Ai confiance en moi ( Lev)

(#) Sujet: Ai confiance en moi ( Lev) Dim 10 Fév - 23:40

April & Lev

Ai confiance en moi!

Cela faisait une semaine maintenant que j'avais repris l'école, Tomas voulait être sûr que j'étais prête pour y aller, mais j'avais besoin de sortir de la maison car à chaque fois que j'y restais je penser à lui et je ruminais et surtout je n'aimais pas la présence Ivy, Tomas n'allait pas bien et je n'aimais pas le voir dans cet état, il avait le droit d'être heureux et pourtant cette situation le mettait mal à l'aise. Aller à l'école me permettait d'essayer de me rendre un peu plus sociable mais la dernière fois que j'avais essayé la personne en face de moi avait fini par fuir alors que je pensais lui faire confiance. Et encore aujourd'hui je me posais encore plus de questions. Pourquoi tout le monde me regardait comme si que j'étais un Alien. J'avais donc repris l'école et ce n'étais vraiment pas facile pour moi surtout quand on venait me demander de me présenter à tout le monde. Comment leur dire que j'avais vécu dans la rue, non impossible, je leur en disais le moins possible sur moi c'était beaucoup trop dur. Les seules informations que j'arrivais à leur dire c'était mon prénom, que je vivais avec Tomas et l'endroit où je vivais, de toute façon je voyais bien tous ses regards sur moi. Aujourd'hui ça avait été une dure journée, entre les contrôles et cette longue journée, c'était dur de reprendre un tel rythme. Je prenais mon sac pour sortir du lycée, ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas repris les cours et j'avais beaucoup de retard à rattraper donc el plus vite je serais chez moi et plus vite je pourrais réviser. Une fois à l'extérieur j'apprenais que mon bus allait avoir du retard, je soupirais alors que je partais me mettre sur le banc non loin de l'entrée.

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AIES CONFIANCE EN MOI

Un jour l'amour a dit à l'amitié : Pourquoi existes-tu puisque je suis là ?
L'amitié lui répond : Pour amener un sourire là ou tu as laissé des larmes.

Cela faisait une semaine que je quittais le cirque en douce, me dépêchant de prendre la liste que j’avais réussi à extorquer à ma sœur jumelle. Cette liste contenait toutes les adresses et nom des lycées de la Nouvelle-Orléans. J’en avais fait un tous les jours mais il y en avait tout de même un nombre impressionnant. Je me demandais si j’allais réussir à la retrouver dans cette énorme botte de foin. Qui ? Mon aiguille ou plutôt ma nouvelle amie April. Je n’arrivais pas à m’ôter son sourire de la tête ni même cette tristesse que j’avais entraperçu au moment de mon départ. La pauvre, elle m’avait confié des secrets et je n’avais pas eu le temps de la rassurer ni même de prendre de quoi la rejoindre. J’espérais sincèrement la revoir. Aujourd’hui, je me décidais à faire le pied de gru devant un lycée du quartier d’Audubon non loin de l’université. J’espérais vraiment que ce soit le bon même si j’étais décidé à faire toute cette liste de A à Z. La motivation ne manquait pas mais je craignais toujours d’entendre mon oncle Pavel nous dire que le cirque déménageait. Cela faisait déjà deux heures que j’attendais, assis contre un arbre quand je la vis sortir. Elle semblait toute seule et je me demandais pourquoi. April était une adorable personne, elle devait avoir un tas d’amis. Je me levais et débarrassais mon jean de la terre et des gravillons pour mieux venir m’asseoir sur le banc à ses côtés. « Enfin je te retrouve ! J’ai cru que j’allais devoir écumer tous les lycées de la ville pour pouvoir te retrouver » lui dis-je avec un grand sourire. « Bonjour April. Tout d’abord, excuse moi d’être parti aussi vite la dernière fois mais ma sœur me cherchait et elle aurait tapé un scandale. Je ne voulais pas qu’elle s’en prenne à toi-même si je te rassure, elle est gentille. Juste qu’elle a du mal quand je me fais des amies filles » lui expliquais-je rapidement avant de coller un baiser sur sa joue. « Bonne année ! »

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April & Lev

Ai confiance en moi!

Je ne sais pas ce qui faisait le plus mal en fait, j'avais osé faire à nouveau confiance alors que je savais très bien que j'avais assez souffert dans le passé à cause de ça, faire confiance beaucoup trop rapidement. Mais voilà il avait su me mettre en confiance avec son petit sourire, sa positive attitude mais en tout cas cela ne l'avait pas dérangé de me laisser planter en plein milieu de la piste sans me dire quoi ce soit alors que je venais de me confier sur mon passé. Et pourtant je devais bien m'en douter, tout le monde aurait peur d'une fille comme, si mystérieuse, seule et qui n'arrive plus à aller vers les gens. Les seules personnes en qui j'avais confiance se comptaient sur les doigts d'une seule et unique main. Enfin les cours étaient terminés donc autant rentrer à la maison et commencer à réviser. Je prenais mon téléphone en regardant si je n'avais pas de message de Tomas, je venais lui en envoyer un en lui disant que j'avais terminé les cours, il était toujours aussi inquiet et protecteur envers moi. Je marchais vers le coin où je devais attendre mon bus jusqu'à entendre une voix, je venais faire un sursaut alors que je relevais le visage, il était bien là en face de moi genre de rien. Il me cherchait? Alors là je ne m'y attendais pas, mais avant de s'enflammer je préférais garder mes distances. " Tu me cherchais? " Je venais ranger mon téléphone en le regardant vraiment surprise de le voir et d'apprendre qu'il m'avait cherché surtout. Il venait me présenter des excuses et je baissais les yeux car oui il m'avait blessé à ce moment-là. Je restais silencieuse alors qu'il venait déposer un baiser sur mes joues, un geste dont je n'avais pas du tout l'habitude surtout venant d'une personne que je connaissais à peine. " Euh bonne année aussi. " Je le regardais, j'étais vraiment surprise qu'il soit là et déstabilisé d'un coup, je ne savais aps du tout quoi dire. " Je dois avouer que ça m'a blessé que tu sois parti après tout ce que je venais de te dire, j'ai pensé que tu avais ...eu peur de moi. " Je baissais les yeux, j'étais nerveuse mais qu'est-ce qui m'arrivait, jamais je n'étais dans cet état et pourtant il ne me laissait pas indifférente.

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Un jour l'amour a dit à l'amitié : Pourquoi existes-tu puisque je suis là ?
L'amitié lui répond : Pour amener un sourire là ou tu as laissé des larmes.

Je l’avais enfin trouvé sans que cela ne prenne une éternité. Je pouvais remercier ma bonne vieille étoile qui ne m’avait pas encore fait défaut. April semblait si triste que cela me brisait le cœur. A quoi pouvait-elle bien penser ? Je me dépêchais de la rejoindre. « Bien sûr. Tu es mon amie et les amis, cela n’abandonne jamais les autres » rétorquais-je en lui faisant un grand sourire. J’avais réellement envie de chasser la tristesse qui persistait dans ses yeux. Je ne fus pas long à comprendre que j’en étais en partie responsable. Délicatement, je venais poser ma main sur sa joue, exerçant une légère pression de mes doigts sous son menton afin de pouvoir croiser son regard. « Je te présente toutes mes excuses. Je n’avais pas l’intention de te fuir cette soirée -là mais j’ai eu un imprévu familial » insistais-je pour lui faire comprendre que ce n’était pas elle qui m’avait fait fuir. « Et puis, avoir peur de toi ? Pourquoi ? Tu m’as l’air d’être géniale et adorable. Je ne vois pas pourquoi je devrais te craindre. Au contraire, j’ai envie d’apprendre à mieux te connaître » repris-je en me relevant d’un bond pour me tenir devant elle. « En plus, je j’avais promis de te faire visiter le cirque et je tiens toujours mes promesses. Tu habites loin d’ici ? Nous pourrions peut-être marcher tous les deux ? Maintenant que je t’ai retrouvé, je n’ai plus envie de te quitter. Alors, qu’est-ce que tu en dis ? Si c’est trop loin, nous terminerons en bus mais en attendant, promenons-nous tous les deux » m’exclamais-je en lui tendant ma main dans une invitation muette à y glisser la sienne. J’étais quelqu’un de très tactile et je savais que cela pouvait parfois mettre mal à l’aise mais c’était plus fort que moi. J’aimais toucher les autres, établir un contact.

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April & Lev

Ai confiance en moi!

J'étais vraiment surprise de voir Lev me retrouver alors que je ne lui avais pas dit où j'allais à l'école, je me demandais combien d'écoles il avait pu visiter et depuis combien de jours surtout. Il n'y avait qu'une personne qui avait pris du temps pour me retrouver et c'était Tomas donc oui, même si j'avais été attristé par son geste lors du bal, savoir qu'il était me rassurait sur le fait qu'il ne me jugeait, enfin je l'espérais. Il continuait de dire que c'était mon ami, c'était un mot que je ne connaissais pas vu que je n'avais pas d'amis, enfin si maintenant j'en avais un lui. " Je n'ai pas l'habitude d'avoir des amis tu sais. " Encore une nouvelle qui allait surement le surprendre, j'étais une fille surprenante et remplie de secret. Mais je dois avouer que cette situation n'était pas facile, je me demandais comment on pouvait devenir ami avec moi, c'est pour ça que je me dévalorisais à chaque fois. Je sentais sa main sur ma joue, un geste qui me surprenait mais je le laissais faire. Je relevais le visage pour le regarder. " Je te pardonne Lev, on pardonne à ses amis non? J'espère que ce n'était pas trop grave son imprévu. " Bien sûr, j'allais lui pardonner, il était quelqu'un de très gentil et je voulais continuer de le connaitre. Je me mettais à rougir alors qu'il disait que j'étais adorable. "C'est toi qui es adorable. " Et je me disais que si j'allais un peu mieux et que j'arrivais à parler à nouveau à quelqu'un, c'était grâce à lui-même si j'avais beaucoup de chemin à faire encore. " Non je n'habite pas loin, on va avoir 20 minutes de marche . Je n'ai pas envie de rentrer seule non plus, j'aime beaucoup ta compagnie. " Je baissais les yeux sur sa main, hésitante je venais poser la mienne dans la sienne en faisant un grand sourire. On commençait à prendre le chemin pour rentrer, je voyais le regard des autres filles de ma classe, elles devaient se demander qui il était et surement elles se montraient jalouses mais je m'en fichais, je voulais profiter de la présence de Lev pendant qu'il était encore là. " Et quand est-ce qu'on va au cirque? "

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Un jour l'amour a dit à l'amitié : Pourquoi existes-tu puisque je suis là ?
L'amitié lui répond : Pour amener un sourire là ou tu as laissé des larmes.

April était vraiment une jeune femme très étrange et plus j’en apprenais sur elle et plus, elle me donnait l’impression d’être sortie tout droit d’un de mes romans que j’affectionnais tant. « Et bien maintenant tu m’as moi. Je suis ton ami et sache que les amis, ça remue ciel et terre pour retrouver ceux qu’ils apprécient. » lui répondis-je avec un sourire. J’étais tout de même heureux et soulagé qu’elle me pardonne et mon sourire valait tous les discours. Son inquiétude me touchait également. Jamais quelqu’un d’extérieur au cirque ne s’était aussi facilement enquit de mes problèmes et pourtant, j’avais noué beaucoup de relations au fil des représentations. « Trois fois rien. Ma sœur supporte que très peu quand je quitte le cirque. Elle a toujours peur que je m’en aille comme l’un de nos oncles » lui avouais-je sans détour. Elle était mon amie alors je n’avais pas peur de lui dire la vérité à mon sujet. Je penchais la tête sur le côté, amusé de la voir ainsi rougir. « Tu es encore plus mignonne quand tu rougis, cela te va bien mais ça, ton petit-ami doit souvent te le dire. D’ailleurs, il n’est pas là ? » lui demandais-je naïvement. J’étais persuadé qu’à défaut d’amis, elle avait au moins un compagnon. Je lui tendais néanmoins la main afin de lui proposer de la ramener chez elle.

« Moi aussi. J’avais passé un très bon moment au bal. C’était la première fois que je m’y rendais » lui répondis-je tout en commençant à marcher avec elle, main dans la main. Je n’avais aucune raison de la lâcher après tout. « Hum quand tu veux ? On pourrait y aller cette nuit si tu n’es pas trop fatiguée. Je t’ai vu avec un livre, tu as des devoirs ? »

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April & Lev

Ai confiance en moi!

Je n'avais vraiment pas une vie facile et surtout je n'étais pas comme toutes les autres filles qu'on pouvait rencontrer. Je n'avais pas beaucoup de photos de moi voir très peu même vu que je n'avais pas de téléphone quand je vivais dans la rue, je n'avais pas l'habitude de sortir pour faire les magasins, maquillage je n'y pensais même pas et les amis c'était pareil, tout le monde venait nous juger et quand on vivait dans la rue on ne pouvait pas faire confiance à qui ce soit. Je commençais à découvrir les choses petit à petit , l'amitié, le téléphone, la vie qu'une fille devait vraiment avoir et j'allais devoir prendre du temps pour m'y habituer. Je faisais un petit sourire alors qu'il me confirmait qu'il avait remué ciel et terre pour me retrouver, ça me faisait chaud au coeur ses paroles. " Et ça fait combien de temps que tu essayes de me retrouver? " J'étais curieuse et toucher surtout, c'était rare qu'on puisse faire ça pour moi, il n'y avait que Tomas qui l'avait fait maintenant. En tout cas j'étais contente qu'il ait pu faire ça pour moi, ça montrait bien qu'il tenait à moi et qu'il s'en voulait d'être partis, au moins il avait une bonne raison, je m'étais prise la tête pour rien. "Je peux comprendre, elle a peur de te perdre, c'est beau d'avoir une personne qui tienne autant à toi. Je te pardonne et rassure là que je vais surveiller sur toi, tu n'as pas le droit de disparaitre. " J'étais contente que lui aussi vienne se confier à moi. En tout cas ce n'était pas facile de retenir ses émotions quand on n'était pas habitué, la preuve je venais rougir face à ses propos et quand il venait en parler c'était pire et je mettais mes mains sur mes joues pour les cacher. " Arrête de me faire rougir ce n'est pas gentil. Et pour te répondre je n'ai pas de petit ami. Pour tout avouer tu es le premier homme avec qui j'ai dansé. " Je faisais un léger sourire un peu mal à l'aise par cet aveu car oui j'avais aimé cette danse avec lui.

On venait prendre le chemin du retour main dans la main , j'étais bien avec lui et j'étais contente de pouvoir enfin être sûr qu'il m'aimait bien. " Moi aussi la première fois et j'ai eu beaucoup de mal à choisir ma robe, je ne suis pas habitué à ce genre événement. En tout cas tu semblais à l'aise et tu danses bien. " Je me demandais quand est-ce que j'rais voir à nouveau le cirque, cet endroit que j'aimais tant. " Non je ne suis pas fatigué en plus demain j'ai cours tard. Je préviendrais Tomas en espérant qu'il veuille bien. Et oui j'ai souvent des devoirs, j'ai beaucoup loupé les courses donc je dois rattraper mon retard. Tu n'as pas cours toi? "

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Un jour l'amour a dit à l'amitié : Pourquoi existes-tu puisque je suis là ?
L'amitié lui répond : Pour amener un sourire là ou tu as laissé des larmes.

« Je ne sais pas trop. Le temps et moi, nous nous entendons pas vraiment. Je ne porte jamais de montre si bien que j’arrive toujours plus ou moins en retard à chaque fois qu’on me donne rendez-vous mais si tu veux te faire une idée, j’ai fait un lycée le matin et un autre le soir en dans l’espoir de te retrouver » répondis-je en sortant ma liste où plusieurs noms de lycées été barré. Il y avait plus ou moins, trois quatre jours de recherches et un certains nombre d’heures à faire le piquet devant les établissements de peur de la manquer. Je n’avais pas réfléchis à l’implication que cela allait me demander, je souhaitais simplement la retrouver au plus vite. April m’avait manqué et ma soif d’en apprendre plus sur elle, m’avait dévoré. « Oh je ne compte plus disparaitre sans crier gare mais peut-être que l’on pourrait s’échanger nos numéros de téléphone ? Ce serait bien plus pratique pour nous retrouver » rétorquais-je à ses propos avant de la taquiner sur ses rougeurs. Je la trouvais merveilleusement belle ainsi, comme certaines des héroines de mes romans. J’aimais lire et m’évader. L’imagination était la source même de mes ruses, il fallait bien que je l’entretienne comme un muscle. Ma mère avait l’habitude de dire que j’étais un grand rêveur mais y-avait-il quoique ce soit de mal à cela ? « Et toi, tu es la première femme en dehors de ma famille avec qui je danse. Je n’ai pas de petites amies non plus. En fait, je n’en ai jamais eu. A quoi bon aimer quelqu’un que l’on va perdre tôt ou tard ? Le cirque est toujours sur les routes » haussais-je les épaules. Je n’avais encore jamais ressenti la chose que mes cousins appelaient désir.

« Pourquoi être mal à l’aise ? Je n’ai aucun complexe, je suis comme je suis et qu’importe le regard des autres : l’important est que je m’amuse. Tu devrais en faire autant. Tu te sentiras libérée » lui dis-je avec un grand sourire non sans lui donner un léger coup d’épaule. Ma main ne semblait pas vouloir lâcher la sienne. « Alors nous irons ce soir après que tu aies révisé tes cours » m’exclamais-je avant d’ajouter. « J’ai arrêté les cours à 16 ans. Je sais lire, écrire et compter. Cela me suffit amplement. L’école de la vie est bien plus importante à mes yeux mais c’est parce que je vis dans un monde à part »

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Ai confiance en moi!

J'étais tellement surprise qu'il ait pris autant de temps pour me retrouver, cela montrait bien à quel point il tenait à moi et ça me touchait. Et pourtant on ne ce n'était rencontré que lors de cette soirée, une simple rencontre qui allait présager un avenir tout aussi prometteur car oui maintenant c'était mon ami. Je venais prendre sa liste, ok je confirmais c'était un grand fou et parfois on pourrait se poser des questions, faire ce genre de recherches juste pour moi, un harceleur pourrait le faire, mais non pas lui, il était bien trop gentil pour ça. Je faisais un air choqué en rapportant mon attention à sa lui. " Non mais tu es fou, ça fait au moins quatre jours que tu me cherches, pour moi en plus? Cela me touche beaucoup Lev, merci beaucoup d'avoir fait ça, je ne m'y attendais pas . " Et j'avoue que ça me mettait un peu mal à l'aider, je n'avais pas du tout l'habitude. Je ferais en sorte de ne pas préciser à Tomas qu'il m'avait cherché pendant 4 jours, il allait beaucoup trop s'inquiéter pour moi. En tout cas j'espérais qu'on allait avoir un peu plus de temps pour faire connaissance. Je faisais un petit sourire. " Oui avec nos numéros ça sera beaucoup plus facile, enfin maintenant tu sais où me trouver en semaine." Je sortais mon téléphone pour enregistrer le sien, en tout cas je ne sais pas ce qui m'arrivait, mais je me sentais rougir avec lui, un peu mal à l'aise en fait il m'intimidait et en plus il me taquinait encore plus. Donc lui non plus il n'avait pas de petite amie, j'étais surprise car il était beau, oui je l'avoue, et en plus il avait un sens de l'humour que j'adorais. " J'avoue qu'en étant dans un cirque ça ne doit pas être facile tous les jours, je n'ai jamais eu de petits amis, en vivant dans la rue l'amour passe en seconds plans. " Avec Tomas j'avais appris à aimer et découvrir ce sentiment qui était d'aimer, mais l'amour paternel et l'amour avec un petit ami c'était totalement différent. En tout cas ça faisait plaisir de découvrir l'amitié avec Lev. Je ne sais pas quand est-ce que je connaîtrais l'amour, je n'étais pas pressé car Tomas allait surement faire une crise cardiaque.

"Car j'ai toujours eu des regards portés sur moi, les gens s'amusent à te juger, la coiffure, les affaires, la manière de danser, je me suis toujours méfié, j'aimerais être comme toi et prendre tout en positif. " Je sais que je me prenais la tête trop vite mais avec la vie que j'avais eue, la joie je ne connaissais pas beaucoup. En tout cas j'aimais apprendre à connaitre Lev car je voyais une tout autre vision du monde. Je faisais un grand sourire quand il me proposait d'aller au cirque ce soir. " C'est vrai ce soir? Tu es sûr . Vraiment vraiment? " Bon oui j'étais tellement excité d'y aller ce soir, je voulais retourner au cirque avec lui. " Oui tu as raison tu connais la principale car j'avoue il y a des cours qui ne servent vraiment à rien. Tu m'apprendrais à jongler ou autres? La vie du cirque doit être tellement différente, tu as peut-être arrêté l'école à 16 ans mais je suis sûr que tu serais m'en apprendre plus sur la vie que je connais. Moi à par le monde de la rue je ne connais rien d'autre. " Je faisais un petit sourire en continuant de le regarder, il était intrigant et j'aimais ça, sa vision de la vie était différente. " Et tu aime quoi d'autres que le cirque? "

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Un jour l'amour a dit à l'amitié : Pourquoi existes-tu puisque je suis là ?
L'amitié lui répond : Pour amener un sourire là ou tu as laissé des larmes.

« Il n’y a rien de mal à être fou ou à faire preuve de folie » répondis-je en haussant les épaules. April semblait être certaine qu’elle ne méritait pas toute l’attention et pourtant, depuis que je la connaissais, je n’avais de cesse d’avoir envie de passer du temps avec elle. Il y avait quelque chose dans son regard qui m’interpellait et me touchait. C’était la première fois où je ressentais le besoin d’être proche d’une autre femme que ma sœur. « Quoiqu’il en soit, inutile de me remercier. Nous sommes amis, je me devais de te retrouver afin de pouvoir apprendre à mieux te connaître et je te rassure de suite, rien de ce que tu me diras ne me fera fuir. » ajoutais-je à son encontre en lui faisant un petit clin d’œil complice. Je sortais mon vieux téléphone portable pour le lui tendre afin qu’elle y rentre son numéro de téléphone. Ce n’était pas un smartphone à la mode, loin de là. J’avais encore un vieux Nokia 3310 mais pas celui revisité en 2017. C’était bel et bien l’ancien modèle. Je n’avais jamais été attiré par les nouvelles technologies, préférant de loin me plonger dans des livres poussiéreux que de chercher des résumés ou des informations sur le web. J’apprenais au détour de la conversation que comme moi, April n’avait jamais eu de compagnon. « Cela n’a pas du être très facile tous les jours, de vivre dans la rue. Tu es quelqu’un plein de ressources ! J’avais raison de me dire, la première fois que je t’ai vu à ce bal, que tu devais être une personne extraordinaire » la complimentais-je car les gens ne faisaient jamais assez de compliments aux autres, à mon goût.

« C’est parce que les gens négatifs, autour de moi, m’importent peu. Je sais qui je suis, ce que je vaux et surtout, j’ai des personnes autour de moi qui m’aiment pour ce que je suis. Alors pourquoi me soucier de personnes méchantes ou simplement jalouses ? La vie est trop courte pour la passer à se cacher de tout et de rien. » lui répondis-je avec un petit sourire rêveur. Je n’aimais vraiment pas m’arrêter sur les choses négatives. « Vraiment vraiment » rigolais-je quelques instants plus tard alors que nous prévoyons de visiter le cirque cette nuit. J’avais hâte de lui montrer mon univers. « C’est déjà bien. Tu as su apprendre à te débrouiller seule, dans la rue. Tu aurais toi aussi beaucoup à m’apprendre. Je veux bien de mon côté t’apprendre à jongler mais il faut absolument que tu me dessines nu. Je veux mettre au point, THE farce à mon oncle » m’exclamais-je avant de lui faire les yeux doux pou la faire craquer. Elle était ma seule chance de mettre au point cette farce de génie. « Les farces, les livres mais surtout les sucettes. J’adore les sucettes. Et toi ? »

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