« Retour sur le lieu du délit »

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« Retour sur le lieu du délit »

avec Andrea Cermolacce

Elle ne nia pas qu'il était beau gosse et elle en profita même. Mais Malone avait de la répartie et sa réponse ne se fit pas attendre. « Si tu me fais une gâterie lorsque j'ai terminé, je le ferais avec plaisir » Il lui adressa un sourire coquin ainsi qu'un clin d'oeil. Malone détestait vers les courses et avec sa blessures, il profitait de la gentillesse de ses soeurs pour les faire à sa place.Mais pour une gâterie il serait prêt à faire un effort sans aucun doute. Mais elle semblait toujours le voir comme le gamin qu'il était des années avant. « Le petit Maconahey a bien grandi n'est ce pas ! » Et il n'avait pas la même tronche et surtout, il avait nettement plus d'expérience avec les filles. « Mais tu pourrais encore une fois prendre ton pied ! » Même en sachant qui il était, elle pourrait alors se contenter de savourer chaque plaisir de ses coups de langues, ses coups de reins. En plus, le petit était à la crèche donc pas de culpabilité pour cela. En tout cas, il suffirait d'un mot de sa part pour que Malone la prenne ou elle le voulait. « Je vais te faire une confidence, tu l'est depuis que j'ai été en âge de me masturber » Et il lui passait les détails mais c'est vrai qu'avant d'être un beau gosse et d'avoir autant de succès avec les filles, il passait du temps devant des magazines cochons, sur des sites pornos ou en rêvant à des filles sublimes. Andrea faisait partie de celle-là et il ne comptait pas le nombre de faire où il avait imaginé que c'était sa bouche sur son sexe. Alors oui, elle avait été un fantasme dans son adolescence et maintenant, elle était encore plus magnifique et ses performances au lit était dignes de ses rêves les plus fous.

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Je regarde Malone droit dans les yeux, un peu sur le cul, ne sachant pas trop quoi lui dire. Come on Andrea, il faut que tu répondes quelque chose à ça ! Et sans être trop perverse. Non mais sérieusement, il croit que je me prostitue pour mes courses ou quoi ? Et là, une idée me vient. " Tu préfères le pain au chocolat ou le chausson aux pommes ? Je dois en avoir au congélateur " Que je lance, avec un large sourire. " C'est bien de ce genre de gâterie dont tu parlais hein ? " Que je lui demande, moqueuse comme jamais. Allez, t'es peut-être beau mon grand mais tu es le petit frère de mon meilleur ami. Il n'avait pas tord quand il disait que si j'avais su, il ne se serait jamais rien passé. Et je ne me gênais pas pour lui dire une nouvelle fois. " Il a bien grandi le petit Maconahey et il a du répondant maintenant ! " Malone n'avait jamais été du genre à se taire et à faire profil bas - de ce que je me souviens du moins - mais tout est bien différent maintenant. Il fallait que j'efface l'image du gamin de ma tête, mais c'est bien trop difficile. Et alors que j'attendais une simple réponse venant de lui, il m'offre du grand Malone ! Et j'en suis presque choquée. " Malone ! " Que je souffle en lui faisant signe de parler moins fort. On est dans un lieu public bon sang ! " Ça me touche, vraiment. Enfin, en quelque sorte " que je lance. Non parce que savoir qu'il s'est touché en pensant à moi… Non non noooon ! " J'espère que t'as bien profité de la vue alors parce que c'était vraiment histoire d'une fois " Que je finis par dire. Je n'allais pas retenter l'expérience, je ne suis pas folle. Je bois une gorgée de ma boisson et tente de me cacher devant le mug. Mes joues sont rouges, je n'en ai aucun doute. " Comment tu veux que j'te regarde dans les yeux maintenant sérieusement ? " Je ris légèrement. Mais pas trop non plus. Parce que ça me gêne, vraiment. Beaucoup.

ps ; je suis désolée, je suis partie en vacances et j'avais juré avoir posté une absence mais non du coup, me revoilà

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avec Andrea Cermolacce

Malone ne savait pas trop si elle était amusée de la situation ou si elle était vraiment embarrassée. En même temps, il ne se posait pas trop la question. Il sentait bien qu'il n'avait aucune chance de la mettre à nouveau dans son lit mais il ne lâcherait pas l'affaire tant qu'elle ne l'aurait pas clairement envoyé chier. Il était du genre têtu surtout qu'il était persuadé qu'elle avait pris son pied, il était aussi persuadé que s'il ne s'appelait pas Malone Maconahey, elle lui aurait re sauter dessus sans se poser de questions. Il ne pu s'empêcher d'avoir un sourire ironique au coin des lèvres alors qu'elle tentait de sauver les apparences lorsqu'il parla de gâterie. Il pensait très clairement plutôt à sa langue sur son engin mais elle l'avait bien compris. Elle était assez douée en sarcasme. « Oui bien évidemment, de quoi je pourrais parler d'autre » Elle le voyait toujours comme un gamin mais il avait 26 ans, il était devenu un beau gosse avec beaucoup d'expérience alors pourquoi est ce qu'elle ne pouvait pas aller au delà ? « J'ai pas que du répondant dans les paroles, je me débrouille pas mal aussi au lit » Oui, il ramenait toujours tout au sexe. Il pouvait se montrer lourd et en général lorsqu'il sentait qu'il n'y avait plus de possibilité, il s'arrêtait. Pas toujours à temps pour ne pas faire fuir sa proie. « Quoi ? » Il fit le mec un poil scandalisé. « Alors quand je te mens, cela ne convient pas, quand je suis sincère non plus. Vous êtes vraiment trop difficile vous les femmes. » Il ne pu cacher un petit sourire en coin. « Alors ferme les yeux, ce sera peut-être plus simple. »

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Je lève les yeux au ciel avec un sourire sur le visage. Malone, c'est l'interdit. C'est le petit frère de mon meilleur ami et c'est aussi le mec avec qui je me suis envoyée en l'air juste parce que j'avais décidé de vivre. Et même si je m'en suis voulue quand j'ai appris son identité, je ne peux pas me flageller pour cela. J'ai pris mon pied, on a passé du bon temps et voilà. C'est comme ça. Je dois faire avec et arrêter de vouloir me giffler dès que je ris à l'une de ses blagues ou le remballe gentiment. " Malooooooooone… Arrête deux minutes. Je vais finir par croire que t'es bon qu'à ça " Que je ronchonne. Je sais très bien qu'il a des tas d'autres qualités. " Ou alors que c'est tout ce que tu veux avec moi : t'envoyer en l'air " Pas que je cherche autre chose avec lui. Mais il y avait tellement plus. Peut-être qu'on pourrait être amis, potes qui déconnent ensemble devant un film de temps en temps. Pas la version Netflix and Chill, bien entendu. Mais sa sincérité, sa facilité à déconner et parler de tout et de rien - surtout de sexe ok - me fait rire. Avec lui, je ne suis plus une jeune maman qui vient de chambouler sa vie ; je suis une jeune femme qui croque la vie à pleine dent. " Ok et tu vas me faire quoi si je ferme les yeux ? " Que je demande en fermant les yeux, un peu sur un coup de tête mais aussi pour lui montrer que je ne suis pas qu'une rabat-joie. " Et je les rouvre à quel moment ? " Que je demande en attendant patiemment dans mon siège. La vue, c'est quelque chose que j'espère en jamais perdre. J'ai déjà beaucoup perdu, je pense qu'on va donc me laisser tranquille là dessus. Et là, les yeux fermés, j'attends un geste, un mouvement, une parole de Malone. En espérant qu'il ne m'a pas planté comme une idiote…

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avec Andrea Cermolacce

« Au moins, tu reconnais que je suis bon là dedans. » Non, c'était impossible pour lui de parler d'autres choses. C'était son sujet préfér et encore plus lorsqu'il était face à une femme qui l'excitait. Parce qu'il faut bien avouer qu'Andrea était séduisante et encore plus depuis qu'ils avaient eu un premier rapport. Le fait qu'elle semblait aussi se battre intérieurement entre le pour et le contre de recoucher avec Malone la rendait encore plus attirante. Et ce petit jeu lui plaisait même s'il espérait que cela ne reste pas un jeu. Il n'avait pas perdu l'objectif de la mettre encore dans son lit. « C'était plutôt ben la première fois alors pourquoi se priver ? » Qu'elle lui donne une raison valable et il arrêtera. Mais l'excuse de Paris, du fait qu'il était le jeune frère de son meilleur ami n'était pas une excuse valable aux yeux de Malone. « Et puis, le rôle de meilleur ami est déjà pris et Paris est pas très partageur. » quoi que cela ne l'intéressait pas d'être le meilleur ami d'Andrea. Ami à la rigueur pourquoi pas, au même titre que Summer. Mais il n'envisagerait cette possibilité que lorsqu'il n'aurait plus aucune chance de coucher avec elle. Il l'invita alors à fermer les yeux mais jamais il n'aurait imaginé qu'elle le ferait. Apparemment, elle avait décidé d'arrêter de se battre avec sa conscience. « Tu les rouvrira quand je te le dirais. » Il se leva avant d'aller se placer derrière elle. « Imagine que tu es sur une plage déserte, au milieu de nulle part avec juste le bruit de l'eau. Tu sens une brise légère sur sa nuque qui te fait frissonner. » Il se pencha alors vers son cou pour souffler doucement sur sa nuque. Lentement, il se déplaça et remonta un peu en direction de son oreille.

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En même temps, pourquoi est-ce que je mentirais sur les qualités de Malone au lit ? Il avait fait son job et même mieux que ça. Un voyage au septième ciel qui m'avait fait oublier tous mes problèmes et ça avait été agréable, je peux au moins lui donner ça. Pourquoi se priver ? J'avais des tas d'arguments à lui donner. Se laisser aller c'est baisser ses armes et se faire du mal. Et puis, il y a Bonaventure. Et je me sens carrément couple de jouer à la con avec le jeune Maconahey alors que mon coeur est pris. Mais ça fait toujours bien de se sentir courtiser, aussi égoïste que cela puisse paraître. " J'ai quelques obligations qui m'empêchent de me laisser aller, c'est tout " Andrea et l'art de tenter de noyer le poisson. Je n'ai pas envie de parler du fait que je suis amoureuse d'un autre et que ça ne serait clairement pas réglo pour lui, pour moi et pour Bonaventure de craquer une nouvelle fois. Mes erreurs, j'évite deles répéter. Une jolie erreur mais ça s'arrête là. C'est un mot qui devrait toujours être au singulier : une erreur. Et comme pour me débarrasser de toutes ces pensées, je décide de fermer les yeux et d'écouter Malone. Je ne sais pas à quoi m'attendre mais je décide de jouer le jeu. Sauf que lorsqu'il se place derrière moi, que son souffle caresse ma nuque, je sursaute et tourne rapidement la nuque vers lui, les yeux grands ouverts. " Tu me fais quoi là Malone ? On est dans un lieu public et tu te souviens plus de notre petite conversation au café ? " Que je demande en fronçant les sourcils. Je lui avais demandé de n'en parler à personne, d'être discret et il est loin d'être discret là. " J'essaye de ne pas commettre d'impair pour ne pas permettre au père de Louis de me retirer sa garde. Je perdrais pas la garde de mon fils pour un orgasme de temps en temps " Que je lâche en le regardant droit dans les yeux. Dans d'autres circonstances… Mon dieu qu'on s'amuserait et qu'on ferait grincer tous les meubles de mon appartement. Mais je ne suis pas seule. J'ai un fils à protéger et mettre les choses au clair avec Malone semble de mise. Buzzkill puissance 10 000, je l'accepte. Mais je fais ce qu'il faut pour mon Loulou.

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« Retour sur le lieu du délit »

avec Andrea Cermolacce

« Oui je m'en souviens » Il soupira avant de retourner s'asseoir à sa place. Dans son souvenir, Andrea était plus joviale, plus joueuse aussi. Là, elle était limite chiante et inintéressante. « Alors viens on va à l'hôtel ? » C'était une tentative désespéré mais il savait parfaitement qu'elle refuserait. D'ailleurs même lui dans le ton employé, il n'y avait aucune conviction. Tant pis. Ils avaient pris leur pied et cela s'arrêterait là. Cela ne l'empêcherait pas de l'apprécier comme la meilleure amie de son grand frère. « Bon ok, c'est bon, j'ai compris, je lâche l'affaire » C'était pas simple de se dire qu'il ne recoucherait pas avec la demoiselle mais c'est comme cela. « Je voudrais pas que le père de ton fils te voit prendre un café un beau gosse. Je devrais peut-être y aller. » Forcément, il était vexé comme à chaque fois qu'il se prenait un râteau. Il ne savait pas si c'était le fait qu'il soit lui et si le père de son fils était un excuse ou non.

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