[FB] You're my private dancer, right ?

   Winifred & Summer

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Elle avait son choix…et dieu qu’il me rassurait ! Je n’avais pas envie d’être mêlés à ces autres clients qui la prenne pour un morceau de viande. Bon, vous allez me dire : tu viens pour coucher avec elle, sans même la connaitre, donc ne fais-tu pas la même chose que tous ces autres clients ? Non…non, parce que là où les hommes viennent ici pour se soulager EUX, moi je veux juste répondre à l’envie de la toucher, de l’embrasser, de l’entendre gémir, de sentir son souffle sur ma peau. Je ne connais pas cette femme, effectivement, mais je n’ai pas besoin de connaitre toute sa vie pour ça. Elle m’a intrigué la dernière fois. Elle m’a frustrée aussi…mais surtout, elle m’a réveillée ! En la voyant onduler sur moi durant son show, c’est comme si mon corps et mes désirs étaient sortis d’une longue hibernation. Ou mieux : j’étais sortie de prison. Plus besoin de m’interdire de désirer quelqu’un – comme je le faisais avec Paul – j’acceptais enfin de laisser mon corps parler pour moi. Et mon corps réclamait Winifred. Il réclamait sa bouche, sa voix, son odeur ! il voulait tout d’elle, tout de suite !

Elle avait fait les derniers centimètres qui nous séparaient et je me laissais envahir par cette soudaine vague de désir, enveloppant sa taille de mes bras pour la serrer contre moi, tandis qu’elle s’emparait de mon visage à deux mains. Je goutais à sa langue, et elle émit un son qui me foudroyant instantanément. C’est exactement ça que je veux entendre ! Encore une fois, plusieurs fois même, tant que j’en aurais le pouvoir. Mes doigts se crispèrent sur ses hanches, sans pour autant exercer de pression désagréable, et j’avançais d’un pas, puis deux, la forçant à me suivre à reculons. Elle profita de cet instant pour mordiller ma lèvre et ce fut à mon tour de gémir. Elle usait toujours de ce surnom, « angélique » - qui me rappelait le surnom utilisé par un certain pompier au tout début de notre relation – et je frissonnais à l’écoute de ses paroles. Une de mes mains remontait dans son dos, la caressant jusqu’à sa nuque que j’enveloppais délicatement de mes doigts, tandis que je continuais de nous faire reculer. « Oui, je suis là… » murmurais-je dans un premier temps. Je savais que je n’étais pas loin du but que je m’étais aveuglément fixé, et j’en eu rapidement la preuve quand ma main sur la nuque de Winifred, et le corps de cette dernière, venaient cogner contre le mur derrière elle. Dans la collision, mon corps s’écrasa une nouvelle fois sur celui de la jolie blonde, et je lâchais sa nuque pour repasser ma main devant elle, entre nos deux corps, effleurant le sien du bout des doigts pour mieux le deviner en dessous son haut. « Sauf que c’est MOI, qui vais m’occuper de toi… » je déposais mes lèvres sur les siennes, brièvement, puis baissait les yeux une fraction de secondes, pour observer ce corps qui m’était offert. Ma main remontait dangereusement sur la poitrine de Winifred, puis sur son cou, le dégageant au passage de quelques mèches de cheveux… « Rappelle toi que c’est à moi de te remercier… » chuchotais-je en arborant un nouveau sourire coquin « et je compte bien le faire avant tout autre chose… » Un nouveau baiser rapide, puis un autre, avant de m’emparer langoureusement de ces lèvres, les abandonnant l’instant d’après pour me nicher dans son cou « Tu sens si bon… » la complimentais-je, retrouvant une odeur qui n’avait rien à voir avec ce que j’ai l’habitude de sentir sur le corps de mon petit-ami. Là, je me sens en confiance, sûre de mon désir. Je n’ai pas l’impression de tromper qui que ce soit…c’est sans doute ça le pire, car : ne suis-je pas justement sur le point de tromper Paul ?

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Je ne refusais pas les attentions de la jeune femme, bien au contraire. Je m’y prêterais bien ! Mais plus tard…ou du moins, pas avant d’avoir eu la chance de la voir céder sous mes doigts ou contre mes lèvres. Je ressentais ce besoin viscéral, comme vital, de lui apporter ce que d’autre ne faisait sans doute pas. On peut voir cela comme une envie de dominer, moi je ne le vois pas comme cela. J’ai juste envie de lui DONNER, avant de recevoir. Bien sûr, cela ne veut pas dire que je n’en profite pas, sinon je ne serais pas là à la plaquer contre un mur et à m’enivrer du gout de sa peau ou de ses lèvres. Je ne voulais pas être primaire ou bestiale, loin de là, mais elle avait attisé un feu en moins et il fallait que je trouve le moyen de l’étouffer, ou alors de le consumer. C’est donc l’envie de me brûler les ailes avec elle qui avait été plus forte. Ma main découvrait peu à peu ce corps que j’avais vu se mouvoir au travers d’une danse l’autre soir, pendant laquelle je m’étais presque interdit de ne pas la toucher…au risque d’aller trop loin. Maintenant ? c’est limite si je n’ai pas envie de rire de mon comportement de la dernière fois ; après tout, n’étais-je pas en train de prouver que ma volonté de résisté était…inexistante ?!
Winifred profitait de ce moment d’absence de ma part, ou je me laissais envoûter par son parfum, pour me faire reculer, vers une banquette où elle nous fit m’asseoir, avec elle à califourchon au-dessus de moi. Très vite, mes mains se plaquèrent sur ces hanches, retrouvant une position presque similaire à la dernière fois ou l’on s’était retrouver face à face… Un sourire se dessina sur mes lèvres à la voir sourire à son tour. Elle savait très bien ou mon esprit s’était soudain évader…à croire qu’elle avait fait exprès de mimer cette position qu’elle avait eu lorsqu’elle avait dansé sur moi. « Je ferais ce que tu veux…tout ce que tu veux… » lui proposais-je, au moment où elle se demandait ce que je pourrais faire pour la remercier. « Tes désirs seront les miens… » Elle se pencha vers moi, faisant mine de m’embrasser, mais se reculait. Une main lâcha sa taille pour lui faire signe d’approcher. Elle feintait d’accepter, mais recommençait ensuite son petit jeu. De quoi me faire doucement rire, mais si elle continuait ainsi, elle risquerait de me faire rentrer dans une frustration telle que je finirais moi-même par venir chercher ce que je veux, si elle ne me l’accorde pas.

Mais heureusement, la jolie blonde craqua. Ses lèvres se plaquèrent enfin sur les miennes pour un baiser langoureux, mes mains se plaquant derrière son dos pour la presser un peu contre moi et l’inciter à rester proche afin d’approfondir notre baiser…Mais quand ses mains s’aventurèrent sur ma poitrine, je réprimais un gémissement de contentement, pour finalement le laisser s’échapper pour montrer à cette femme qu’elle ne me laissait clairement pas indifférente. Je profitais de son audace pour en faire de même : mes mains quittèrent le dos de Winifred pour glisser de chaque côté de la taille de la jeune femme. Mes doigts se crispèrent autour aux bords du top à manche longue qu’elle portait, avec l’envie presque pressante de le lui retirer. Seulement, je n’oubliais pas mes bonnes manières, me stoppant dans notre baiser pour lui demander avec douceur : « Je peux ? » d’un petit mouvement de mes mains, je lui faisais comprendre que je lui demandais l’autorisation de lui retirer son haut afin de pouvoir me faire bien plus entreprenante par la suite.

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