L'amour en cavale

   Danika & Tomas

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Tomas comprenait ce qu’elle cherchait à lui dire, à lui faire prendre conscience. Une telle situation était devenue invivable pour Danika. « Tu devrais justement oser m’en parler. Nous sommes un couple : ce qui te mine, me mine. Ce qui te rend heureuse, me rend heureux. Pour Ivy, elle ne sera plus très longtemps entre nous. Je compte aller lui parler et si elle campe toujours sur ses positions et bien je lui rappellerai qu’elle a épousé un avocat qui a pour réputation d’être un véritable requin. J’ai été très gentil et patient avec sa famille mais à présent, s’ils veulent la guerre alors je la leur offrirai mais je pense que cela leur coutera bien plus cher qu’à moi » lui dit-il avec une certaine fermeté dans la voix. « Je ne laisserai rien ni personne te faire du mal Danika et je tiendrais cette promesse coûte que coûte » ajoutait-il. Une raison de plus pour avoir mal vécu ces dernières semaines de tensions. Tomas ignorait ce qui la rongeait et il avait commencé à se demander s’il n’était pas la cause de ses problèmes. Il était loin de la réalité comme le lui prouva le contenu de son cadeau surprise. Un body. Un bébé Winchester en route. Son cerveau court-circuita au point qu’il s’écroula de toute sa hauteur sur le parquet de son appartement. Il ne s’était pas le moins du monde attendu à une telle annonce que le choc avait été fatal pour ses neurones. Peu à peu, il reprit tout de même connaissance. Sa tête reposait sur ses genoux et il pouvait sentir des petites claques sur ses joues. « Un bébé… on va avoir un bébé » bafouillait-il les yeux fermés avant de les ouvrir brusquement pour mieux se redresser. « On va avoir un bébé ! » reprit-il en se tournant vers elle pour mieux prendre son visage en coupe et l’attirer à lui pour l’embrasser fougueusement. « Je vais être papa encore ! » dit-il alors qu’il déposait une pluie de baisers sur son adorable visage. « Ne pleure pas, je ne veux plus te voir pleurer de toute la soirée. Un bébé… C’est merveilleux !! » dit-il avant de reprendre ses lèvres pour un baiser passionné. Tomas l’attira sur ses genoux alors que lui-même s’adossait au canapé. « Tu vas bien ? Tu es en bonne santé ? Le bébé va bien ? Tu es pâle.. c’est à cause de la grossesse ? tu es suivie par un bon médecin ? Mon dieu mais tu es enceinte de combien de temps ? Tu es heureuse ? Tu veux garder le bébé n’est-ce pas ? » l’assaillait-il de questions qui tournaient toutes autour de cette grossesse. Nul doute qu’il était heureux tant ses yeux pétillaient de bonheur.

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Ivy commençait à être de trop dans notre vie et oui cette peur avait commencé à nous consumer, j'avais cette impression qu'elle venait gâcher tout moment de joie car en ce moment Tomas se prenait beaucoup la tête à cause de ce divorce, donc oui, je me sentais vraiment mal et c'était en train de me rendre folle. Je l'écoutais et je savais que j'aurais dû lui en parler, mais pour lui mettre une pression, hors de question. " Tomas, je ne pouvais pas, ce divorce était déjà en train de te prendre la tête, je ne voulais pas en rajouter une couche, tu n'avais pas besoin de ça quand tu rentrais à la maison. Mais oui... Je n'en peux plus de ce divorce c'est si long. " Et j'avais l'impression de ne pas l'avoir rien que pour moi. Ses paroles me touchaient car je me rendais compte qu'il me ferait toujours passer avant toute chose et je m'en voulais encore plus, je n'aurais pas dû lui cacher tant de secret. C'était trop, je venais donc lui avouer ce gros secret, il allait être papa, mais jamais je n'aurais imaginé une telle réaction, je n'en revenais pas. Il venait de perdre connaissance et d'un coup j'avais peur, je venais le rejoindre les larmes continuant de couler sur mon visage. Et il finissait par reprendre connaissance. " Oui... Tomas. " Il était encore à moitié dans les vapes et d'un coup il réagissait brusquement et je faisais un sursaut de surprise. Je n'avais même pas le temps de répondre que ses lèvres venaient rejoindre les miennes, et là je me sentais beaucoup mieux, c'était indescriptible, mon coeur explosait dans ma poitrine, mais de joie cette fois car sa réaction montrait clairement qu'il était heureux. " Oui tu vas être papa..." Et le sourire venait envahir sur mon visage alors que les larmes finissaient enfin par s'arrêter. " Je suis tellement désolé... Tellement, je voulais te l'annoncer différemment. " Je me retrouvais sur ses genoux, mes yeux se plongeaient dans son regard si heureux de le voir ainsi. Je répondais à son baiser avec beaucoup de passion, la plus heureuse. Et là d'un coup c'était Tomas en mode avocat ou policier je ne sais plus. Je venais lui poser une main sur la bouche pour le faire taire alors que je faisais un grand sourire, heureuse enfin . " Alors oui je vais bien mais très épuisé et j'ai une prise de sang à faire. Ensuite oui le bébé va bien , enfin j'ai une échographie à faire dans trois jours, la première et je voulais que tu sois là. Je suis pâle parce que je ne mange pas bien, et manque beaucoup de sommeil. Oui je suis suivi à l'hôpital par un médecin qui m'a dit que j'étais enceinte de 11 semaines. " Je reprenais mon souffle en le regardant alors que les larmes venaient couler à nouveau sur mes jours, mais de joie cette fois. " Et oui je suis heureuse et je veux garder cet enfant, si toi tu veux surtout. " Même si j me doutait bien de sa réponse, je venais poser ma tête contre son torse. "Je suis vraiment désolé. "

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Tomas secoua la tête de droite à gauche pour montrer qu’il n’était pas d’accord avec les propos de sa jeune compagne. « Au contraire. J’ai passé ces dernières semaines à me demander ce qui n’allait pas, ce que j’avais fait pour te rendre si malheureuse. Je me suis posé tellement de questions et je me suis remis en cause un certain nombre de fois. Tu dois savoir une chose sur moi : je préfère qu’on me dise la vérité et qu’on ne prenne pas forcément de gant avec moi. J’ai passé des années à vivre dans des non-dits, à me demander pourquoi les choses étaient ainsi. Je ne veux pas de cela entre nous. Je veux que tu me dises quand cela ne va pas ou si tu es heureuse. Je ne cherche pas à te priver de ton jardin secret. Chacun est libre d’avoir des secrets dans notre couple mais si quelque chose met en danger notre histoire, je souhaite le savoir. Comment pourrais-je lutter contre un ennemi invisible ? » tentait-il de lui faire comprendre sa vision des choses avant de recevoir sûrement le plus beau cadeau au monde : un enfant. Techniquement, Tomas était père d’une adolescente mais il n’avait jamais réellement pu tenir un bébé dans ses bras. Un enfant qui serait le fruit d’un amour sincère et passionné. Il était si heureux qu’il aurait pu sauter comme un enfant un matin de noel si la santé de Danika ne l’inquiétait pas autant. La pauvre, il l’assaillait complétement de questions qu’elle dut poser sa main sur sa bouche pour l’arrêter. « Arrête de t’excuser ! Je suis vraiment heureux d’avoir cet enfant avec toi. Un petit bébé… J’espère que ce sera une fille et qu’elle te ressemblera comme deux gouttes d’eau. Ainsi, je serais le plus heureux des hommes avec trois princesses » lui dit-il avec un grand sourire qui ne le quittait pas même quand il l’embrassa d’un tendre baiser. Il y avait tellement de questions qui se bousculaient dans sa tête. « Je vais me libérer, tu n’auras qu’à me donner la date pour cette première échographie et il faut que l’on cherche une maison pour vivre tous ensemble. Je vais annuler le contrat de location, nous allons faire les choses proprement. Je veux que l’on choisisse ensemble l’endroit où nous allons fonder notre famille. Et puis, tu dois te ménager… Tu es si pâle mon trésor » murmura-t-il en caressant sa joue. « A partir de maintenant, je veux que tu prennes des repas les plus sains possibles et tu dois mieux dormir. Dis moi trésor, qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? Dis moi et je ferais n’importe quoi » lui dit-il en la serrant contre son torse.

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Voilà tout ce que je redoutais, que ce divorce ait un impact sur notre couple et par ma faute, mon silence il en avait un, je n'ausais pas dire à Tomas et il pensait que je ne l'aimais plus. Notre couple avait eu une faille en nous par ma faute et je ne savais pas du tout comment faire pour qu'il me pardonne. " Je suis désolé Tomas, je te dis notre relation est si nouvelle pour moi et tu as créé cette peur en moi, peur de te perdre, je t'aime tellement Tomas, je n'ai pas envie de te perdre et c'est pour ça que je n'ai pas osé. Mais promis je ne recommencerais pas, je te dirais maintenant ce qui ne va pas, mais sache une chose, tu me rends la plus heureuse. " Et la preuve, maintenant j'étais enceinte et j'étais la plus heureuse même si en même temps j'avais peur, beaucoup de questions se posaient dans ma petite tête, un peu trop même. En tout cas voir Tomas faire un malaise venait me faire encore plus peur et même après ce vertige, je prenais le risque de le rejoindre , je m'inquiétais tellement pour lui jusqu'à ce qu'enfin il reprenne connaissance. D'un coup il était heureux, il venait me prendre dans ses bras, moi sur ses genoux, mes bras autour de son cou en le regardant, ce sourire sur ce visage, c'était comme une victoire pour moi et là j'avais maintenant le Tomas en version avocat, mon Dieu le nombre de questions qu'il pouvait me poser, j'étais obligé de poser ma main sur sa bouche pour le répondre en choisissant les bons mots pour ne surtout pas l'inquiéter plus qu'il ne l'était. Je faisais un petit rire alors qu'il voulait déjà une fille, j'étais vraiment raide dingue de cet homme, tellement amoureuse, j'en avais les larmes aux yeux. " Tu es sûr de tenir le coup face à trois femmes, car April à dut caractère, j'en ai aussi, donc notre fille, whaou, tu es bien du courage. Que ce soi une fille ou un garçon, je suis si heureuse d'avoir cet enfant avec toi. " Je venais répondre à son baiser en posant ma main sur sa joue avec beaucoup de douceur pour le caresser du bout des doigts. Et voilà il faisait à nouveau des projets, je faisais un petit rire. "Je vais entourer en gros la date sur le calendrier pour que tu n'oublie pas, je veux que tu sois là pour la première échographie et peut-être qu'on sera le sexe à ce moment. . Et on a encore 6 mois au moins devant nous pour trouver une maison. Je suis fatigué mon coeur, juste un bon repas et une excellente nuit de sommeil à tes côtés et tout de suite j'irais mieux. " Il s'inquiétait pout moi et je m'en voulais car j'aurais dû faire plus attention, mais cet homme avait cet effet sur moi, quand notre couple allait mal, j'allais mal aussi. " Des repas sains d'accord, mais je dois t'avouer que là tout de suite j'ai une envie de grosses pizzas et de glace au chocolat et de la chantilly. Je sais, ça n'a rien de sain, mais ce n'est pas de ma faute, c'est ton bébé qui a faim. " Je faisais un petit sourire en coin en passant une main sur sa joue en venant l'embrasse tendrement. " Tu vas pouvoir rassurer April, je suis encore une fois désolé. " Oui un défaut, toujours m'excuser alors que j'allais mieux, plus de vertige et plus de peur, non la joie revenait en moi et mes yeux venaient être envahis par des larmes. " On va avoir un bébé, un petit bébé, ton bébé. Je suis heureuse... Mais j'ai si peur en même... Mais... Han je vais être maman. " Je devais vraiment reprendre mon calme, maintenant c'était moi qui devenais calme. J'attrapais le visage de Tomas pour l'embrasser.

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« Tu veux rire ? Je serais le plus heureux des hommes d’être entouré par trois magnifiques femmes mais comme tu dis, qu’importe si c’est un garçon ou une fille. Il est le fruit de notre amour et rien que pour cela, je suis au ange et je l’aime déjà » répondit-il avec un sourire qui ne voulait plus quitter ses lèvres. Tomas avait toujours voulu être père mais il s’était juré de faire en sorte que cet enfant ne connaisse jamais la même enfance que lui. Bien sûr, faire un enfant avec une femme que l’on n’aime pas d’amour pouvait s’avérer être un tantinet étrange mais à l’époque, il s’était dit qu’il valait mieux cela que de naitre dans une famille où les parents se déchireraient pour un rien. A présent, il revoyait ses positions. Un enfant avait besoin de savoir que ses parents s’aimaient pour être heureux. Il le voyait avec April. Combien de fois lui avait-elle répété qu’elle voulait que son père adoptif soit heureux. Cela semblait lui tenir tellement à cœur que Tomas avait fini par comprendre qu’un enfant avait besoin de grandir dans un foyer uni par l’amour. « Il est hors de question que j’oublie le moindre rendez-vous mais il vaut peut-être mieux que je donne tout cela à mon assistante afin qu’elle organise mon agenda. Tu me connais, une fois que je suis sur un dossier, j’oublier un peu tout ce qui m’entoure »grimaçait-il de façon assez comique. Il était de nature publique qu’il était un véritable bourreau de travail. Tomas avait néanmoins un peu levé le pied depuis qu’il vivait avec Danika mais il restait parfois jusqu’à pas d’heure à travailler sur un dossier surtout la veille d’une plaidoirie. « Il va falloir que tu prennes vraiment soin de toi et du bébé. Il est hors de question que je vous perde tous les deux. Ma mère est décédée en mettant en couche Summer et je refuse d’imaginer te perdre ainsi. Alors on va tout faire pour que tu vives au mieux cette grossesse » lui dit-il prêt à se plier en quatre pour lui rendre la vie aussi douce que possible. Elle était loin, cette peur de voir Danika le tromper avec Aiden. A présent, ce grand blond n’avait plus qu’une idée en tête : prendre soin d’elle et surtout divorcer au plus vite. Il avait une motivation supplémentaire : pouvoir épouser la mère de son enfant à naitre. « C’est pas beau de mettre tes envies de malbouffe sur mon enfant, trésor » rigolait-il tout en prenant son téléphone pour commander une pizza. « C’est bien parce que ce soir, on a pas le temps que je commande une pizza mais à partir de demain, hors de question que de manger n’importe quoi » reprit-il. La commande pour les pizzas fut rapide et il put se concentrer à nouveau sur elle. « Arrête, je ne veux plus entendre la moindre excuse ! Oublions tout cela d’accord ? » la pria-t-il avant de la serrer dans ses bras. Oui, ils allaient avoir un bébé, c’était merveilleux.

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Ce bonheur sur le visage de Tomas était vraiment indescriptible, ce sourire, ses yeux qui pétillent, voilà tout ce dont j'avais besoin et depuis le début je sais que j'aurais dû écouter Aiden, j'aurais dû le dire depuis le début et je m'en voulais tellement mais maintenant toute cette peur avait disparu et j'étais la plus heureuse, mes yeux pétillants de larmes. Ses paroles venaient me faire pleurer, surtout quand il venait me dire que c'était le fruit de notre amour, après tant d'épreuves passées, on allait avoir un bébé, une larme venait à nouveau couler le long de ma joue. " Le fruit de notre amour, je n'en reviens pas. Quand j'ai vu le test tout c'est chambouler dans ma tête. On a vécu tellement d'épreuve ensemble et maintenant on va avoir un petit bébé. " J'avais tellement besoin de me convaincre et pourtant jour après jour je voyais bien le changement sur mon corps et surtout au niveau de mon ventre qui commençait petit à s'arrondir. Je faisais un petit rire alors que je l'entendais me dire qu'il ne voulait louper aucun rendez-vous et donc qu'il allait donner tout ça à sa secrétaire. Je découvrais un autre visage de Tomas et qu'est-ce que j'aimais ça, il n'avait pas peur, bien au contraire, il était le plus heureux et c'était plutôt moi la mère qui avait peur. " Tu peux mettre au courant ta secrétaire, il faut que je mets au courant mon frère. " Et rien qu'à ce sujet-là, la peur venait se lire sur mon visage, entre Paris et Tomas c'était toujours un peu la guerre, tellement qu'on n'avait toujours pas fait de repas ensemble. " Tu crois qu'il va réagir comment? " Voilà je venais à nouveau paniqué alors que je restais contre Tomas, je devais le dire au plus vite à ma famille. Je faisais un doux sourire alors qu'il voulait que je prenne soin de moi et du bébé, et il avait raison, je n'étais plus toute seule. Ce bébé était en train de grandir en moi, je devais faire attention. Et là mon visage venait s'assombrir, je comprenais mieux son inquiétude. Je venais poser ma main sur sa joue attrister par ce que j'apprenais car oui je n'étais pas au courant. " Tu ne nous perdras pas mon amour, je te le promets. Je suis désolé pour ta mère, je ne savais pas. Je prendrais soin de moi et du bébé, je vais ralentir le travail. Tout ce que je souhaite, être heureuse auprès de toi et April. " Car oui, même si je n'étais pas la mère d'April, je voulais qu'elle soit heureuse de cette nouvelle aussi. Mais je commençais déjà faire des miennes ce qui me faisait encore plus rire. " Je n'y peux rien, c'est ton bébé qui a cette envie. " C'est surtout que j'avais besoin de manger et je n'avais pas envie de faire à manger, souhaitant juste rester dans ses bras, ma tête sur son épaule. Je venais déposer des baisers dans son cou pendant qu'il passait commande, ce genre de contact me manquait tellement. Je venais mettre mes bras autour de son cou en fermant les yeux quelques secondes, qu'est-ce qu'il m'avait manqué tout ce temps qui m'avait semblé être une éternité. Je venais croiser ensuite son regard en venant l'embrasser tendrement, langoureusement, j'étais la plus heureuse. " Je t'aime tellement Tomas et je suis la plus combler, avoir cet enfant avec toi, je ne pouvais pas rêver mieux. On va avoir notre belle et grande famille. " Et d'un coup je venais à nouveau penser au divorce, et oui j'étais une femme et dans ma tête ça allait toujours à cent à l'heure. " Cela va avoir un impact sur le divorce? Cela peut prendre plus de temps? " J'étais une vraie montagne russe dans mes sentiments, heureuse, inquiète, apeuré, tout à la fois.

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Tomas voulait bien croire que Danika avait du avoir un choc en apprenant qu’elle était enceinte. Un enfant, ce n’était pas rien dans la vie d’une femme, d’un homme. C’était quelque chose qui vous mettait à l’épreuve mais aux yeux de Tomas, cela restait tout de même une bénédiction. Il avait tellement hâte de voir les changements s’opérer dans le corps de Danika jusqu’à pouvoir tenir cette petite vie entre ses mains. Il se fichait bien du sexe de l’enfant : un garçon ou une fille, il serait comblé. Bon, pour être honnête, il avait une petite préférence : il voulait une fille. Une petite gamine qui ressemblerait comme deux gouttes d’eau à sa mère ou alors les yeux de Danika et sa tignasse blonde à lui. En fait, peu lui importait : cet enfant serait magnifique quoiqu’il arrive. « Ton frère va me tuer » lâcha soudainement Tomas qui prenait conscience que Paris allait l’atomiser pour avoir osé faire un enfant hors mariage à sa petite sœur. « Tu crois que l’on peut encore fuir à l’autre bout de la Terre ? Juste le temps qu’il apprenne et digère la nouvelle ? » plaisantait-il. « Avec un peu de chance, le fait d’être tonton lui fera oublier un peu tout le reste. J’appellerais Summer du bureau demain. En la mettant au courant, elle sera si heureuse qu’elle temporisera Paris. Dans le fond, c’est une bonne chose qu’ils se soient retrouvés ces deux-là… ça prolonge mon espérance de vie » rigolait-il avant de l’embrasser de plus bel. Néanmoins, Tomas était inquiet pour la santé de Danika. Il avait perdu sa mère quand celle-ci avait accouché de Summer et il ne voulait pas perdre Danika. Il ne pourrait jamais s’en relever. « De même de mon côté. Je vais ralentir un peu plus le travail pour pouvoir être à tes côtés et t’aider du mieux que je peux à l’appartement. Il faudra mettre au courant April qu’elle va avoir un petit frère ou une petite sœur » lui dit-il. Tomas était tellement dans l’euphorie que son sérieux peinait à reprendre le dessus. Il était si heureux de ce bébé à naitre qu’il capitula à l’envie de Danika bien trop facilement et commanda les pizzas. Il avait eu un peu de mal à se concentrer en sentant son trésor l’embrasser dans le cou ou encore se lover contre lui. Il aimait la sensation de retrouver celle qu’il aimait, de faire qu’un à nouveau. « Moi aussi je t’aime.. Tu avais déjà fait de moi, un homme heureux mais là, tu me combles au-delà des mots » lui répondit-il en déposant un baiser sur le bout de son nez. « Oublie le divorce. Je m’en occupe. J’irais parler à Ivy pour qu’elle comprenne que c’est fini. Si elle n’avait pas eu son amnésie, rien de tout cela ne serait à ce stade. J’espère que peut-être cette annonce lui fasse retrouver ses véritables sentiments mais quoiqu’il arrive : ce divorce ne prendra pas plus de temps. Je veux faire de toi, une femme honnête »

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Je n'oublierais jamais le jour où j'ai appris à être enceinte mais maintenant c'était derrière moi tout ça, je venais enfin de tout avouer à Tomas et j'étais à nouveau la femme la plus heureuse. Je n'aurais pas dû nous faire autant de mal, mais moi et mon caractère, le fait de me remettre constamment en questions et surtout d'avoir peur que Tomas me quitte, je ne le supporterais pas, je tenais tellement à cet homme et surtout il était vraiment important dans ma vie. Je ne sais pas du tout si j'avais envie d'une petite fille ou d'un petit garçon, tout ce que je voulais c'était de cet enfant avec Tomas, le voir tenir ce petit être entre les mains. J'imaginais déjà la joie sur le visage de Tomas, ses yeux pétillant de bonheur et il allait découvrir l'inquiétude tout comme moi. Je me demandais depuis ce jour si j'allais être une bonne mère, comment j'allais m'y prendre car c'était tout de même nouveau pour moi, une nouvelle étape dans ma vie et heureusement que j'avais Tomas pour me soutenir. Je venais rire alors que je l'entendais me dire que Paris allait le tuer et en fin de compte il n'avait pas tort. " Paris ne te tuera pas, je l'en empêcherais. Hors de question de fuir le pays, je veux que cet enfant plein de tonton et Tata. Bon il risque de urler quand même, surtout s'il apprend que tu es encore marié." Bon j'allais vraiment devoir organiser un repas en famille le plus vite possible, demain j'appèlerais Paris pour lui demander de se voir, et je n'allais pas pouvoir le cacher bien longtemps, mon ventre commençait déjà à s'arrondir un peu. " Pour être franche avec toi, il va vouloir te tuer mais ensuite il va finir par se raisonner petit à petit , il va bien se rendre compte à quel point je t'aime. Bon tu risques de te prendre un coup de poing. Par contre s'il te plaît, je veux que se soit moi qui leur annonce la nouvelle, pas Summer, dit lui de ne rien dire. Demain j'appèlerais Paris et on se verra très vite tous ensemble. Puis de toute façon regarde, je commence déjà à être grosse. " Je restais lover contre lui en me mettant à rire, cela m'avait tellement manqué de ne pas passé un si bon moment auprès de lui. J'étais touché en l'entendant me dire qu'il allait ralentir le boulot pour moi. " Cela me touche vraiment mais tu sais je n'en suis qu'au début, donc ça va aller. Continue de travailler pendant que tu peux encore, car une fois qu'il sera là, nos nuits seront chamboulés. Oui demain soir on se fait un petit repas tous les trois et on vient lui annoncer, tu crois qu'elle va le prendre comment? " Il allait y avoir tellement de changement dans notre vie, un bébé, une nouvelle maison, j'allais devoir réapprendre à manger correctement, enfin beaucoup de changements, j'allais devoir m'y faire. J'étais vraiment la plus heureuse, dans les bras de l'homme de ma vie avec ce petit bébé qui grandissait en moi, je déposais des baisers dans son cou, tout m'avait manqué chez lui. J'étais vraiment touché par ses mots, les larmes aux yeux je venais l'embrasser tendrement. "Et moi je suis la femme la plus heureuse, je crois que là tu ne peux pas faire mieux. " Il voulait que j'oublie le divorce et j'allais tout faire pour même si en soit-ce n'était vraiment pas facile. " Je dois t'avouer que j'ai un peu peur que tu lui annonces, peur de sa réaction. " Je venais me relever doucement alors qu'on venait frapper à la porte . " Youpi la pizza. " Je le laissais s'en occuper alors que je partais nous servir à boire en préparant tout ce qu'il fallait sur la table basse. Quand Tomas venait revenir je soulevais mon tee shirt pour lui montrer mon ventre. " Regarde, je suis déjà énorme non? " Alors que c'était tout le contraire, mon ventre s'arrondissait un petit peu, mais je m'en rendais compte moi qui avais une taille svelte. " Même énorme tu continueras de m'aimer?"

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Tomas craignait beaucoup la réaction de Paris car il l’estimait beaucoup. La famille Maconahey était assez spéciale à ses yeux et il ne doutait pas un seul instant que l’ainé de la famille agissait un peu comme un père de famille pour ses frères et sœurs. Certains comme Malone avaient besoin de s’en démarquer mais l’opinion de Paris comptait énormément pour Danika. Il ne voulait donc pas créer de conflit entre les deux membres de cette famille mais hors de question pour lui que d’abandonner cette femme. Tomas aimait bien trop Danika pour renoncer à elle et s’il devait se battre pour avoir le droit d’être l’homme de sa vie, le père de ses enfants, il n’hésiterait pas un seul instant. « Une fois que tu auras annoncé la nouvelle à ta famille, je parlerais en tête à tête avec Paris pour tout mettre au clair entre nous. Je veux qu’il comprenne qu’il n’a plus à veiller sur toi de cette façon, que je prends le relai. C’est mon rôle à présent de te choyer, de tout mettre en œuvre pour que tu ailles bien, pour que vous alliez bien tous les deux » répondit-il en en jetant un rapide coup d’œil à son ventre. « Ne t’en fais pas, je vais demander à ma petite sœur de garder le secret » la rassurait-il après coup. Tomas était prêt à tout pour Danika, même à lever le pied au travail. Cela n’allait pas être évident pour un bourreau de travail comme lui mais il voulait être présent pour elle, tout au long de sa grossesse. « D’accord mais je veux vraiment être présent pour toi et pas uniquement aux rendez-vous médicaux. Si tu as simplement besoin de parler ou de ma présence, je veux que tu me le dises »lui dit-il après qu’elle l’ait poussé à justement ne pas trop lever le pied. Un bébé cela vous changeait votre quotidien, elle avait raison. Il restait toutefois une personne à prendre en compte dans cette famille : April. Sa fille adoptive. Cela allait certainement lui faire un choc mais Tomas espérait vraiment qu’elle allait bien prendre la nouvelle. « Je ne sais pas mais on verra bien. Je suis certain que si elle se sent impliquée dans ta grossesse, elle comprendra que la famille s’agrandit et non qu’elle n’a plus sa place » répondit-il en la serrant dans ses bras avec délice. Cela faisait tellement longtemps qu’ils n’avaient pas partagé un tel moment de tendresse. « N’aie pas peur, elle ne peut rien faire. Nous sommes séparés et au pire, le divorce sera prononcé en sa faveur. Mon cabinet ne risque rien et nous n’avons aucun enfant en commun puisque sur le certificat d’adoption d’April, seul mon nom y est inscrit. Au pire, je perdrais un peu d’argent et le manoir mais je le lui laisse avec plaisir si cela signifie que je peux librement t’aimer » avouait-il en la laissant quitter ses bras pour leur servir à boire. Tomas alla récupérer et payer les pizzas puis il la rejoignit à nouveau dans le salon. « Arrête, tu n’es pas énorme. Tu es parfaite et je t’aimerai quoiqu’il arrive » dit-il en tirant sur son haut pour venir déposer ses lèvres sur son ventre rebondi. « Parfaite, attirante, sexy, belle, magnifique… tu es tout cela et bien plus à mes yeux »

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En apprenant que j'étais enceinte je n'avais même pas pensé aux conséquences, du moins à mon frère car même si je savais que Malone s'en ficherait, Paris se sera totalement différent et j'allais devoir lui dire ça mais comment faire. Dans ma tête ça allait tellement vite, il fallait que je trouve un moyen de le lui dire, qu'il puisse se contrôler, ne pas s'en prendre à Tomas. Je sais que je ne supporterais pas de voir Tomas et Paris se battre, se serait surement épreuve de trop. J'aimais trop Paris et surtout Tomas, hors de question de perdre l'un d'eux, ça serait le coup fatal. Je venais le regarder un peu paniqué, parler en tête à tête avec Paris, sans moi pour les contrôler. " Je vous connais tous les deux, depuis le temps que ça dure, Tomas je n'ai pas envie de perdre l'un de vous. Je vous aime tous les deux, mais vous avez un tel caractère. J'accepte mais je veux des nouvelles à chaque fois, car je dois t'avouer que ça va m'inquiéter. " En tout cas je connaissais déjà la réaction de sa soeur, elle sera surement heureuse pour lui, enfin son frère s'était posé avec une femme. " D'accord, demain j'appelle Paris et je vais surement faire un repas en famille comme ça pas de jalousie. " Oui tout le monde au courant en même temps, de toute façon je ne pouvais pas attendre plus, mon ventre commençait à se voir, même si ce n'était qu'un peu. En tout cas j'étais touché qu'il veuille ralentir le travail pour moi. " Si j'ai besoin de parler, d'une envie de fraise à 4 heures du matin, promis je te le ferais savoir.Mais concentres-toi sur ton travail mon amour, et même si tu es en rendez-vous, je t'attendrais dans ton bureau. " Je sais que notre quotidien allait être perturbé, j'allais moi devoir lever le pied donc moins ramener argent à la maison et un bébé ça coutait cher. Notre vie entière allait changer, entre les envies, les hormones, les achats pour notre avenir, beaucoup de changements qui me faisaient un peu peur, c'était tellement nouveau. Je m'inquiétais surtout pour April. " Je ferais tout pour l'impliquer dans la grossesse, elle sera grande soeur. C'est vraiment un grand changement pour tous les trois. Ce petit être va bien nous perturber. " Sentir ses bras autour de moi me faisait tellement de bien, je me détendais de plus en plus contre lui, cela me manquait un tel moment de tendresse. " Je veux tellement que se divorce soit prononcer, pouvoir enfin me promener à ton bras, être libre de mes gestes et surtout de t'aimer. " Je finissais par me lever pour nous préparer la table. Je faisais un rire à sa réponse alors qu'il venait dire que j'étais toujours aussi belle. Ses lèvres venant sur mon ventre, un geste tendre, je posais mes mains sur sa tête doucement les yeux baisser sur son visage. " Et toi tu es l'homme de ma vie Tomas. " Les larmes aux yeux je venais me baisser pour l'embrasser tendrement. " On va manger sinon c'est toi que je vais manger." Je faisais un petit sourire en coin en allant me mettre devant la pizza. Cette journée c'était mieux terminé en fin de compte et j'étais la femme la plus heureuse.