La jalousie s'en mêle

   Danika & Tomas

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Cela faisait déjà quelques semaines que la rupture avec Danika avait été déclaré et Tomas tentait de passer à autre chose. Sa première action avait été de placer sa femme, Ivy, dans un autre hôpital. Il ne pouvait se résoudre à croiser sa jeune amante dans les couloirs. C’était un acte de lâcheté qu’il avait eu bien du mal à expliquer à ses beaux-parents qui ne comprenaient pas sa décision. Comment pouvait-il leur confier qu’il était tombé amoureux d’une autre femme que leur fille ? Et qu’elle était interne dans le même service où était Ivy ? Cela n’aurait fait que les blesser. Aussi avait-il trouvé une excuse plus plausible en expliquant que cet hôpital avait un meilleur médecin, qu’il voulait le meilleur pour sa femme. Après cela, il avait fait en sorte d’oublier Danika, le plus possible. Très terre à terre, Tomas avait supprimé toutes les photos de la jeune femme et avait demandé à Paris, de ne plus lui en parler. Il ne voulait plus rien savoir d’elle. La douleur était trop vive dans son cœur et Tomas n’était pas du genre à faire les choses à moitié. Elle ne voulait plus de lui ? Il ne voulait plus d’elle. Il fallait qu’il se sorte la jeune femme de la tête. Pour cela, il n’avait trouvé qu’une seule chose à faire : travailler. Tomas ne comptait pas ses heures au travail et ramenait même du boulot à la maison pour s’occuper l’esprit. Il était fatigué, cela se voyait à ses légers cernes mais il ne voulait pas se reposer. A chaque fois qu’il fermait les yeux, il revoyait le visage de Danika. C’était affreux, il l’avait dans la peau.

Ce soir-là, il avait donc invité une amie de longue date, qui était de passage en ville. Cela faisait plusieurs mois qu’il n’avait pas pu profiter de la compagnie de Clary et Tomas était bien décidé à tout faire pour passer une bonne soirée avec elle. L’ambiance était légère et il devait bien l’admettre, cela lui faisait du bien de sortir la tête de ses dossiers. Clary était justement en train de lui expliquer ses dernières mésaventures dans l’organisation de son mariage et il était là, à lui sourire, amusé. La pauvre, elle n’était vraiment pas aidée. « j’espère que tu auras ce pasteur pour ton mariage mais je ne doute pas de toi. Tu as toujours su obtenir ce que tu voulais » lui dit-il en posant la main sur la sienne. D’un point de vue extérieur, on aurait pu croire qu’ils flirtaient ensemble mais en réalité, le restaurant était assez bruyant, de sorte qu’ils étaient obligés de se pencher l’un vers l’autre pour bien s’entendre.

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Je sortais enfin de l'hôpital, des semaines juste horribles pour moi. Enfin quand j'y pense j'avais l'impression que c'était toute ma vie qui était un vrai cauchemars, le braquage, Tyler qui était de retour, la mission que j'avais mise en place pour coincé Tyler et surtout pour qu'il finisse en prison. Une mission importante et dangereuse, de toute façon cet homme était dangereux, il me menaçait depuis des mois et des mois, il m'avait frappé et tenu le plus loin possible de ma famille, maintenant il était hors de question que cela arrive à nouveau. Même si cela devait me mettre en danger , je prenais se risque, je n'en pouvais plus de me laisser faire, j'en avais marre d'être vu comme une femme faible. Déjà, je n'avais pas eu le choix de mettre Paris dans la confidence, il devait savoir ce que j'allais faire pendant les prochains jours, je ne pouvais plus lui mentir, surtout à propos de Tyler. Bon à savoir qu'il n'avait pas du tout aimer mon idée, mais je lui avais bien dit que je n'avais pas le choix, il y avait bien trop de charge contre cet homme et la police devait le prendre en action. Donc une fois Tomas partis de la maison et Paris aussi,j'avais fui la ville pour retourner vivre avec Tyler. Même si je passais des heures à pleurer dés que je me retrouvais seule, car oui Tomas me manquait tellement et plus les jours passaient et plus je me rendais compte que je l'avais perdu, peut-être pour toujours. Paris avait bien vu la détresse quand il m'avait retrouvé en pleure et avait essayé de me dire qu'il ferait tout pour garder un oeil sur Tomas.Mais je devais avant tout me concentrer sur Tyler, je n'en revenais pas qu'il faisait parti d'un groupe qui revendait de la drogue et surtout qu'à cause de lui j'avais appris que deux personnes étaient mortes overdose à cause de la mauvaise drogue qu'il refilait aux personnes. Normalement tout devait bien se passer,je devais rester dans mon lit pendant que la police intervenait, mais Tyler avait tout compris et je me retrouvais avec une arme braquée sur ma tête, je connaissais malheureusement cette scène, que de mauvais souvenirs. Et tout s'est passé si vite, la police qui est intervenue et tout à dégénéré, des coups de feu et surtout un. Je recevais une balle dans le ventre.

Mais ce soir je sortais enfin de l'hôpital après 2 semaines hospitalisé dont 3 jours dans le coma pour que mon corps puisse se remettre de tout ça. Et surtout parce que psychologiquement cela avait été le choc. Paris avait eu tellement peur pour moi et j'avais eu le droit à une grosse dispute et il avait raison. Mais en fin de compte j'étais débarrassé de Tyler et plus jamais il ne me ferait de mal. Paris voulait venir me chercher, mais j'avais besoin de rentrer chez moi et me reposer. J'avais un visage fatigué , heureusement ma blessure était cachée par mon vêtement, mais plus peur que de mal, le coma pouvait effrayer, mais le médecin m'avait bien dit que c'était dut à la fatigue et aux épreuves que mon corps avait endurés. Je rentrais dans un restaurant pour me commander un repas à emporter, fallait bien que je mange un peu. Je me retournais en attendant et au loin je le voyais, c'était une blague, je sentais les larmes montées et la colère surtout. Je me dirigeais vers lui d'un pas décidé, la colère prenait le dessus d'un coup. " A ce que je vois tu m'as vite remplacé...Un message que tu as dû oublié et je passe 2 semaines à l'hôpital pour te protéger et voilà ma récompense..." Sous le coup de la colère je venais le gifler, mais je faisais un petit cri de douleur. Pas de geste brusque que le médecin m'avait dit. Je posais une main sur ma blessure alors que les larmes coulaient sur mon visage. Je ne voulais pas rester une minute de plus dans cet endroit.

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Il y a des ruptures qui sont plus douloureuses que les autres mais pour Tomas, c’était bien la première fois qu’il prenait conscience que l’amour était une bénédiction comme une malédiction. Il avait passé toute sa vie sans se douter de combien il était affreux de perdre quelqu’un qu’on aime car il ne pouvait pas se voiler la face plus longtemps : il était amoureux de Danika. Une femme qui ne l’aimait pas malgré tout ce qu’elle avait pu lui dire. Aussi tentait-il de garder la face même si pour cela, il devait se plonger dans le travail, corps et âme. April avait bien tenté de comprendre pourquoi, soudainement, son protecteur avait cessé d’un coup d’un seul, d’être heureux. Il la savait suffisamment intelligente pour comprendre que cela été fini entre Danika et lui. Il était tombé amoureux de la mauvaise personne. Au moins, ce soir, Clary parvenait à le sortir de sa morosité. Il était sincèrement heureux qu’elle épouse Jeffrey. Les trois s’étaient connus sur les bancs de la faculté de droit et si, Tomas avait en quelque sorte trouvé Ivy, ses deux amis, eux, c’étaient trouvé. Ils formaient un beau couple. « Oh oui moi aussi sinon je kidnappe Jeffrey et je l’épouse devant le premier prêtre ou Elvis que je trouverais sur mon passage. Ce mariage a trop longtemps été repoussé, il est plus que temps que je devienne sa femme si tu vois ce que je veux dire » souffla-t-elle avec un sourire timide. « Tu es enceinte ? » dit-il mais Clary n’eut le temps que d’hocher la tête pour lui répondre quand une tornade brune s’abattit sur leur table. « Danika ? » fit un Tomas perturbé avant de se prendre une gifle.

Pour le coup, il ne comprenait pas trop la réaction de son ex-maîtresse. C’était elle qui l’avait éconduit, il était quand même en droit de refaire sa vie même si Clary n’était qu’une amie. « J’ai raté un épisode Tomas ? » demanda-t-elle en les regardant à tour de rôle. L’avocat fit non de la tête avant de se lever. « Tu m’excuses cinq minutes, je dois parler avec elle » grommela-t-il en prenant Danika par le coude pour la forcer gentiment à le suivre jusqu’aux toilettes pour homme qui, heureusement, n’étaient pas occupés. « Je peux savoir ce qui te prend ?! Tu me fais une scène de jalousie alors que c’est toi qui m’a quitté ?! C’est quoi cette histoire de protection, d’hôpital et de message ? Je comprends rien » lui demandait-il d’une voix froide, essayant de paraitre indifférent aux larmes qui s’écoulaient sur les joues de celle qu’il ne cessait d’aimer malgré tout.

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Quand j'avais quitté Tyler je n'avais pas ressenti autant de douleur, mais seulement parce que je me rendais compte à quel point il m'avait de mal pendant tout ce temps. Mais là c'était une tout autre douleur que le ressentais et je ne voulais plus le ressentir, j'avais bien trop souffert dans le passé, c'est pour cette raison que je ne voulais plus tomber amoureuse, mais comme on dit, on ne contrôle pas ses sentiments et ils étaient apparu et c'était montré de plus en plus fort au contact de Tomas. Mais voilà, encore une fois la vie me jouait des tours et j'avais dû le faire souffrir à cause de Tyler, je n'avais pas eu le choix , il fallait que je le fasse, pour mon bonheur et celui de mes proches. Si je mettais Tyler hors état de me nuire, je serais que je pourrais enfin être heureuse. Mais pour ça, il fallait que Tomas puisse me pardonner et vu le silence radio depuis ma mission, j'étais vite venu à la conclusion qu'il ne voulait pas entendre parlé de moi et pourtant j'avais attendu, tous les soirs je m'étais endormi devant mon téléphone en espérant avoir une réponse, mais non rien, juste un silence pesant qui faisait plus souffrir qu'autre chose. Donc oui, là le voir avec une autre femme me mettais hors de moi , surtout quand je voyais ce petit sourire sur son visage, avec moi cela avait été si compliqué pour en avoir. Normalement j'aime avoir le contrôle sur moi , mais là je n'avais pas réussi à le garder. Une gifle, une douleur et je pensais qu'à une seule chose, m'enfuir de cet endroit.

Je ne jetais aucun regard à la jeune femme qui se trouvait avec lui, même si j'étais extrêmement jalouse d'elle. J'allais pour partir , mais Tomas m'attrapais le bras ce qui me faisait grimacer, j'avais encore quelques hématomes un peu partout sur corps, je marquais vite et en plus ça restait longtemps. Heureusement tout était caché par un pull. Et voilà que je me retrouvais en tête-à-tête avec lui dans les toilettes des hommes, endroit très sympa pour avoir une discussion. Je levais les yeux au ciel, non mais c'était une blague, je me rendais compte qu'il n'avait même pas lu mon message. Je sortais mon téléphone de mon sac en cherchant le message que je lui avais écrit avant de le lui tendre sans dire un mot de plus. Et dire que j'avais passé plusieurs minutes à l'écrire en essayant de trouver les mots pour le convaincre que j'étais désolé. Je passais une main sur mon visage alors que je croisais les bras en regardant son visage, c'était fou comme il me manquait, mais je ne pouvais pas me jeter dans ses bras, lui dire tout ce que j'avais sur le coeur, non je restais silencieuse.

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Tomas n’avait rien calculé, il s’était simplement laissé porté par l’instant présent et par son envie de mettre les choses au clair avec Danika. Pourquoi lui faisait-elle une crise de jalousie ? C’était elle qui l’avait quitté, elle qui avait décidé que c’était trop compliqué entre eux, qu’il ne valait pas la peine de se battre. Du moins, elle ne lui avait pas dit cela mais son esprit avait fait cette déduction suite à leur rupture. Comment pouvait-elle lui en vouloir d’essayer d’oublier ? De tout faire pour ne plus penser à elle, pour ne pas être une loque humaine. Tomas avait sa fierté et surtout, il était fatigué de toujours quémander l’affection d’une personne qui ne le lui retournerait jamais. Il avait connu cela avec ses grands-parents, il ne voulait pas qu’il en aille de même avec elle. Sans un mot, elle lui tendit son téléphone portable. Il le prit, ne comprenant pas trop pourquoi. « Je n’avais pas lu le message… C’était… Je ne voulais pas le lire, c’était trop hum.. difficile » avouait-il avec une certaine réticence. Tomas n’était visiblement plus déterminé à se confier à Danika ou à la laisser l’atteindre. Il avait trop souffert après sa rupture. Bon sang, elle lui avait affirmé l’aimer pour mieux lui planter un couteau dans le dos. Il n’allait pas non plus s’infliger une autre douleur cuisante en jouant les amoureux transis qui n’attend qu’une chose : un message de la personne aimée.

Néanmoins, il décida à lire le message, pâlissant à vue d’œil à la lecture du SMS. « Idiote !! » ne peut-il retenir. « Avais-tu perdu la tête ?? Comment as-tu pu croire une seule seconde que tu avais à jouer les justicières en solitaire ? N’avais-tu donc aucune conscience du danger ? Tu crois que j’aurais aimé apprendre tout cela, une fois que tu serais morte ?! » lui demandait-il en perdant quelque peu le contrôle de ses émotions. « Danika, tu aurais du m’en parler, on aurait trouvé une solution tous les deux mais non, vous les Maconahey, vous versez toujours dans les extrêmes. On aurait pu surmonter cela ensemble quitte à simuler la rupture mais j’aurais été là pour te protéger. A la place, tu as préféré me quitter en espérant qu’un je t’aime pardonnerait tout ! » s’emportait-il avant de prendre une grande inspiration, faisant quelques pas pour calmer ses nerfs. « Pourquoi diable les membres de ta famille ne savent pas communiquer ?! Tu imagines ma tristesse, ma culpabilité si tu étais morte ? Tu imagines combien j’aurais été dévasté à l’idée de perdre la seule femme que j’ai aimé sur cette fichue planète ? » termine-t-il par dire en se passant la main sur son visage pour mieux s’approcher d’elle, avec précaution. « Est-ce qu’il t’a fait du mal ? »

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Je m'en voulais tellement de lui avoir caché un si lourd secret, mais c'était pour sa sécurité. J'aurais voulu le mettre dans la confidence, mais je ne pouvais pas, tout comme Paris, lui avait été mis au courant , mais cela avait été tellement dur de le tenir à l'écart et surtout qu'il puisse me faire confiance et à l'inspecteur qui avait travaillé avec moi. Mais pendant tout ce temps Tomas avait été avec moi, c'était une de mes plus grandes motivation. Je pensais avoir une réponse après mon message, mais non rien du tout. Et maintenant que je le voyais avec une autre femme , je comprenais mieux et j'étais encore plus blessé. Et maintenant je me retrouvais en tête-à-tête avec lui dans les toilettes hommes, j'espérais juste qu'il n'y ai personne qui rentre. Et là il venait m'avouer qu'il n'avait pas lu mon message. Sa réponse me faisait encore plus mal , car il avait vraiment souffert à cause de moi. " Tu aurais dû le lire....." Je soupirais en passant une main sur mon visage. Pendant tout ce temps la haine et la colère avait dû l'envahir de quoi le dégouter totalement de moi. Je pouvais le comprendre, vu l'accueil de la dernière fois chez moi, je pouvais comprendre qu'il ne souhaite plus me voir, mais de là à sortir avec une autre femme, je ne le pensais pas du tout comme ça.

Je finissais par lui donner mon téléphone , comme ça il n'aura pas le choix de le lire devant et d'un coup j'avais encore plus peur de sa réaction. J'étais fatigué, contre coup de mon hospitalisation. Et voilà qu'il venait de me traiter d'idiote, je devais m'y attendre, j'allais surement avoir le droit à un sermon, j'avais pris habitude, entre Paris, Malone, Aaron , enfin un de plus un de moins . "Je n'étais pas seule....Et si j'avais conscience du danger, mais je n'avais pas le choix. " Je n'osais même plus le regarder dans les yeux alors que je gardais les bras croiser sur la poitrine. Simuler une rupture, oui cela aurait surement une bonne idée, mais à ce moment-là avec l'inspecteur ça avait été beaucoup trop vite. Je ne voulais surtout pas prendre le risque que la mission tombe à l'eau. Il s'emportait , je devais m'attendre à ce genre de réaction, je ne pouvais pas lui en vouloir. Je savais très bien qu'un "Je t'aime " ne pardonnerait pas tout, au contraire, il n'aura plus confiance en moi. Je ne savais pas du tout quoi lui répondre, j'étais si mal à l'aise. Puis il venait me dire que j'étais la seule femme qu'il avait aimé sur cette planète, ses mots venaient de me faire réagir. Il avait raison, je n'étais qu'une idiote et j'avais pris de gros risques, je m'en voulais et plus jamais je ne me mettrais en danger. Je le laissais dire tout ce qu'il avait sur le coeur, je ne pouvais pas lui en vouloir. Je venais surement de perdre le seul homme qui m'aimait réellement. " J'ai...Reçu une balle , j'ai fini 2 jours dans le coma. Et j'ai reçu plusieurs coups, mais rien de grave. " Bon en fin de compte c'est surement lui qui allait me tuer.

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Il aurait dû lire ce message mais il n’en avait pas été capable. C’était trop dur de lire un énième message de Danika alors qu’il aurait tout donné pour revenir en arrière afin de savourer le peu de temps passé en sa compagnie. « Peut-être » dit-il en détournant le regard. Il n’était plus sur de rien mise à part de ses sentiments. Pour le coup, il aurait bien aimé pouvoir les annihiler le plus rapidement possible mais visiblement l’amour était un sentiment des plus coriaces. Finalement, Danika lui fit lire pour ainsi dire de force et il n’en crut pas ses yeux. Comment avait-elle pu être aussi folle ?! « On a toujours le choix ! » la reprit-il. Aux yeux de Tomas, l’excuse de ne pas avoir le choix ne signifiait rien. On avait toujours le choix même si c’était compliqué. Elle avait pris la décision de tout lui cacher, de ne rien lui dire alors il fallait qu’elle assume son choix. « Tu as décidé de ton plein grès de m’écarter de ta vie tout comme tu avais fait le choix de me dire que tu m’aimais. Tu as encore eu le choix de tout me dire quand je suis venu chez toi mais tu as décidé une nouvelle fois de m’écarter. Par pitié, ne te cache pas derrière cette excuse et assume tes actes » dit-il en fronçant les sourcils. Tomas était avocat, le poids des mots avait de l’importance. Combien de clients lui avaient-il dit : je n’avais pas le choix maître Winchester. Cette excuse ne valait rien. Danika avait pris la décision de les faire souffrir tous les deux et elle y était parvenu avec brio. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle aurait pu mourir sans qu’il n’en sache rien. « Paris était-il au courant ? » demandait-il car il se demandait si son ami lui avait également menti.

Clary devait l’attendre mais malgré cette dispute, il n’avait pas envie de s’éloigner de Danika, encore moins quand elle lui révéla ses blessures. « Rien de grave ?? » répétait-il avant d’avoir un bref rire ironique et sans joie. « Deux jours dans le coma mais ce n’est rien de grave dit-elle. Je vais vraiment finir par croire que tu cherches à me faire perdre le peu de sang froid que j’arrive à conserver » lui dit-il en secouant la tête de droite à gauche. Tomas la regarda longuement, silencieusement. « Mais je suis heureux de te voir debout sur tes jambes au moins, tu es encore vivante » ajoutait-il alors qu’on frappait à la porte des toilettes. Clary passa la tête dans l’entrebâillement de la porte. « Tommy, tout va bien ? » demandait-elle timidement. « Oui, tout va bien. Je suis désolé de te faire attendre Clary » lui répondit-il. « Pas de souci, je vais demander au serveur de reporter l’arrivée de nos plats » dit-elle avant de les laisser à nouveau seuls. « Comment ça se fait que tu rentres chez toi toute seule ? »

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Mais pourquoi est ce que j'avais envoyé ce message, j'aurais dû allé le voir, lui dire tout ce qui se passait. Mais non à ce moment là j'étais loin de la ville et surtout je vivais chez TylerOui je sais que j'aurais dû lui dire cela avant, quand il était venu à la maison, mais j'en n'avais pas eu la force, trop peur de sa réaction et de ce qu'il ferait surtout. Déjà cela avait dur de convaincre Paris de me laisser gérer ça comme une grande , que rien ne m'arriverais. Donc Tomas, le seul homme que j'aimais, il ne m'aurait pas laissé partir. Mais quand je voyais le résultat, je ferais tout pour revenir en arrière, mais c'était impossible et je devais faire face à mes actes et cette fois, mais mauvais actes aux lourde conséquences. "Je sais que tu m'aurais empêché d'y aller. " Je savais que se n'était pas une excuse, de toute façon je ne pouvais pas revenir en arrière et je n'avais aucune excuse à mes actes. J'avais juste voulu faire cela toute seule pour ne pas les mettre en danger, surtout Tomas. Il y avait de la colère dans sa voix et je comprenais que je l'avais surement perdu pour de bon, par ma faute. Je faisais tout pour retenir mes larmes, se n'était pas facile. " Tu crois quoi, que je ne les assume pas. J'ai eu tout le temps d'y réfléchir et je m'en veux. Je sais que j'ai fait du mal à tout le monde...Surtout à toi..."J'avais fait beaucoup de choix dernièrement et souvent des mauvais, ce qui me faisait me remettre encore plus en question. Pourquoi est ce que je n'arrivais pas à avoir une vie stable, sans soucis quoi. Je ne souhaitais que ça, mais non la vie préférait me jouer des tours et moi je prenais de mauvaises décisions. Je ne voulais même pas imaginé le pire si j'étais morte, je n'y avais pas pensé , car je ne me doutais pas que ça se passerait de la sorte. " Oui quand tu es parti il a tout compris, j'ai dut le lui dire en me faisant la promesse de ne rien te dire. " Je savais que je lui avais demandé quelque chose de très dur, d'un côté sa soeur qui risquait sa vie et de l'autre , son meilleur ami qui allait être malheureux alors que sa soeur souhaitait le protéger. "Ne lui en veut pas, tu peux t'en prendre à moi, pas à lui..." Je préférais qu'il me perde moi , plutôt que son meilleur ami, ils avaient déjà eu assez de désaccord, à cause de moi, encore une fois.

Je n'avais pas envie de lui dire les blessures que j'avais , heureusement qu'il ne me voyait pas nue, sinon il allait encore plus me haïr. Mais je n'avais pas envie de lui mentir plus que ça. " J'ai fini dans le coma, car mon corps a subi trop épreuves d'un coup et il avait besoin de se reposer. C'est pour cela que j'ai fait un malaise chez moi la dernière fois. Se n'est pas à cause de la blessure, enfin si un peu, mais il avait besoin de se remettre de tout ce qui m'est arrivé." Je voulais tellement le prendre dans mes bras, le rassurer, mais je n'y arrivais pas, mon corps était comme prétrifié devant lui. J'allais pour lui dire autre chose , mais on frappa à la porte, la femme avec qui il était me revenais en tête. " Tommy? " J'étais surprise d'entendre ce surnom, ils étaient bien plus proches que je ne l'aurais pensé. " Car j'avais besoin de prendre l'air et réfléchir à ce qui m'arrive en ce moment....." Braquage, mon histoire avec Tomas, Tyler, hospitalisation, enfin des épreuves aussi dures à surmonter les unes que les autres. "Enfin je ne vais pas te déranger plus longtemps, ta petite....Amie t'attends. " Rien que de dire ses mots me faisaient encore plus mal. Je tendais la main tremblante. " Je peux reprendre mon téléphone s'il te plait, je dois rassurer Paris , il va s'inquiéter. "

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« Bien sûr que j’aurais tout fait pour t’en empêcher » protestait-il comme un cri du cœur. Danika s’était mise sciemment en danger et Paris avait cautionné cela ? Pour le coup, Tomas avait bien envie d’aller l’engueuler et qui sait, lui en coller une. Avait-il perdu la raison pour laisser sa petite sœur se mettre en danger de la sorte ? Elle aurait pu mourir. Cette famille n’en faisait qu’à sa tête, cela en devenait affligeant. Au moins, elle était devant lui, peut-être pas tout à fait saine mais au moins elle était sauve. Son ancienne maîtresse semblait s’en vouloir du mal qu’elle lui avait causé et une part de lui, souhaitait lui pardonner. Le problème c’est qu’il avait réellement mal pris l’aveu de son amour pour mieux le quitter. Sans même le vouloir, Danika lui avait fait vivre le pire des scénarios : croire qu’il pouvait être aimé. « J’ai pensé que tu t’étais moqué de moi, que tu m’avais simplement dit que tu m’aimais parce que je t’avais fait pitié peu avant le verdict » admit-il. Comment aurait-il pu croire le contraire ? Cela faisait des années qu’il s’imaginait ne pas être digne d’être aimé. Le cas de Paris revint sur le tapis et Tomas croisa les bras contre son torse, l’air maussade. « Ton frère n’est qu’un crétin et crois-moi, je pèse mes mots mais je ne peux rien te promettre, vous me donnez envie d’en prendre un pour taper sur l’autre » grommelait-il avant de soupirer.

La tension commençait peu à peu à s’évacuer mais l’inquiétude persistait. Elle avait été dans le coma à croire que toutes les femmes qu’il approchait, finissaient par jouer les belles au bois dormant. Clary arriva sur ces mots et bien sûr, Danika se fourvoya complétement concernant leur relation. Tomas hocha la tête avant de lui remettre son téléphone portable. Devait-il la rectifier ou contraire la laisser dans le doute ? Non. Il ne pouvait pas sciemment lui faire du mal, même pour se venger. Il n’était pas ainsi. « Clary n’est pas ma petite-amie. Nous sommes amis depuis des années, nous avons simplement profiter de sa venue à la Nouvelle-Orléans pour nous revoir. Elle va se marier et elle attend un bébé. Pensais-tu que je serais capable de collectionner les maîtresses ? » lui demandait-il en se demandant s’il devait être heureux de sa jalousie ou s’il devait s’en sentir vexé. « Tu m’obsèdes bien trop pour que je puisse m’intéresser à une autre femme »

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J'avais appris à connaitre Tomas et donc je savais qu'il aurait tout fait pour m'empêcher de faire cette petite mission, voilà pourquoi je ne lui avais rien dit, déjà que cela avait été dur de convaincre mon frère de me laisser partir, heureusement que j'avais pu lui envoyer des messages, tous les jours, je n'avais pas eu le choix. Mais Tyler m'autorisait à garder contact avec ma famille, donc cela allait, mais avec Tomas cela aurait été beaucoup plus compliqué. J'étais touché par ses paroles , car au fond s'il agissait de la sorte c'est parce qu'ils avaient eu peur pour moi, donc je ne pouvais pas lui en vouloir. " Voilà pourquoi je ne t'en ai pas parlé. " En tout cas j'allais devoir en parler avec Paris, je voyais bien dans le regard de Tomas qu'il était en colère à la fois contre moi , mais aussi contre Paris. Et pourtant cela avait été dur pour lui, je le sais bien et tout le stress qu'il avait accumulé pendant ses quelques jours, il s'était relâché une fois réveillé, je l'avais laissé s'énerver contre moi avant de pleurer dans ses bras. Je sais qu'il n'allait pas me pardonner tout de suite, je lui avais fait beaucoup de mal et en plus c'était juste après que je lui ai dit que je l'aimais, qu'une personne pouvait enfin l'aimer, je m'en voulais tellement que ça se soit déroulé comme ça. " Tu me connais mal alors, c'est blessant que tu aies pu croire que j'ai ce genre de pensée. Si j'ai dit que je t'aimais c'est parce que je le pensais. Jamais je ne te prendrais en pitié, encore moins sur se sujet-là, pas après ce que tu m'as révélé avant le procès. "

Je voulais détendre un peu la situation pour qu'il arrête de s'énerver, je n'aimais pas le voir comme cela, je préférais au contraire le rassurer, lui montrer que j'allais bien, enfin c'était un grand mot. Une fois rassuré, j'entendais son amie arrivé et là tout de suite la jalousie prenait le dessus et je ne voulais qu'une seule chose, partir, je n'avais pas envie de les voir plus longtemps ensemble. Je reprenais mon téléphone prêt à partir, mais il venait me dire que Clary n'était qu'une amie, je ne sais pas pourquoi, au fond de moi j'étais rassuré. Je me retournais en m'adossant à la porte. "Elle en a de la chance! Non je ne te voyais pas collectionner les maîtresses, mais pour m'oublier... Je ne sais pas..." En fait je n'osais pas avouer que j'étais jalouse en fait. Ses aveux venaient me faire rougir, je ne savais pas trop comment réagir. " Et toi tu hantes mes pensées... Je suis désolé de t'avoir fait du mal. " Je comprendrais qu'il ne veuille plus me voir ou prendre son temps pour avoir confiance à nouveau en moi.