Quoi de neuf docteur

"Notre tempérament marque de bonne heure ce qu'il sera par la suite : le lionceau rugit en tétant la mamelle de sa mère. "

Katherine était d’astreinte quand le téléphone sonnât. Naturellement, elle décrochât en donnant le nom de la clinique vétérinaire. C’était un homme au bout du fil et sans avoir besoin d’en savoir plus, elle comprit non seulement, qu’il y avait urgence mais également qu’il devait soit travailler au zoo soit travailler pour le cirque qui s’était installé en ville. La première hypothèse ne semblait pas vraiment crédible car le zoo possédait un certain nombre de soigneurs ainsi que des vétérinaires dans leurs salariés. La seule hypothèse valable était donc celle du cirque.

_ « Donnez moi vos coordonnées et je vous rejoins tout de suite » lui dit-elle.

Elle n’avait pas perdu de temps pour attraper son kit d’analyse mais également certaines fioles ainsi que sa trousse médicale. Tout était toujours prêt afin de pallier des urgences comme celle-ci. Katherine dû se remémorer assez rapidement, ses cours ainsi que ses stages pratiques car soigner une lionne, n’était pas dans ses tâches habituelles. Durant ses années universitaires, elle avait fait une spécialisation dans les NAC ainsi que dans les mammifères marins. Les animaux exotiques étaient donc dans ses cordes mais cela faisait une éternité qu’elle n’en avait pas approché un. Une fois les coordonnées notées, elle attrapât ses clés de voiture et fonçât.

_ « Je suis le docteur Katherine Wheeler. On vient de m’appeler pour une urgence vétérinaire » se présentât-elle devant la première personne qu’elle croisât.

"Notre tempérament marque de bonne heure ce qu'il sera par la suite : le lionceau rugit en tétant la mamelle de sa mère. "

Katherine serrât la main de l’homme, sûrement le propriétaire de la lionne. Il lui semblait à la fois inquiet et prêt à sauter à la gorge de la moindre personne qui se mettrait en travers de sa route. Elle voulait bien le comprendre : elle-même ne supportait pas l’idée qu’on puisse faire le moindre mal à un animal. Aussi le suivit-elle du mieux qu’elle le pouvait à savoir en courant à moitié derrière lui. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’avait pas l’intention de perdre la moindre seconde précieuse en se formalisant ou non, d’elle. Une nouvelle fois, la jolie brune n’en prit pas ombrage tant la situation semblait critique. Ils arrivèrent au chapiteau et à peine avait-elle aperçu la superbe lionne qu’elle se désintéressât du maître pour venir prudemment se poser à ses côtés.

_ « Salut ma jolie, je m’appelle Kathy et je suis venue pour t’aider alors tu n’as absolument rien à craindre de ma part » murmurât-elle d’une voix apaisante en approchant sa main du museau de l’animal afin que ce dernier puisse sentir son odeur.

La jolie brune fit signe au fameux Oleg de s’approcher et de caresser l’animal pour le mettre en confiance tout en sortant de quoi examiner l’animal.

_ « Depuis combien de temps était-elle amorphe ? Avez-vous gardé le repas que vous pensez empoisonné ? » lui demandât-elle tout en écoutant le cœur de l’animal.

Les signes vitaux de la lionne n’étaient pas bons mais elle se gardât bien de le dire. A la place, elle poursuivit ses examens.