessous. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment mais la stabilité que j'avais trouvé à Paris a disparu. Je suis à nouveau un total mess et je ne suis plus seule maintenant. Je dois penser à Louis mais... J'ai laissé mes pensées pour mon fils à la porte de ce bar. Je suis là pour me détendre, pour profiter de la journée et boire un coup. Ou deux. Louis est entre de bonnes mains et sa mère aimerait beaucoup être en de bonnes mains, elle aussi. Je souris largement au barman et me redresse un peu. Ce bar me fait adorer la ville mais surtout le barman. Et je me retiens de lui dire. Ou alors d'avancer que j'espère que tout est aussi agréable ici. " Oui bien sur... " Que je souffle en lançant un léger coup d'oeil à ce qu'il est en train de faire. " Besoin de quelqu'un pour tester ces cocktails ? " Que je demande simplement. Autant service à quelque chose non ? Je pourrais peut-être l'aider à doser ses cocktails à la perfection. Et en apprendre un peu plus sur lui parce qu'il m'intrigue vraiment et je ne saurais dire pourquoi. Quelque chose dans son visage me rappelle quelqu'un mais qui et pourquoi ? Aucune idée...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Quand il me dit que les propriétaires mettent toujours tout en oeuvre pour satisfaire leur clientèle, je souris largement. Ça m'intéresse grandement, je dois bien l'avouer. Mais ce qui m'intéresse aussi c'est qu'ils sont plusieurs à posséder ce bar. si tous les propriétaires sont du même genre que le barman-propriétaire en face de moi, je vais venir plus souvent ici. Pour me détendre mais aussi pour la vue. " Vous possédez ce bar avec des amis ? " Il est clairement plus jeune que moi mais pas tant que ça. Quelque chose dans son visage, dans la forme de sa mâchoire me fait penser à quelqu'un mais je ne sais pas qui. Et quand il me dit qu'il risque de se faire virer s'il m'offre les tests de cocktails, je tire une petite mine. " Oh… Vous n'êtes donc pas le propriétaire… " Mais ça ne me gêne pas. Le pouvoir, ça ne m'a jamais émoustillé. Et sa proposition m'arrache un petit rire. " Moitié prix ? Allez, faisons ça ! " C'est un deal, un vrai deal d'adulte comme on les aime. " Et je dois payer en avance en plus ? Mon dieu, mais c'est que monsieur est dur en affaire ! " Que je souffle en surjouant totalement. Je sors mon porte feuille et pose quelques billets sur le comptoir. Un vingtaine de dollars. De quoi payer quatre cocktails maximum. " Doniya " Que je souffle en attrapant le verre qu'il me tend. Mes lèvres touchent le breuvage offert et je tousse doucement. " La vache ! Vous cherchez à assassiner quelqu'un ou quoi ? Ça manque de sucre pour adoucir la chose… " Que je souffle en me penchant pour attraper en pot, logiquement utilisé pour les cafés. J'ajoute un petite cuillère, remue le tout et replonge mes lèvres. " Bien plus agréable… " Que je souffle lui lui tendant le verre, pour le faire goûter aussi. C'est comme en cuisine, il faut que le créateur goute et se rende compte de ce qu'il fait. " Et toi, tu t'appelles comment ? " J'ai abandonné le vouvoiement. Et si je lui ai donné mon second prénom plus tôt, pour éviter les remarques du type "Andrea… C'est masculin comme prénom", j'espère qu'il me donnera son vrai prénom, lui. Peut-être que ça me rappellera quelque chose, qui sait ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'hausse les épaules avec un léger sourire sur le visage. " Il m'en faudra plus pour me décevoir " Parce que mon petit gars, des déceptions masculines, j'en ai eu des tas et t'es pas prêt pour tout ça. Voilà ce que j'ai envie de lui dire mais je ne le fais pas. Ce n'est pas bien grave qu'il soit le propriétaire ou non. Je veux juste m'amuser, prendre du bon temps, tout oublier. Ouai. Je veux clairement oublier que j'ai peut-être fait la plus grosse connerie de ma vie en quittant Paris et Maxime. Que je vais peut-être devoir me battre pour garder la garde de mon fils. Bref. Parler boisson et comment les améliorer était bien plus intéressant. Et rapidement, alors que je me présentais comme Doniya - mon second prénom - et pas Andrea, il se présente à son tour. " Enchantée Alex… Surnom pour Alexandre, Alexis … ? " Ou peut-être juste une maman qui n'avait pas pu choisir entre tous ces jolis prénoms et en avant pris un "commun". Enfin, avec une racine commune à bien d'autres. Appeler Louis de cette façon ne m'a pris que quelques secondes de réflexions et Maxime a fini par accepter parce qu'il a eu pitié de moi quand il m'a vu souffrir comme pas possible à l'accouchement. Et je tente d'oublier ce moment pour me concentrer à nouveau sur le doux visage de cet Alex. Je vais finir par trouver d'où je le connais. Et sa proposition me prend de court. Je goute le second cocktail, prenant le temps de réfléchir à sa proposition et souris légèrement. " Tu as donc cinq minutes pour me convaincre de venir chez toi. Parce que je suis sûre que pour créer des cocktails, ici est l'endroit idéal… " Ça fait du bien d'être courtisé mais à chaque fois que cela arrivait, les mots de Maitre Winchester me revenaient en tête. Mes actions ont des conséquences et je dois être plus que vigilante avec tout ça. " Ce cocktail est parfait… À cette allure, tu ne vas pas avoir de raison valable pour me faire venir chez toi " Que je souffle, un peu aguicheuse. Pourquoi je fais ça d'abord ? Ah, parce que je suis perdue comme jamais et que l'alcool me monte terriblement vite à la tête, ayant l'estomac vide. Pas très bien tout ça…

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'avais vraiment envie de me laisser aller, de jouer, de me brûler et de voir ce que ça fait, après coup. Vraiment aucune envie de penser aux conséquences, de penser au fait que coucher avec un inconnu - parce que ce n'est pas cinq minutes avec Alex qui font que je le connais - ne me ressemble pas du tout. Je ne peux plus être inconsciente comme ça. Et je ne l'ai jamais été pour tout dire. Mes amies ne cessaient de me dire de profiter, de prendre mon pied et tout ce qui va avec mais je n'ai jamais été capable de le faire. Je le regarde, je l'écoute et je ris légèrement. Oui, il n'aura qu'à s'occuper de moi, on sera beaucoup plus tranquille chez lui… " T'as pas tord… " Il n'a pas tord et je le sais, il le sait aussi. Y a des tas de points positifs à aller chez lui et je suis sûre que ça serait merveilleux. Sauf que lorsqu'il me demande si je viens, je me dégonfle tel un ballon de baudruche. Je ne peux pas me permettre ce genre de comportement. Je lui souris légèrement, finis mon verre et m'appuie sur le bar pour embrasser sa joue. " Ça aurait été avec plaisir mais je peux pas " Que je souffle doucement. Pour des tas de raisons je ne peux pas et la plus importante est : la garde de mon fils. Les mots de Maitre Winchester ne cessaient pas de me couper dans tout ce que je faisais. Et le retour à la réalité me fait mal au ventre. Je traine du pied en sortant du bar et lance un regard à Alex. " À bientôt ! " Je ne doutais pas qu'il lui faudrait moins de dix minutes pour trouver une autre proie. Et c'était aussi ça qui me faisait appuyer des deux pieds sur le frein. Qui sait…