Tu poses tes valises, ou tu ne fais que passer ?

  Leonidas et Joan

  TU POSES TES VALISES, OU TU NE FAIS QUE PASSER ?

C’est un jour des jours qui me fait le plus chier, dans le mois : celui de la comptabilité…celui qui me saoule aussi, c’est celui des commandes ! Depuis que j’ai ouvert ce restaurant italien en Centre-Ville, j’ai souhaité faire des économies en me chargeant de certaines « corvées » administrative. A chaque fois, je me dis que c’est une bonne idée, mais dès que le jour-J arrive, je change d’avis ! Bon d’habitude je m’enferme dans le local privé du restau : j’y ai agencé un petit bureau et du coup, ça me permet de gérer les urgences, les commandes, etc…Sauf que par cette chaleur et pour éviter le brouaha, j’ai préféré m’installer à l’appart.
C’est donc ordinateur portable dans le salon, bière fraiche d’un côté et paperasse de l’autre, que je joue avec les chiffres depuis une petite heure et que ça commence déjà à me gaver….En même temps, qu’est-ce qui ne me prend pas la tête en ce moment, hein ?? Je suis d’une humeur de chien je le sais et j’arrive pas vraiment à comprendre pourquoi…
C’était calme à l’appartement, mais sans que je puisse le prédire, le calme ne resterait définitivement pas longtemps…

  Leonidas et Joan

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Cela faisait bien un gros mois que Leonidas était de retour à la Nouvelle-Orléans mais il n’avait prévenu personne en dehors de son meilleur ami Malone. Il n’avait pas envie de vivre comme un moine, enfermé dans son penthouse mais il ne voulait pas non plus, trop s’afficher, au risque que son plan ne tombe à l’eau et qu’il ne doive à nouveau décoller pour Athènes. Son grand-père n’avait guère apprécié qu’il se permette de délocaliser quelques services du siège social dans cette ville mais cela faisait déjà quelques années que Leonidas ne prenait plus son avis en compte. C’était lui à présent le PDG du groupe Vasilis et le vieux pouvait bien aller se faire mettre surtout que les bénéfices de cette année atteignait des records en dépit de la crise grecque. Il avait donc attendu un bon mois avant de se présenter à la porte de cet appartement qu’il connaissait par cœur. Celui de Joan. Le sien, à chaque fois qu’il était en ville. Il lui tardait de la revoir et de la faire mariner un peu, juste assez pour qu’elle râle mais pas assez pour qu’elle le prive de leurs retrouvailles au lit. C’est qu’il tenait à sa partie de jambe en l’air avec Grieve. Leonidas entra dans l’appartement sans frapper. « Bordel Grieve, je t’ai déjà dit qu’un verrou c’était pas fait pour les chiens » s’écriait-il depuis le petit hall de son appartement. Leonidas ne se précipita pas dans le salon, il avait une réputation à tenir. A la place, il déposa son sac de voyage et ôta ses chaussures.

  Leonidas et Joan

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Putain, même chez moi, je n’ai pas la possibilité d’être au calme… Ça ? C’est ce que j’aurais dû penser et dire tout haut à la minute même où Leonidas avait fait son entrée dans mon appartement. A la place, j’avais sursauté parce que cela faisait un bail que je n’avais pas entendu sa grosse voix si charmante et accueillante – bonjour « Ironie » - que sur le coup, cela m’avait presque fait peur ! « Bonjour cher ami ! Oui, moi aussi je suis contente de te voir ? c’est dingue ça fait un bail » répondais-je avec sarcasme à son sermon.
Je savais qu’il prendrait son temps pour passer au salon…il avait des rituels à chaque fois qu’il passait ici. Et je m’étais habitué à le voir se déchaussé, posé son sac, se diriger dans la cuisine et fouiller tranquillement dans le frigo pour prendre à boire. Alors je patientais…faussement intéressée par mes calculs de compta, pour éviter de montrer à Léo que j’étais en réalité, contente de le savoir rentré…même si, comme d’hab, il ne resterait pas longtemps. Un coup d’œil à l’heure sur mon ordi, et je posais une question sans relever la tête de mon écran « Comment ça se fait que tu arrives à cette heure-ci. Ce ne sont pas tes horaires habituels… » était-il maniaque ou avait-il simplement un planning hyper chargé et calculé ? toujours est-il qu’il prenait soin de toujours prendre les mêmes horaires pour ces vols…et en règle générale, ça le faisait débarquer chez moi en milieu de soirée…et non pas en plein après-midi.

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Leonidas afficha un sourire amusé alors qu’il se déchaussait. Il aimait la répartie de ce petit bout de femme et il devait reconnaitre qu’elle lui manquait dès lors qu’il était à Athènes. Là-bas, les femmes se ressemblaient toutes à savoir principalement nue et désireuses de se faire sauter par un richissime milliardaire jeune et bien foutu de sa personne. Il n’en avait trouvé aucune qui était capable de l’envoyer chier ou de lui dire : désolée pas ce soir, j’ai envie de me mater une série Netflix. Joan était ainsi et elle n’était pas sa meilleure amie pour rien. « Cher ami ? Je devrais m’absenter plus longuement la prochaine fois, tu es presque devenue docile » se moquait-il, faisant fi de son ironie. En même temps, cela faisait presque deux mois qu’ils ne s’étaient pas vu. Leonidas avait eu beaucoup de boulot pour préparer son départ pour la Nouvelle-Orléans et à chaque fois qu’il l’avait eu sur skype, il n’avait jamais parlé de revenir. Fidèle à son petit rituel, il alla dans la cuisine et grimaça devant le contenu de son frigo. « Tu traines trop avec le rouquin, y a que des bières dans ton frigo ! Dis moi au moins que tu as un bon vin à me proposer » dit-il en attrapant une petite bouteille d’eau pour se désaltérer. « Pourquoi ? Tu as un amant dans le placard et ma venue te casse tout ? Je peux repartir si tu veux » dit-il une main dans la poche de son pantalon beige, approchant vers elle jusqu’à se planter devant elle. « Il est où mon petit koala qui peut pas s’empêcher de me sauter dessus ? Sérieusement, l’accueil en plein après-midi vaut pas celui du soir »

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  TU POSES TES VALISES, OU TU NE FAIS QUE PASSER ?

« Tu préfères "Va te faire foutre avec tes sermons", c’est ça ? » lançais-je du tac-au-tac après qu’il s’est moqué de l’emploi du terme poli « cher ami » C’était toujours comme ça avec Leonidas : on n’était pas vraiment tendre au début, on s’envoyait souvent des piques, mais c’est aussi et SURTOUT parce qu’on savait qu’on pouvait le faire sans que l’autre ne le prenne mal. Bon je ne dis pas que des fois, les remarques du grec ne m’ont pas atteint, mais je ne faisais dans ces cas-là pas dans la demi-mesure non plus, et je rendais souvent au centuple les propos acerbes de Léo quand il était mal luné.
Comme je me doutais, il fit un tour à la cuisine et se plaignait de ne pas voir de boisson descente « Oui, mais dehors sur la terrasse…Ça fait deux mois qu’on s’est pas vu…et vu la taille de mon frigo, une bouteille de vin non ouverte dedans, c’est de la place de gâchée ! » répliquais-je plutôt que d’admettre que j’avais simplement oublié de mettre son vin au frais….ou pour être honnête : je l’avais mise. Il y a plus d’un mois…et ne le voyant pas revenu, j’ai osé penser à mal que Leonidas ne reviendrait jamais et…j’ai cassé pour me défouler, la bouteille de vin fraîche qui l’avait attendu tout ce temps. « Je le reçois pas chez moi….ça évite qu’il se sente chez lui, et décide d’y crécher…comme certains ! » Ça, c’était la première pique bien placé pour lui rappeler qu’il m’avait laissé seule, et que je n’avais pas aimé. Un petit coup de « je vois d’autres mec » parfois, ça remet des compteurs en place. Finalement, le grec se planta devant moi et quémanda – je rêve ! – un accueil plus chaleureux. Je fis mine d’y réfléchir, mais n’y tenant plus, je levais vivement de ma chaise en osant répondre « Ton Koala, il a juste attendu 2 mois pour que tu daignes venir le voir alors…tu peux comprendre qu’elle ait hiberner pendant ce temps là ! » J’enroulais alors mes bras autour de Leo, et commençait par l’enlacer, simplement contente de le revoir ici…réellement contente.

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« Ah enfin, j’ai bien cru que durant mon absence, on t’avait remplacé par un clone » rétorquait-il sans prendre ombrage de ses paroles. Ils se connaissaient depuis quinze ans et c’était toujours ainsi entre eux -le sexe n’avait fait que rendre les choses diablement plus excitantes aux yeux du grec. A son habitude, il ne s’embarrassait pas des convenances, allant se chercher à boire dans le frigo, comme s’il habitait ici. C’était un peu le cas, il dormait toujours chez elle dès qu’il était de passage en ville. « De la place gaché ? Dis tout de suite que tu ne sais pas choisir un bon vin et que tu préfères le planquer de peur que je crie à l’hérésie » dit-il avec un sourire en coin des plus narquois. Joan lui faisait comprendre par A+B qu’elle n’avait pas apprécié d’être sans « date de retour » et mine de rien, il jubilait. Enfin pas trop en ce qui concerne ses amants. « En même temps, s’ils sont pas doués pour réussir à se faire une place ailleurs qu’entre tes cuisses, c’est qu’ils n’en vaillent pas la peine. Estime toi heureuse que ma présence te permette de faire le tri dans tes coups d’un soir ! Personne ne crèche chez moi à Athènes pour repousser mes conquêtes envahissantes » répliqua-t-il pour remettre les « compteurs en place ». Lui aussi pouvait jouer sur ce terrain. Néanmoins, Leonidas décida qu’il était temps pour lui d’obtenir un peu de tendresse dans ce monde de brut. « Mon petit koala serait-il mécontent du temps qu’il m’a fallu pour revenir la voir ? Fallait le dire que je te manquais » se moquait-il en l’enlaçant par la taille pour mieux la soulever dans ses bras. « Mon petit bisou maintenant »

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Je riais volontiers à la réponse de Leonidas au sujet du clone. Non pas qu’il avait raison de penser que je n’étais pas capable d’etre chaleureuse avec lui – Dieu qu’il sait que je suis trèèèèès chaleureuse parfois – mais disons que je l’habituais plus souvent à de la vulgarité plutôt qu’à de la politesse… Je ne comprenais pas trop pourquoi mon « colocataire forcé » avait à ce point l’amour du vin. Mais bon : si on me retirait ma bière, peut-être que moi aussi je gueulerais ?! « C’est TOI qui les choisis à chaque fois tu t’amènes pour quelques jours…donc oui, je ne sais pas choisir de Vin, parce que je suis sûre que de toute façon tu trouverais à redire sur ceux que je prends. » La seule fois où il n’avait rien dit quand j’avais acheté du Vin par moi-même pour lui, c’est quand j’ai appelé en panique Summer en direct du supermarché pour qu’elle me dise quoi prendre !!
Bon j’avoue, que j’aurais du réfléchir à deux fois avant d’oser titiller le grec avec mes histoires d’amant…parce que je le savais tout à fait capable de me rappeler qu’il pouvait avoir n’importe quelles femmes à ses pieds. Et comme je sais que les femmes, en Grèce, elles sont plus que canon et qu’il n’y a pas que le Sirtaki qu’elles savent danser à la perfection, autant dire que ça me fout bien les boules. « T’es juste un Putain de crétin. Voilà ce que j’en dis… » et je fermais le sujet des amants parce que je ne voulais pas en savoir plus sur le nombre de femmes qu’il s’était fait pendant deux mois. A la place, j’acceptais de l’enlacer pour enterrer la hache de guerre, et aussi parce qu’il m’avait manqué « Bah…. » je faisais mine de ne pas trop vouloir l’admettre et du coup baragouinais un peu, mais finalement, je l’avouais « Oui, il se pourrait bien que tu m’aies manqué… » il m’avait soulever dans ses bras et bien vite, j’avais enroulé mes jambes autour de sa taille comme l’aurait fait un Koala…en même temps vu la différence de taille, je ne pouvais faire que cela si je voulais pouvoir l’embrasser. Ce que je fis sur sa joue d’abord après qu’il me l’ait demandé, et une fois qu’il s’est mis à grogner, je ricanais avant de dire « C’est bon, ça va, j’arrête… » et je déposais mes lèvres sur les siennes, bien trop heureuse de retrouver leur goût.

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Leonidas se rappelait la toute première fois, où quand ils étaient colocataires à Harvard, elle avait souhaité lui faire plaisir en lui servant un verre de vin… Il véritable piquette ! Il n’avait pas fait l’effort de le boire, c’était bien trop lui demander. « Tu connais pas l’adage ? Si tu veux que les choses soient bien faites, fais les toi-même ! Ceci dit, je devrais peut-être installer une petite cave à vin dans ton appartement histoire d’avoir une bouteille toujours prête » répliqua-t-il comme s’il était naturel de lui imposer la présence de plusieurs bouteilles de vins. Il en avait pléthores dans sa cave sur son île privée mais également dans sa ville à Athènes et je ne vous parle même pas dans son penthouse du Hilton Hotel. Leonidas afficha un sourire amusé quand elle le traita de crétin. « Tiens ? Je n’ai pas le droit à mon petit enfoiré habituel ? Mince, est-ce que je me montre trop agréable ? » dit-il en s’approchant d’elle pour mieux réclamer son câlin d’arrivée. Il y avait pris goût et ne comptais pas s’en passer. « Alors si je te dis que je reste bien plus que 24 heures, tu vas être contente et très gentille avec moi ? » demandait-il sans pour autant lui avouer que son retour était purement et simplement définitif. Il n’empêche qu’avoir ce petit bout de femme dans les bras lui avait manqué. « J’espère bien » grommela-t-il afin d’avoir son VRAI baiser. D’ailleurs le grec ne se fit pas prier pour approfondir ce baiser, se jouant à la fois de ses lèvres mais aussi de cette langue qu’il n’avait de cesse de vouloir conquérir. « Tu vois, j’aime bien débarquer aussi en plein après-midi » dit-il pour mieux s’asseoir sur le canapé, son précieux fardeau installé sur ses cuisses. « Tu fais quoi de beau ? Non pas que ça m’intéresse vraiment mais la dernière fois, tu as exigé que l’on parle avant de coucher ensemble… donc je parle » reprit-il tandis que ses lèvres, elles, se fichaient bien de tout ce qui n’était pas ce merveilleux petit cou.

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La réplique du « on est mieux servi que par soi-même », dans la bouche de Leonidas, je l’avais entendu bien trop souvent. Si bien que je ne cherchais même plus à rétorquer sur ce point ; surtout qu’en l’état, je n’étais pas mieux que lui sur le sujet. Si je pouvais me débrouiller seule plutôt que de demander de l’aide, je le faisais volontiers ! « Disons que "Crétin", c’était une manière délicate de te dire le fond de ma pensée sans risque de te voir me dire que je suis décidément la pire femme que tu DAIGNES fréquenter » répondais-je avec un brin d’humour, avant de froncer le regard, soudain sceptique et concernée par ce que je venais de m’annoncer Léo. « C’est-à-dire ? tu peux être plus précis ? Tu restes combien de temps ? » si c’est pour me dire 48h, je crois que ça ne changerait pas grand-chose à la situation. Quoiqu’il en soit, peu importe le temps qu’il restait, en règle générale, je trouvais que ce n’était jamais assez, alors autant en profiter maintenant. Plutôt que de me faire chier à jouer les femmes un peu blessées par son absence, je l’embrassais et ne cachais pas mon plaisir de le sentir prolonger notre baiser, en gémissant de contentement contre ses lèvres. Il s’installa sur le canapé, moi à califourchon sur ses cuisses, les bras tendus de chaque côté de ses épaules à observer ses traits qui étaient moins fatigués que les fois où il se tapait des heures de vols…c’était quoi son secret ? Il me demanda ensuite ce que j’étais en train de faire avant qu’il n’arrive, et j’allais lui répondre quand il continua en me rappelant qu’il s’en fichait, que c’était juste pour être sous mes bonnes grâces pour une partie de jambes en l’air. « Enfoiré ! » Bah voilà, il le voulait, il l’a eu ! Je cherchais alors à m’extirper de son étreinte, faisant mine d’être refroidie par sa franchise et lui répondais quand même « la Comptabilité du resto…Un truc qui lui, ne peut pas vraiment attendre ce soir pour être fait. Tandis que le sexe ? ça…j’ai bien l’impression que ça va attendre. »

  Leonidas et Joan

  TU POSES TES VALISES, OU TU NE FAIS QUE PASSER ?

« Mais ma naine adorée, tu es la PIRE femme que je daigne fréquenter » rétorqua-t-il avec un grand sourire, sans l’ombre d’une hésitation. « C’est bien pour cela que je daigne te fréquenter, tu es différente des autres.. ça et le fait que Summer m’a menacé de me castrer si j’osais ne plus être ton meilleur ami» dit-il en mentant à moitié. Leonidas n’avouerait jamais de vive voix qu’il était simplement bien auprès de Joan et qu’il n’avait pas le moins du monde envie de se priver de sa présence. Depuis qu’ils avaient pris cette première colocation ensemble, ils avaient évolué tous les deux, renforçant leur amitié. Elle était la seule femme qui ne l’avait jamais déçu en dehors de Summer. Simple, le grec avait du mal à vivre seul car il aimait vivre avec elle seulement ça, il ne l’avouerait jamais. « Un petit bout de temps » répondit-il évasivement. Il n’allait pas lâcher le morceau aussi rapidement n’est-ce pas ? « Essaie de deviner ! Quoiqu’il en soit, comme je squatte ici, tu diras à tes amants d’aller se faire foutre ailleurs, la place est prise » hausse-t-il les épaules. Leonidas oublia quelque peu cette histoire de jeu dès lors qu’elle daigna enfin l’embrasser. Ça aussi, ça lui avait manqué. « Tu vois, quand toi tu le dis, j’entends que des mots d’amour » se moqua-t-il en mordillant sa peau qui tenta par la suite de lui échapper. « Si tu continues à t’agiter comme ça, tu vas réveiller quelque chose chez moi » dit-il avec humour. « Rien ne peut attendre le sexe surtout le sexe avec toi ! J’ai bien acheté un hôtel rien que pour être là »