My dear cousin

   CAMERON & KATHERINE

   My dear cousin

Katherine était une femme prévoyante et s’occuper des cadeaux de Noël à la dernière minute, dans la cohue générale, très peu pour elle. Et puis, l’idée de se plonger dans quelque chose d’agréable, de festif voire d’innocent lui faisait le plus grand bien surtout après ces dernières semaines riches en drame. Sa seule tristesse avait été lorsqu’elle avait commencé à faire la liste des personnes à qui, elle offrir un présent et qu’elle avait dû rayer le prénom de son frère qui lui était venu spontanément. Ce serait le premier Noël sans Nicholas et la vétérinaire se demandait même si sa mère serait présente. Un soupire lui échappât et elle tentât de mettre sa tristesse au second plan. Elle avisât alors la haute silhouette d’un homme brun qui marchait d’un bon pas dans les rayons du supermarché. Cameron, son cousin par alliance. Aussitôt, un grand sourire étirât les lèvres de la jolie brune qui se hâtât de le rattraper.

_ « Tiens donc, le capitaine cousin dans les rayons d’un supermarché. Ma cousine t’a puni pour que tu t’occupes de la corvée des courses ? » le taquinât-elle en lui faisant la bise.

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   CAMERON & KATHERINE

   My dear cousin

_ « Enfin un homme qui a compris que cela ne sert à rien de se mettre en travers de la volonté d’une femme » s’exclamât-elle avec une moue mutine.

Katherine n’était pas une grande féministe. Elle militaire pour certaines causes mais en trouvait d’autres complétement ridicules. Elle n’avait d’ailleurs pas du tout adhéré à tout le cirque de #metoo simplement parce qu’elle savait que les femmes n’étaient pas toutes blanches dans certains cas. Elle détestait par-dessus tout les chasses aux sorcières et les lynchages publics. Bien sûr, elle exécrait le fait que certains hommes usent et abusent de leurs pouvoirs sur certaines femmes. C’était un crime qu’il fallait dénoncer et condamner mais elle craignait surtout qu’à présent, les hommes et les femmes ne sachent plus communiquer. L’amour pouvait partir de rien même d’une drague maladroite voire un peu lourdingue. Enfin, là n’était pas le sujet.

_ « On fait aller, je tiens le coup même si certains jours ce n’est pas facile mais comme tu vois, je me suis décidée cette année à faire en sorte que Noël ne soit pas si triste. C’est le premier que l’on fêtera sans Nicholas et avec les problèmes de maman, je me suis dis que c’était mieux si je m’étais tout ça de côté pour simplement me concentrer sur l’aspect festif et toi, comment va la petite famille ? »