Naissance imminente

Oleg et Krytal étaient arrivés à l'hôpital. Rapidement, la jeune femme avait été prise en charge par les médecins. Oleg était restés dans les couloirs de l'hôpital assez inquiets. Il portait sa tenue de cirque : un collant moulant, un débardeur. Il avait eut le temps d'attraper une veste tout de même, histoire de ne pas attraper froid mais c'était tout. Faut dire que lorsque la demoiselle s'était tenu le ventre, la situation d'urgence n'avait laissé aucun doute et le russe n'avait pas eut envie de perdre de temps avant de conduire la demoiselle jusqu'à l’hôpital. Et maintenant, il attendait. Il n'était pas le père et il n'avait pas eu le droit de passer la porte. Et du coup, il s'inquiétait. Il n'avait même pas une ou deux pièces pour s'acheter un café ou une boisson. Alors il tournait en rond, encore et encore. Jusqu'à ce qu'un médecin arrive à lui. « Madame Wilson vous attend. » Il ignorait comment elle allait. Il suivit alors le médecin avant d'entrer. « Krys comment tu te sens ? » Il s'était rapproché d'elle et avait déposé un baiser sur son front. Elle n'avait pas encore accouché mais cela semblait imminent.

Je n'avais même pas fait attention au trajet jusqu'à l'hôpital, une chose était sûre, Oleg avait le don de conduire assez vite mais heureusement j'étais sur le point d'accoucher et surtout j'avais peur, c'était encore un peu tôt je n'étais qu'à une semaine du terme et ça me faisait paniqué. Heureusement qu'Oleg avait été là même si quelques minutes avant on c'était disputer, mais là je n'avais plus envie de penser à cette dispute, ce que je pensais c'était que j'allais avoir mon bébé et surement toute seule. En arrivant à l'hôpital j'aurais voulu qu'Oleg reste à mes côtés, je n'avais même pas le temps de leur dire que le père ne faisait plus partie de ma vie. On venait m'installer dans une chambre en venant me faire une péridurale, la sage-femme venait me rassurer en me disant que tout se passerait bien, que le bébé allait bien et que j'allais l'avoir aujourd'hui. Cela me faisait peur, je me retrouvais toute seule dans la chambre, j'avais demandé à faire venir Oleg en espérant qu'il ne soit pas partis, après ça aurait été possible alors que je prenais un peu de temps pour penser à notre dispute, la douleur commençait à se calmer un peu. Enfin je sais que ça n'allait pas durer vu que j'allais bientôt accoucher. Et d'un coup la porte venait s'ouvrir. « Krys comment tu te sens ? » Il venait déposer un baiser sur mon front comme si que nos paroles avant cette douleur avaient disparu. " Tu n'es pas partis? " Car oui j'avais toujours eu cette peur de me retrouver toute seule dans ce genre de situation. Par moments je faisais une grimace quand je sentais une contraction arrivée.

Elle était réveillé. Bon, clairement, elle n'était pas au meilleur de sa forme et il pouvait lire la douleur sur son visage. Il savait que l'accouchement n'était pas une partie de plaisir mais il aurait voulu être préparer avant de devoir vivre cela avec une femme. Normalement, on a minimum neuf mois pour l'envisager. « Non, je voulais être sûr que tu allais bien » Parce qu'il s'inquiétait pour elle, parce qu'il ne voulait pas la laisser seule dans un moment comme celui-là. « Mais si tu veux, je peux m'en aller » Putain mais quel con, il n'avait aucune envie de partir, il avait juste envie de s'asseoir à côté d'elle, de la prendre dans ses bras, de l'embrasser mais il se sentait tétaniser devant cette femme. Lui, le russe, tellement sûr de lui, qui ne doutait de rien, il devenait tellement petit devant Krystal.

Il était bien là en face de moi alors que je pensais me retrouver toute seule pour affronter ce moment qui allait être à la fois dur mais aussi beau une fois que j'aurais ma fille dans mes bras. J'avais si peur, mais sa présence arrivait à me rassurer, je faisais un léger sourire quand il venait me dire qu'il voulait s'assurer que j'allais bien , ça prouvait alors qu'il tenait à moi j'étais vraiment touché par ses paroles. Mais quand il venait me dire qu'il pouvait s'en aller je venais lui attraper la main. "Non reste s'il te plaît..." Dans cette situation j'avais besoin de lui, de sa présence, je ne voulais vraiment pas être toute seule et si je devais choisir une personne c'était lui car oui, c'était cet homme qui arrivait à faire battre mon coeur, c'était le seul homme qui c'était soucier de mon bébé dernièrement. "Je ne veux pas être toute seule... J'ai peur Oleg. " Oui j'avais un peu moins de neuf mois pour me préparer à cette naissance, mais la peur était toujours présente en moi, j'espérais être une bonne mère.Je venais à nouveau grimacer en fermant les yeux pour me concentrer sur cette douleur, encore une contraction, elles étaient de plus en plus rapprochées.  

« D'accord je reste » Il n'attendait que cela et il voulait partager ce moment avec elle, être là pour elle et la soutenir dans cette épreuve. « Tout va bien se passer, ne t'inquiète pas » C'était facile à dire mais il n'était pas des plus rassurés non plus. Elle semblait souffrir et lui, il ne pouvait rien faire que de lui tenir la main. C'était assez frustrant comme moment malgré tout. Et puis, tout s'accéléra au moment où un infirmière entra dans la pièce. Elle examina rapidement Krystal avant de décréter que c'était le moment. Le coeur d'Oleg s'emballa et on voyait bien la panique dans ses yeux. Comment pouvait-il se retrouver ici en face d'une femme prête à accoucher, une femme qu'il ne connaissait presque pas, un bébé qui n'était pas le sien. Il commença à faire les cents pas dans la pièce, le regard perdu dans le vide, les bras qui bougeaient. Il ne savait pas quoi faire. Rester le terrifiait mais il ne pouvait pas laisser Krystal ici pour vivre ce moment toute seule. Les infirmières continuaient à s'activer auprès de la demoiselle pour la préparer pour l'accouchement. « Je crois que le père est un peu paniqué » Il ne releva même pas. En fait, il ne se rendait pas compte de tout ce qu'il y avait autour de lui. Il se sentit tomber et il se raccrocha au mur. C'était vraiment trop d'émotions. Lui qui était habitué depuis tout petit à gérer la pression du public, à aimer ses moments là, aujourd'hui, ce n'était pas pareil.

Je voulais qu'il reste et surtout ne pas me retrouver toute seule dans cette situation. Oui je m'étais habitué au fait que je serais toute seule mais maintenant que le moment était arrivé j'avais peur, peur de comment ça se passerait et encore plus peur d'être une mauvaise mère. "Ne me laisse pas toute seule surtout. " Je me raccrochais à lui, à ses paroles, sa main dans la mienne, c'était bien le seul en qui j'avais entièrement confiance et que je voulais à mes côtés maintenant. Je grimaçais de plus en plus alors que les contractions se rapprochaient. C'était le moment et pourtant je n'avais pas envie, je n'étais pas prête, pas tout de suite. Je laissais les infirmières m'aider à me placer en m'expliquant bien comment ça se passerait. J'écoutais les infirmières, tout leur conseil. Puis je tournais le visage vers Oleg en entendant la sage-femme dire que c'était le père. Je n'avais même pas le temps de lui répondre que je voyais Oleg faire un malaise, je me redressais inquiète pour lui. " Oleg... Oleg qu'est ce que tu as." La panique prenait le dessus alors qu'une sage-femme allait voir Oleg pour l'aider alors que je faisais un cri de douleur, oui c'était le moment le bébé était en train de sortir. Je venais me rallonger en me tenant au lit alors que la douleur montait de plus en plus mélanger à la peur. On me demandait de pousser, trop de choses se passaient dans ma tête, j'étais inquiète pour Oleg, peur de voir ce bébé venir au monde, beaucoup trop de choses. Je fermais les yeux en me concentrant sur les contractions, je ne pouvais pas faire marche arrière.

La sage femme s'approcha de lui pour voir comment il allait. Il s'était rattrapé au mur et sa tête commençait à tourner un peu moins. Il devait absolument se ressaisir, il devait être là pour Krystal. On lui tendit un verre d'eau qu'il avala d'une traite. Il venait de retrouver des couleurs. Son coeur avait cessé de battre aussi fort et son rythme cardiaque redevenait sensiblement normal. Il regarda autour de lui pour voir Krystal, allongé et il pouvait lire la douleur sur son visage. Il s'approcha d'elle avant de lui prendre la main. « Je suis là » Il l'aidait autant qu'il le pouvait en lui permettant de lui serrer la main autant qu'elle le voulait. Il aurait voulu faire plus. Et puis, un cri de bébé finit par se faire entendre.

Oleg venait de faire un malaise, non mais ce n'était pas le moment. Le mec il faisait ses acrobaties devant vla le monde et là il perdait connaissance. Non pas maintenant, j'avais besoin de lui, je sentais les contractions se rapprocher de plus en plus, les femmes sages me mettant en place pour accoucher et je commençais à pousser comme elles me demandaient de faire, mais c'était dur tout seul. Jusqu'à ce que d'un coup je tisse une main attrapée la mienne, j'ouvrais les yeux et je tombais sur le visage d'Oleg, il était enfin près de moi. Je serrais sa main en le regardant. Je ne sais pas pourquoi mais sa présence me permettait de me concentrer et je faire tout ce qu'on me demandait de faire, pousser encore te encore alors que je cherchais à retenir les petits cris de douleur, une épreuve à la fois douloureuse mais aussi j'avais hâte que ce bébé soit là. Et d'un coup j'entendais le cri de mon bébé alors que les femmes venaient poser le bébé sur mon ventre en le couvrant d'une serviette en se tournant vers Oleg. " Vous voulez couper le cordon . " Je ne faisais même plus attention à quoi ce soit alors que je posais mes mains autour de ma fille, une merveilleuse petite fille, une larme coulait sur mon visage. Il y a quelques minutes j'avais peur de la venue au monde de ma fille, mais plus maintenant. " Tu es belle ma fille, tellement belle. " Je faisais un sourire en tournant le visage vers Oleg pour croiser son regard. "Merci d'être là Oleg, merci d'être resté." Je faisais un sourire sans quitter son regard, le mien rempli d'amour mais pour qui, cet homme énigmatique ou ma princesse. j'étais totalement chamboulé. Je venais attraper la main Oleg pour la garder dans la mienne tout en tenant ma fille contre moi.

« Euh oui ! » Oleg ne s'était pas du tout attendu à cette question et surtout il n'aurait pas pensé devoir faire cela aussi tôt. Il était complètement perdu au fond de lui même. Il était partagé entre plusieurs sentiments. Celui de ne pas être à sa place, de n'avoir rien à faire ici. En même temps, il venait d'assister à l'accouchement d'une femme qu'il avait embrasser qu'une fois à la sauvage et avec qui il n'avait jamais couché. Qu'est ce qu'il foutait ici. Mais en même temps, il ne voudrait être ailleurs pour rien au monde. C'était tellement merveilleux de voir cet enfant arriver dans ce monde. C'était tellement magnifique de voir le bonheur dans les yeux de la maman, de voir ce moment de rencontre entre ces deux êtres. Il se sentait empli d'une joie indescriptible et son sourire était sincère. Il eut du mal à détacher son regard de l'enfant pour couper le cordon. Il ne voulait pas briser ce oment entre la mère et sa fille et il se contentait d'observer, un peu en retard. Jusqu'à ce que Krystal s'adresse à lui. Elle lui prit même la main et il dû s'approcher d'elles. Bizarrement, il n'arrivait pas à parler, il se sentait tellement petit devant cet enfant. Il ne savait pas si c'était ce genre de sentiment qu'on ressentait lorsqu'on devenait parent mais c'était intense. Et pourtant, il n'avait aucun lien avec elle. « Je serais toujours là pour toi » Pourquoi avait-il dit cela ? Il était incapable de l'expliquer mais il avait l'impression d'être irrémédiablement attiré par cette demoiselle.

Je relevais les yeux alors que je l'entendais accepter de couper le cordon, un petit moment de douceur, je n'en revenais pas. On ne se connaissait pas depuis longtemps et pourtant il acceptait de couper le cordon de mon bébé. Mais en entendant les pleures de mon bébé, tout de suite mon attention se rapportait à ma fille, je la trouvais si belle, ce petit être avait grandi dans mon ventre et maintenant elle était là, je n'en revenais pas et une larme coulait sur mon visage tellement que j'étais heureuse. J'avais peur de voir ma fille arrivée au monde et pourtant à l'instant j'étais si heureuse, je n'avais jamais ressenti une telle joie que maintenant. Toute mon attention est tournée vers ce petit trésor, elle était si petite mais en bonne santé, c'était le principal. Je finissais par rapport mon attention à Oleg qui était à mes côtés, je pouvais lire dans ses yeux de la joie, je n'avais jamais vu cela chez lui, c'était étrange de lire ce genre d'émotions sur son visage. Je venais lui prendre la main avec un grand sourire qui illuminait mon visage. Et sa réponse faisait manquer un battement à mon coeur, toujours là pour moi, il venait vraiment de me dire ça alors qu'il y a quelques on était en train de se disputer. Je venais entrelacer nos doigts alors que l'infirmière venait me dire qu'elle emmenait ma fille pour quelques examens et qu'elle me la ramenait ensuite. Je sais très bien que c'était important, mais elle me manquait déjà. On se retrouvait tous les deux et mon attention ses rapportait sur lui, cet homme qui était resté. Je ne lâchais pas sa main, au contraire, je venais tirer dessus pour qu'il se rapproche de moi et de mon autre main, je faisais avancer son visage vers le mien pour l'embrasser tendrement, une telle tendresse alors que dans mon corps, je ressentais toute cette joie, j'avais une petite fille et cet homme, je l'aimais oui c'était les mots.