J'trouve pas de sens à ma quête

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ma quête

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Katherine était passée chez ses parents mais personne n’avait répondu. Elle ne s’en inquiétait pas, elle avait l’habitude de ce genre de situations. Son père l’avait prévenu : « Ta mère est sortie ». Quatre mots qui résumaient à eux seuls le désespoir de son père mais aussi la triste situation. Katy remonta dans sa voiture, elle savait pertinemment où il fallait qu’elle aille pour retrouver sa mère : le cimetière. Ce n’était pas la première fois qu’elle viendrait la chercher dans ce lieu et certainement pas la dernière non plus. Elle, elle détestait venir ici car à chaque fois, elle prenait conscience que son petit frère n’était plus là, que plus jamais, elle ne rigolerait avec lui. Il lui manquait tellement qu’elle prit quelques minutes pour recouvrer la maîtrise de ses émotions sur le parking près du cimetière. Elle prit un mouchoir pour se tamponner en dessous des yeux avant de sourire dans le rétroviseur. La vie continuait n’avait-elle de cesse de se répéter pour garder le cap, pour se donner du courage. Les jours avaient beau passer, elle continuait de sentir son cœur se fendre en deux sous le chagrin. Katy n’osait imaginer ce que ses parents devaient ressentir.

_ « Maman ? » l’interpellât-elle après avoir marché jusqu’à la tombe de son frère.

Katherine vint se mettre à genoux aux côtés de sa mère, n’osant regarder la tombe face à elles. Les mains posées sur son pantalon, elle préféra tourner la tête vers sa mère.

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J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

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Le retour a la réalité était beaucoup plus compliquer qu'elle ne pouvait le croire présentement. C'était vraiment quelque chose pour moi de pouvoir retourné a la vie normale ,quand tu es comme dans un trou noir... Depuis l'arrivé de deux agents dans mon bureau alors que j'étais seule dans mon bureau tôt le matin, il y a trois jours, je n'étais plus la même. J'étais entrain de pensé a la façon dont j'allais pouvoir partir de cette endroit. C'était beaucoup plus simple pour moi de ne pas être dans ce local qui m'étouffait et qui maintenant est pour moi impossible de venir depuis le départ de Nicholas. Le seul endroit ou je me sens vraiment bien maintenant c'est a dire dans mon lit et aussi ici au près de lui.

Depuis le jour ou nous avion mit sa dépouille en terre pour moi ce fut le plus triste moment de ma vie. Une mère ne devrait jamais avoir a enterré l'un de ses enfants. Car c'était inhumain. Et j'avais vraiment du mal a ne pas venir ici. Depuis l'enterrement c'est a dire la veille parce que je n'arrivais pas du tout a faire mon deuil. C'était ce qui avait de plus difficile pour moi de savoir qu'il ne reviendrait plus.

J'avais plusieurs de mes amis qui passait depuis l'enterrement de mon fils pour venir m'aider a la maison et aussi pour m'aider a surmonté cette épreuve , mais je n'arrivais a rien. Mon conjoint était sortie lui aussi aujourd'hui , il avait dut retourner au boulot au départ je devais rester a la maison toute la journée au fond de mon lit , mais la je n'y arrivait pas donc j'avais prit la voiture pour me rendre ici. J'avais conduit machinalement sans avoir vraiment de but. Mon instinct m'avait conduit juste ici. Je m'étais donc mit a genou devant la tombe de mon fils. J'avais mon téléphone dans les mains et je venais tout juste d'écouter le dernier message que m'avais laissé mon fils. Son dernier je t'aime maman. La dernière fois que j'allais l'entendre parler. Une fois que le message fut terminé pour moi ce fut comme le perdre une deuxième fois j'éclate en sanglot. Ce fut pour moi comme un coup de poignard. Puis je sentie une présence près de moi. C'était Katherine ma fille. Elle c'était mit près de moi et je n'avais pas réalisé qu'elle était arriver. Je sais qu'elle me parlait , mais je ne pouvais pas quitté la tombe des yeux et je n'arrivais plus a parler.

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Sa mère souffrait, elle pouvait le voir de ses propres yeux et elle se sentait impuissante. Terriblement impuissante. Katherine n’avait jamais été très douée pour soulager la peine des êtres humains. Son rayon, ce sont les animaux. Et pour cause, elle n’avait jamais été en phase avec le genre humain. Sauf avec son petit frère. Ce dernier l’avait toujours comprise, toujours aimé. Ils avaient été si proches qu’il lui arrivait, depuis sa mort, d’entendre sa voix, de voir son visage ici et là. Elle tentait néanmoins de sourire, de ne pas inquiéter ses proches pour que ses parents puissent faire leur deuil mais au fond d’elle-même, elle hurlait sa peine. Katherine avait envie de pleurer mais elle se l’interdisait la plupart du temps. Elle se devait d’être forte pour sa mère, pour son père. Elle n’avait pas le droit de flancher et pourtant. Quand elle voyait sa mère ainsi, elle avait envie de la secouer, de lui dire : je suis toujours vivante moi, regarde-moi, parle-moi. La belle brune craignait de perdre sa mère, de voir à nouveau, leur famille voler en éclat. Elle ne pourrait pas le supporter.

_ « Maman » l’appelât-elle à nouveau en posant sa main sur son épaule.

Cela lui déchirait le cœur de voir sa mère ainsi si bien que Katherine vint entourer ses épaules de ses bras pour la serrer contre elle, posant son front contre l’épaule de sa mère. Elle ne pouvait pas regarder cette tombe, c’était au-dessus de ses forces.

_ « Ce n’est pas bon pour toi de rester-là. Viens, partons d’ici maman » tentait-elle de lui faire entendre raison.

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Pando

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Ma vie n'était plus du tout la même depuis la mort de mon fils. Je n'avais plus du tout envie de faire quoi que ce soit. Et cela même de prendre ma guitare que normalement je prenais tous les soirs pour pouvoir m'amuser un peu avec elle pour écrire quelque chanson. Depuis trois jours je n'avais pas du tout toucher a ma guitare. Depuis que ces deux hommes étaient entré dans mon bureau. J'avais vraiment sut que c'était ce grave lorsque j'avais vue leur visage. J'avais tout de suite compris qu'il était arriver quelque chose. Mais je ne pouvais pas croire que mon fils n'allait plus jamais revenir. C'était vraiment ce qui avait de plus dur pour moi de ne plus revoir Nicholas pour moi venir ici c'était une façon qu'il reste encore en vie près de moi.

A chaque fois que je venais ici depuis l'enterrement je pouvais l’apercevoir dès que je fermais les yeux quelques secondes une fois je m'étais assise près de sa tombe. A la maison j'avais peur d'oublier comme il était... Oublier son odeur , sa voix , etc. C'était très dur pour moi de penser qu'un jour je pourrai oublier l'un de ses détails. Je ne savait pas du tout quoi faire pour ne rien oublier. Depuis son départ je passais de nombreuse heures dans sa chambre a la maison. Sa chambre qui était intacte depuis son départ. Je m'allongeais sur son lit souvent et c'était que la que je pouvais tomber endormie. Sinon je ne dormais plus du tout depuis l'événement.

Bien sur que je savais que ma fille était près de moi et que je ne devais pas rester ici aussi longtemps. Mais je voulais encore l'avoir près de moi. C'était vraiment ce qui comptait pour moi présentement.

- Je ne veux pas le laissé seul ici.

Dis-je en s'entend que ma fille appuyait sa tête sur mon épaule. Je pouvais bien sur sentir au fond de moi que mon fils n'était pas bien ou il était. C'était quelque chose pour moi qui m'avait toujours fait peur que mes enfants est peur et que je ne puisse rien faire. Je savais aussi que c'était dur pour Katheryn , mais elle se montrait si forte. Je ne savais pas du tout où elle puisait cette force.

- Je sais qu'il a peur ici sans moi.

Je sais que cela pouvait faire peur aux gens la façon dont je parlais encore de mon fils. Pour moi il allait franchir la porte de la maison d'un moment a l'autre pour revenir parmi nous. Je n'avais pas du tout commencer mon deuil.

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Katherine retint le soupire d’agacement qui voulut franchir la barrière de ses lèvres serrées. Elle en voulait à sa mère, elle en voulait à son frère, elle en voulait à la terre entière tant elle souffrait et qu’elle ne s’autorisait pas à être triste. Son cœur lui paraissait si vide et elle n’avait personne avec qui, partager son chagrin. Ni un amant, ni un mari, rien. Elle était seule. Bien sûr, elle pouvait toujours se confier à sa meilleure amie ou même à Bonaventure mais ce n’était pas ce dont elle avait besoin. Katherine ressentait pour la première fois, le besoin d’être dans les bras de quelqu’un, d’être protégée, soutenue, aimée. Elle voulait se perdre dans quelqu’un mais cela lui était impossible. Elle n’avait personne. Sa mère, elle, avait son mari mais elle n’avait personne alors elle persistait à se montrer souriante, à se montrer forte pour sa famille mais à l’intérieur, Katherine s’effondrait. Elle ne trouvait pas de sens à sa vie, pas de sens à ce qu’elle aimait appeler sa quête. La vétérinaire n’avait jamais été croyante, elle n’imaginait pas le paradis mais elle croyait au Destin, elle croyait dur comme fer que l’on naissait pour accomplir quelque chose. Or, elle ne comprenait pas pourquoi elle était née. Etait-ce simplement pour rendre ses parents heureux ? Alors pourquoi son petit frère était mort ? Elle ne comprenait rien. Elle serra un peu plus sa mère dans ses bras. Elle avait tellement envie de hurler à cet instant précis.

_ « Maman, il est mort, il reviendra pas, il est mort, je t’en prie » s’écria-t-elle finalement, comme un cri du cœur.

Elle se détacha de sa mère pour prendre le visage de cette dernière entre ses doigts. Ses larmes finalement, se mirent à couler le long de ses joues, sans son autorisation. Son petit frère était mort mais elle, elle était toujours là, elle avait besoin de sa mère pour surmonter cette perte. Elle avait besoin d’elle.

_ « Laisse le partir maman, je t’en prie. Il n’aurait pas aimé te voir ainsi » reprit-elle, bien plus doucement.

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Je sais complètement que ma fille était encore la et je l'aime plus que tout au monde. Mais je cache depuis tant d'année ma vrai passion dans la vie et cela commence a me faire descendre dans une pente descendante un peu trop abrute. J'étais en pleine dépression depuis un an, mais personne n'y même moi l'avais remarquer. Oui j'en avait vécu beaucoup de chose dans ma vie seul mon mari savait vraiment mon passer. Je n'avais jamais parler a mes enfants de mon agression a l'école. Oui ils savaient que je m'étais prit une balle en service a cause de mon collègue , mais il ne savait rien de ma vie enfant et je ne voulais pas du tout qu'il en sache plus. Je ne voulais pas du tout passé pour une éternelle victime.

Je ne sait pas du tout quoi faire présentement. Je sais que mon fils ne reviendra pas , mais je ne pouvait l'oublier aussi rapidement. Cela faisait quand même que trois jours qu'il n'était plus avec nous et que nous l'avion enterrer. Nous avons fait cela rapidement , car je supportais de le revoir dans cette tombe. Je n’arrivais pas a le voir allonger sans vie. Cela me faisait trop de mal pourquoi avait-il décider de le tuer lui , il aurait du me tué moi cela aurait été mieux. Un parent ne devait pas survivre a leur enfants. Lorsque ma fille me dit qu'il ne reviendra pas cela me fit comme un coup de poignard dans le dos.

- je n'y crois pas qu'il ne reviendra pas.

Finis-je par bredouiller. Je ne savais pas du tout ce que j'allais pouvoir faire maintenant. Une seule chose m'obsédais présentement que mon fils puisse reposer en paix , mais je savais que la il ne pouvais pas reposer en paix a cause que nous ne savions pas qui était son assassin et aussi que je n'arrivais pas me dire qu'il était mort. Personne de mes proches avait remarquer que je m'enfonçais de plus en plus. Et que je n'étais plus du tout moi même.

- Il a peur encore j'en suis certaine... Nous ne savons même pas qui lui a fait sa....

Je pris une pause et je fini par dire...

- Pourquoi c'est lui qu'il ont choisit et que ce n'est pas moi...

Dis-je en pleurant a chaude larme... Je n'arrivais pas a me contrôler , j'en tremblais je n'arrivais plus a bouger et a me relever de part terre. Depuis la mort de mon fils je n'avais pas vraiment prit de vrai repas je n'arrivais pas a manger en fait... Je mangeait que quelques boucher et j'en avais rapidement mal au coeur.

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Elle se sentait tellement impuissante devant la tristesse de sa mère. Elle ne l’avait jamais vu ainsi mais en même temps, quoi de plus naturel ?! On ne perdait pas un fils tous les jours. Katherine était certaine que sa mère aurait tout donné pour être dans cette tombe à la place de son fils. La suite de ses propos ne firent que confirmer ses soupçons. Que pouvait-elle répondre à cela ?! Que pouvait-elle dire pour soulager la peine de sa mère alors que son propre chagrin lui paraissait insurmontable. Katherine avait beau sourire, avait beau essayé de vivre comme si de rien n’était, elle n’était pas insensible à la mort de son petit frère. Une partie d’elle était morte avec lui. Elle se souvenait encore avec exactitude de leurs derniers mots, de leurs dernières blagues, taquineries. Elle lui avait dit je t’aime petit frère à la fin de leur conversation téléphonique parce que c’était ainsi qu’ils aimaient se dire au revoir. Seulement, son je t’aime lui paraissait si fade, si loin de la vérité. Nicholas était plus que son petit frère, il était la prunelle de ses yeux, il était son petit ange et son petit démon. Katherine n’entendrait plus sa voix, elle ne l’entendrait plus râler au sujet de leurs parents pour des broutilles d’adolescents. Ils ne feraient plus de parties endiablées de jeux vidéos ou même ils ne débattront plus jamais des films Star Trek dont ils étaient fans tous les deux. Son cœur se déchirait sous la douleur mais elle n’avait pas le droit de s’effondrer. Elle devait aider sa mère, son père. Elle devait être forte pour leur permettre de se reconstruire si tant est que c’était encore possible.

_ « Maman, il ne peut pas avoir peur, il est mort… Il ne ressent plus rien, il est juste mort ! Tu m’entends ?! Il est mort mais tu es encore vivante. Je sais que tu souffres, je sais que tu as mal, que tu es dévastée, je sais maman. Il me manque à moi aussi, il me manquera chaque jour de ma vie mais il n’aurait jamais accepté de te voir dans cet état là. Papa et moi, on est là pour toi, nous sommes vivants et on a besoin de toi. J’ai besoin de toi » lui dit-elle d’une voix chevrotante à cause de ses larmes et de son émotion.

Sa mère pleurait et elle la serrait dans ses bras, ne sachant quoi faire ou dire pour l’aider. Katherine avait envie de hurler, de tout casser autour d’elle.

_ « J’aimerais tellement qu’il soit encore là avec nous, que tout ceci ne soit qu’un cauchemar »

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Pando

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Je le savais que je venais de le perdre pour toujours , mais je savais pas pourquoi mon cerveau n'arrivait pas du tout accepter le fait que mon fils était mort et qu'il n'allait pas du tout revenir. Je ne voulais pas du tout en fait complètement oublier mon fils , voila pourquoi je pense que mon cerveaux n'arrivait pas a bien décrypte l'information. Je regarda alors vers la pierre tombale de mon fils. Et J'ai éclater en sanglot de nouveau. Je n'avais pas du tout pleurer depuis le début. C'était beaucoup trop difficile pour moi de pleurer, cela montrait que je n'étais pas forte et je n'aimais pas du tout montrer aux autres que j'étais faible. Parce que pour moi une mère de famille/Femme d'affaire ne pouvait du tout être faible. Je regarda alors vers ma fille ne sachant pas du tout quoi dire. Je sais qu'elle avait raison. Mais comment faire pour me résonner et revenir a la réalité. Je ne savais plus du tout pour le moment ce qui était vrai et non. Depuis la mort de mon fils , j'avais l'impression qu'il était toujours la près de moi et qu'il me disait qu'il avait peur. Je ne l'avais pas revue depuis sa mort , mais j'avais cette impression. Je ne savais pas du tout comment faire pour passé par dessus cela. Je n'étais pas venue ici en voiture. J'avais marcher de la maison jusqu'ici. Car je voulais pas m'encombrer d'une voiture. Je ne voulais pas retourner a la maison. Je voyais ces affaires partout et cela faisait que j'avais encore plus de mal a ne plus croire qu'il allait rentrer a la maison une fois le soleil coucher après l'école comme il le faisait toujours.

Je fini par lui dire après qu'elle m'est secouer un peu.

- Je sais que vous avez besoin de moi , mais je ne sais plus du tout comment le faire..

Je ne sais pas du tout si ma fille comprendrait se que je voulais dire. J'avais l'impression que je ne savais plus du tout quoi faire quelque chose. Depuis quelques mois je n'avais pas du tout trouver ce qui causait mon mal être , mais j'étais entrain de faire une dépression qui faisait que je ne faisais presque plus rien par moi même. Parce que j'avais l'impression que pour certaine chose je ne savais plus comment les faire et pour d'autre je n'en avais plus du tout envie. Je regarda alors ma fille lorsqu'elle me parla de nouveau.

- J'aimerais tellement moi aussi qu'il soit encore ici.

Dis-je en la regardant. Si c'était moi qui était partie , cela serait dans l'ordre des choses , mais maintenant ce ne l'était pas donc cela faisait que j'avais vraiment du mal. Elle me tenait dans ses bras. Mais normalement cela aurait du être le contraire une mère qui soutient sa fille parce que son frère est mort et non une fille qui soutient sa mère , parce que son fils est mort.

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Comment pouvait-elle soulager la douleur de sa mère quand elle n’était elle-même, pas capable de le faire avec la sienne ? Katherine ne montrait rien de son chagrin, elle essayait d’être forte mais au fond d’elle, elle était dévastée. Son frère était son petit ange, son ami de toujours, son confident, la personne avec qui, elle adorait se chamailler. Elle n’entendrait plus sa voix ni son rire. C’était affreux. Comment pouvait-on vivre avec la perte d’un être cher ? Elle n’en savait rien. Sa mère non plus.

_ « Si tu ne sais plus alors laisse quelqu’un t’aider. Va voir quelqu’un maman. Il n’y a aucune honte à se tourner vers un psychologue après un tel drame… Puis nous sommes là avec papa, on peut t’aider si tu nous laisses faire » tentât-elle de sortir sa mère de son malheur.

La belle brune était effrayée par ce qu’elle pouvait voir dans le regard de sa mère à savoir rien. Il y avait une telle perdition qu’elle en frissonna d’angoisse. Que se passait-il ? Elle avait l’impression que la mort de Nicholas n’était que le catalyseur d’un mal être bien plus profond. Or Katy n’avait rien vu, elle avait toujours perçu sa mère comme une femme forte que rien ne semble ébranler. Nicholas lui manquât davantage en cette situation. Il n’aurait peut-être pas trouvé les mots mais il aurait certainement réussi à faire sourire leur mère. Il y arrivait toujours.

_ « On va s’en sortir, tous ensemble » dit-elle sans avoir l’air d’y croire. Elle voulait y croire mais elle n’était pas naïve : Katherine ne se sentait pas les épaules pour porter toute une famille.

Elle n’avait personne vers qui se tourner, vers qui chercher du soutien. Sa mère avait son époux mais elle ? Personne ne l’attendrait à son appartement mise à part sa colocataire et meilleure amie. A nouveau le poids de sa solitude pesa sur ses frêles épaules. Elle n’avait pas le droit de se plaindre mais Katherine aurait tout donné pour être dans les bras d’un homme aimant. Une chose qui n’arriverait très certainement jamais.

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Pando

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Je n'étais pas vraiment le genre de personne a me laissé aider. Mais il fallait vraiment que je le fasse. Je vis alors la peur dans les yeux de ma fille. Je lui faisais peur. Je ne pouvais pas du tout effrayer ma propre fille. La seule façon pour moi d'aller mieux c'était de complètement oublier papa. Pour moi ... toujours vouloir plaire a mon père et complètement oublier qui j'étais me faisait replonger si profondément dans mes souvenirs que cela me faisait peur. J'avais peur moi même de ce qui pourrais se passé. J'étais rendu vraiment trop loin présentement. Je regarda alors ma fille que j'allais finir par perdre a me laisser aller comme cela. Mais pour moi mon fils ne pouvait pas être vraiment mort. Et je ne pourrai jamais faire mon deuil si je ne trouvais pas l'assassin de mon fils. Je ne sais pas du tout ce que j'allais faire une fois que j'allais l'avoir devant moi... Et oui comment je pourrais réagir a cela. J'allais surement complètement oublier tout ce qui se trouve autour de moi...

- Pour qu'il me dise quoi... Qu'il est mort et que je dois vivre ma vie normalement maintenant... Je ne peux pas croire que je ne le reverrai plus... Que je n'entendrai plus du tout son rire ... voir son sourire...

Dis-je vraiment en me mettant a pleurer de plus en plus a chaque parole que je disais... Je serais dans la même état si c'était ma fille que j'aurais perdu... J'aurais surement fait la même crise lorsque les agents son entré dans mon bureau. Je tenais ma fille contre moi et je n'arrivais plus a la lâcher. J'avais tellement peur de la perdre elle aussi. J'avais tellement vécu des moments difficiles dans ma vie ... j'avais été abusé par un professeur un peu trop impliquer. J'avais toujours voulut plaire a mon père qui n'en avait rien a faire vraiment de vraiment ce qui pouvais me plaire et me permettre de m'exprimer dans la vie. Tout ce qui faisait de la musique pour moi était vraiment un moyen parfait pour moi de recentrez mes émotions , mais je n'avais pas retoucher a ma guitare depuis si longtemps. Ma guitare qui était près de moi en tout temps lorsque je quittais la maison. Guitare qui était près de moi présentement. Elle était installer contre moi....Celle que j'avais avec moi était un cadeau de mes enfants. Je ne l'avais plus toucher depuis que j'avais repris l'entreprise familiale a la mort de mon père. Je ne pouvais pas du tout prendre du temps pour en jouer. La journée de la mort de mon père avait vraiment fait que je m'étais complètement effondrer et comme les moments difficile c'était enchainer je m'étais encore plus écrouler.

Lorsque Katherine me dit que nous allions nous en sortir. Je fini par faire un simplement oui de la tête et de simplement passé ma main sur l'instrument qui se trouvais près de moi. Je ne savais pas si Katherine l'avait remarquer.

(#) Sujet: Re: J'trouve pas de sens à ma quête

» L'ouie est un sens. L'écoute, un art. || Ft. April