Besoin de ton soutient (Summer)

  DANIKA & SUMMER

  Besoin de ton soutient

Je sortais enfin de cette chambre après avoir fait mon malaise, l'infirmière m'avait bien dit de faire attention à moi, une échographie pour vérifier si le bébé allait bien car oui je m'en fichais de ma santé, je devais surtout faire attention à la santé de mon bébé avant moi. Mais surtout là maintenant je pensais surtout à Tomas, je voulais le voir, savoir comment il allait et rien qu'en pensant à lui les larmes venaient envahir mon regard. Il y avait du monde ne plus aux urgences, je mettais un petit moment avant de trouver une personne qui pourrait me renseigner sur Tomas, je lui expliquais qui j'étais, que j'avais besoin de le voir, le prendre dans mes bras, connaitre son état de santé. Mais non, voilà qu'on venait me dire que je n'étais pas de sa famille et donc j'avais l'interdiction de le voir, non mais c'était quoi cette blague, j'allais devenir folle. J'avais beau leur montrer les photos de Tomas et moi, mais non elle ne voulait rien comprendre. Je devais absolument me reprendre, j'allais faire un tour à l'extérieur pour respirer, essayer de trouver une solution pour voir Tomas. Je ne pourrais pas supporter de ne pas voir Tomas, je l'avais vu dans un tel état là, ce sang sur son visage, le fait qu'il tombe inconscient dans mes bras. Pourquoi le système était comme ça, j'avais besoin de le voir, j'étais clairement en train de paniqué alors que mon téléphone venait sonner. April, je soupirais en tremblant un peu, je devais lui dire ce qui se passait. Je restais au téléphone de longues minutes venant la rassurer, je ne voulais surtout pas qu'elle vienne tout de suite, surtout que je n'étais pas en état pour la rassurer, en lui demandant d'aller rejoindre Lev, le seul en qui j'aurais confiance de toute façon en ce moment et au moins ce garçon pourrait veiller sur elle. Je tournais en rond alors que je rentrais à nouveau dans l'hôpital alors que je chopais le premier médecin en me mettant à m'énerver contre lui, je voulais voir Tomas sans me douter que Summer vienne de rentrer, ma seule sauveuse.

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Cet appel d’urgence, c’est le genre d’appel auquel on n’est jamais préparé. Mon rôle de mère m’a pourtant paré à toute éventualité, mais lorsque ça nous tombe dessus, on n’a l’impression qu’une énorme massue vient de nous écraser de tout son poids pour nous faire manger le sol…

Tomas…L’hopital m’appelait pour lui. Il m’avait mis dans les personnes à contacter en priorité en cas d’urgence, et du fait de nos liens familiaux, le médecin au téléphone m’avait demandé de venir afin de régler paperasserie et m’enquerir de son état de santé. Rien ne pouvait être dit au téléphone. Et quand bien même, je me serais de toute façon déplacée. J’avais confié Caleb à sa grand-mère, Grace ; quant à Ashlynn, est elle était à son cour de danse. Grace se chargerait de la récupérer après…

Nerveuse et le cœur battant à mille à l’heure j’avais hésiter à me rendre à l’hopital seule en voiture. Il m’avait fallu garder mon calme au maximum pour éviter tout drame supplémentaire, si bien qu’une fois arrivée, je m’étais mis à soupirer longuement pour évacuer tout le stress et me féliciter intérieurement d’avoir tenu le coup jusqu’ici. Il fallait maintenant que je trouve quelqu’un pour me renseigner. Direction l’accueil des Urgences : « Bonjour, J’ai été appelé en Urgence par un médecin. On m’a signalé que mon frère, Tomas Winchester, a été amené ici suite à un accident… » réussissais-je à dire à la jeune femme devant moi, sans craquer, sans paniquer. Elle me fit patienter et m’annonçait avoir demander à un urgentiste de venir pour me tenir informer. Je n’avais plus qu’à attendre. Que faire, donc ? resté ici ? m’asseoir ? faire les cent pas ?? Je me tournais pour regarder autour de moi. Le monde qu’il y avait en attente me rappelait douloureusement à une période de ma vie ou j’avais du travailler dans un hopital pendant mes premières années de Médecine, et que les urgences n’avait jamais été une activité favorité durant mon internat.

C’est à ce moment là que je la vis. Revenant de dehors, complètement blême et les traits tout aussi angoissée que pourrait l’être n’importe quelle femme, inquiète pour l’homme de sa vie. Je fis alors quelques pas vers elle, celle qui n’était pas uniquement la petite ami de mon frère, ou encore la sœur de mon ex-mari…non elle était la mère du futur enfant à venir qu’elle avait avec Tomas. Et une chose est sûre, dans des moments pareilles, pour une femme enceinte, c’est encore plus éprouvant. « Danika… » l’interpellais-je tout en ouvrant les bras pour l’inciter à chercher du réconfort auprès de moi. « Ma belle, ca va aller, je suis là » je m’adressais à elle avec tendresse et compassion. Nous partagions en cet instant une peine commune, mêlée à une angoisse perceptible, et il fallait rester soudée. « Qu’est-ce que tu fais ici à l’accueil ? Pourquoi tu n’es pas à l’intérieur ? »

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On m'avait demandé de rester calme, prendre soin de moi, faire attention à mon bébé car le stress n'était pas bon pour une femme enceinte mais c'était impossible surtout quand on ne venait pas me donner de réponse, j'avais besoin d'en avoir, de savoir comment allait Tomas. La dernière fois que je l'avais vu il y avait du sang partout, il m'avait donné cette boîte avant de perdre connaissance. Je n'osais même pas penser qu'il était mort, non c'était juste impossible, j'avais trop peur d me retrouver toute seule. Je serais totalement détruite si je venais le perdre. Je ne m'autorisais même pas d'avoir ce genre de pensées sinon je sais que je perdrais à nouveau connaissance. À force de tournée en rond je ne sais même pas depuis combien de temps j'étais ici. Des minutes, des heures, j'étais tellement perdu dans le temps que je n'avais même pas appelé Paris ou encore Malone et là je venais penser à Summer, personne ne lui avait dit. J'étais horrible de ne pas prévenir sa soeur, mais dans mon cerveau ça allait tellement vite. De temps en temps j'allais prendre l'air pour me reprendre avant de revenir dans l'hôpital et là je pouvais la voir, mon corps venait se stopper net, elle était vraiment ici et tout de suite je lisais l'inquiétude sur son visage. " Summer..." Je venais me diriger vers elle en craquant complètement dans ses bras. C'est de ça dont j'avais besoin, de craquer une bonne fois pour toute avec elle, c'était la soeur de Tomas et je sais qu'elle devait aller mal aussi. " Summer... Je ne sais plus quoi faire. " J'essayais de me reprendre un peu , mais j'étais tellement épuisé. " Ils ne veuillent pas me rester rentrer car soi-disant je ne suis pas de la famille... Je n'ai aucune information, ils ne veuillent rien me dire... Je deviens folle ici, je veux le voir... Je veux savoir comment il allait. " Je venais m'éloigner d'elle en allant m'asseoir, je sentais ma tête tournée encore une fois.

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Le fait de prendre Danika dans mes bras semblait lui faire du bien. Je ressentais la jeune femme se détendre un peu et je remerciais le ciel qu’elle soit si réceptive à mon envie de lui apporter un peu de calme et de sérénité. Il fallait la ménager. « Que se passe-t’il ? » lui demandais-je après qu’elle m’est avoué ne plus savoir quoi faire. C’est alors qu’elle m’expliqua qu’on l’avait mis à l’écart après que Tomas ait été pris en charge et que personne n’a souhaité la mettre au courant parce qu’elle n’était pas officiellement de la famille. Je comprenais ce sentiment d’impuissance pour avoir eu le même une fois, lorsqu’il avait fallu amener Ashlynn quand elle était tout bébé, et que mon adoption n’avait pas encore été officialisé. Aux yeux de la loi, je n’étais que la petite-amie de Paris à l’époque. Pas même sa fiancée encore…alors expliqué au personnel médical que j’avais accepté d’adopté la fille de mon futur mari, mais qu’on se devait d’attendre l’officialisation administrative pour tout mettre en place ? c’était clairement du temps de perdue en bavardage pour eux… « Je suis désolée, ma chérie, je…j’imagine bien que ça a dû te rendre folle » affirmais-je tout en continuant de l’apaiser dans mes bras jusqu’à ce qu’elle s’éloigne pour trouver un endroit où s’asseoir. Je la rejoins en m’installant sur la place d’a côté et pose une main réconfortante dans le milieu de son dos en le caressant « Tu sais…pour le moment, je n’en sais pas plus non plus. Ils m’ont appelé en me disant que je faisais partie des numéros d’urgence à appelé en cas de problème. Mais ils ont refusé de me parler au téléphone » Ainsi, je souhaitais montrer à Danika qu’il y avait des procédures, des marches à suivre…et elle était bien placé pour le savoir, étant donné son métier. « Tu sais très bien que ça fait partie des précautions d’usage… » Dans le fond, j’étais tout aussi inquiète qu’elle, mais je me devais d’affronter cela avec calme, histoire de la rassurer. Elle, elle pouvait craquer, moi, je me devais d’être là pour elle. C’était le but que je m’étais fixé. « Ecoute…ils sont partis chercher un urgentiste qui ne va pas tarder à descendre pour m’en dire plus. Tu resteras avec moi, afin d’être tenue au courant d’accord ? Je le lui dirais que tu es la fiancée de Tomas, si ça peut aider… » après tout, je connaissais mon frère pour savoir que si les circonstances avec son ex-femme ne les avait pas retardé, il y a bien longtemps qu’il aurait fait une telle promesse d’engagement à Danika.

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Je connaissais Summer depuis tellement d'année, elle avait toujours été ma belle-soeur par rapport à Paris, mais maintenant c'était différent, on n'avait jamais pu parler de la relation entre Tomas et moi. Normalement cette situation aurait dû me gêner, mais là c'était le contraire, j'avais besoin de Summer, elle arrivait à canaliser la colère en moi. Je venais lui expliquer qu'on ne voulait pas que je rejoigne Tomas et que c'était clairement en train de me rendre folle. " Je veux le voir Summer... J'ai besoin de le voir... Je ne sais même pas dans quel état il est..." Est ce dont il était mort? Est-ce qu'il allait bien? Quelles étaient ses blessures, je me posais tellement de questions et c'est à cause de ça que je me sentais bien, que je n'arrivais pas à garder mon calme et que mon corps me faisait bien comprendre que je devais arrêter. J'étais enceinte et je sais que je n'arriverais pas à surmonter cette épreuve toute seule. Et encore une fois je sentais ma tête tournée, c'était la première fois que j'étais enceinte et les effets secondaires étaient bien là, j'avais encore les paroles de ma gynéco qui m'avait bien fait comprendre que je devais faire attention à ma santé et là c'était tout le contraire. Et je sais que si j'avais cette infirmière qui me collait autant c'était pour ma santé et surtout cette de mon bébé mais je n'étais pas en état de le comprendre. Je ne sais même pas depuis combien de temps j'étais ici et pour combien de temps j'en aurais, car une chose était sûre, je ne partirais pas, il en était hors de question, j'avais besoin de retrouver Tomas, être contre lui, prendre sa main, voir son visage. Je me rendais compte qu'elle aussi elle était comme moi, qu'elle n'avait aucune information en plus. Je passais une main sur mon visage en essuyant les larmes. " Oui je le sais Summer, mais je ne pensais pas être un jour de ce côté-là. Et je comprends mieux maintenant mais mon cerveau lui n'y arrive pas. J'ai cette impression de ne pas réussir à bien respirer tant que je ne le vois pas. " Je travaillais à l'hôpital aussi, donc je sais que la procédure était ainsi, je me rendais bien compte qu'en enfilant l'habit du médecin, c'était totalement différent de celui qu'on portait en tant que patient ou encore famille de patients. Je venais tourner le visage vers elle, j'étais contente qu'elle soit là. " Merci d'être là Summer, tu ne peux pas savoir dans quel état je suis. Comment tu veux que je reste calme, que je fasse attention à moi et au bébé, c'est tout le contraire là. Le voir devient vital..." Je restais silencieuse jusqu'à repenser à ses derniers mots. " Attends fiancée? Tu étais au courant? " Bien sûr, elle était au courant, c'était la soeur de Tomas, il avait dû lui en parler. Et pourtant ça me faisait mal car Tomas avait dut tout prévoir pour le faire aujourd'hui, il m'avait donné cet écrin comportant la bague, je ne l'avais pas ouvert. "Summer... Je n'y arriverais pas sans lui. On en jamais pu en parler, mais Tomas est tout pour moi. C'est allé tellement vite ses derniers temps, le découvert que j'étais enceinte. Je suis désolé, j'aurais voulu qu'on prenne du temps toute les deux. " C'est vrai que ça avait été si vite, la découverte que j'étais enceinte, je l'avais gardé pour moi pendant des semaines en me posant encore plus de questions. Et maintenant je retrouvais Summer et mon ventre était déjà bien arrondi, enceint de 4 mois maintenant, je ne pouvais pas le cacher. " Contente d'être bientôt tata? " Je cherchais à penser à autre chose.

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Danika n’était pas la seule à vouloir avoir des nouvelles de Tomas. Je tentais vainement de garder mon calme, ne serait-ce que pour apaiser la petite-amie de mon frère, mais à l’intérieure, j’étais tout aussi effrayée qu’elle. J’expliquais à Danika que même en tant que membre officielle de la famille, les médecins n’avaient pas souhaité m’en dire plus par téléphone, et qu’en temps normal, elle-même connaissait ce genre de procédure. « Personne n’aime être de « côté-là » des urgences » ajoutais-je pour faire suite à ses propres mots « on a l’impression d’être impuissant et mis de côté…je comprends ta frustration » la rassurais-je ensuite, pour mieux lui promettre que j’expliquerais à l’urgentiste lorsqu’il viendrait, qu’il la tienne au courant elle aussi, en la considérant comme la fiancée de Tomas. Mes paroles surprirent Danika, et alors qu’elle me questionnait, je lui adressais un sourire chaleureux et émue en lui avouant « Le jour où il m’a annoncé pour ta grossesse, on s’est remémorer lui et moi la conversation que l’on avait eu le jour où il m’avait avoué entretenir une relation avec toi. » Des images me revenaient soudain en tête : celles de la conversation que l’on avait eu lors de notre jogging habituel, ainsi que le fameux jour où il m’a appris que Danika était enceinte… « A l’époque il avait eu peur de ma réaction. Je m’étais alors gentiment moquer de lui en lui disant qu’il ne savait pas où il avait mis les pieds et… » je m’étais maintenant à rire en me rappelant le souvenir et poursuivais « je lui ai dit que maintenant il allait pouvoir comprendre une chose : Quand on fréquente un ou une Maconahey, c’est n’est pour un jour, une semaine, un an…c’est pour toute une vie ! » Ce jour-là, Tomas avait été persuadé que j’exagérais et que c’était ma relation avec Paris et mes sentiments encore présent à son égard qui me faisait parler « Quand il m’a annoncé que tu étais enceinte ? on a évoqué cette ancienne conversation et…en plaisantant je lui ai dit que TON frère allait maintenant lui prendre la tête pour le forcer à faire de toi une femme honorable ! C’est alors que Tomas m’a dit que de toute façon, il avait bien l’intention de le faire, que Paris le force ou non…et il m’a dit : « Tu avais raison, quand on ose fréquenter un/une Maconahey, c’est pour la vie ! ».  A ça je lui ai dit qu’il pouvait compter sur moi en quoique ce soit, le jour où il te demanderait ta main… » Et au vue de la réaction de la jeune femme aujourd’hui, j’ai bien l’impression que Tomas a trouver le moyen de lui demander de l’épouser…Ce dont j’ai peur maintenant, c’est que ce bonheur lui soit retiré.
Sur une note bien plus positive cependant, Danika décida de parler de sa grossesse et s’excusa de n’avoir pas pris le temps de parler avec moi de tout cela. Je posais une main sur la sienne et la rassurais « Ma chérie, t’inquiète ! je suis bien placée pour savoir ce que c’est que de se retrouver enceinte de jour au lendemain et d’avoir l’impression que le monde tourne à cent à l’heure ! Quand j’étais enceinte de Caleb, Paris et moi on n’était à la course pour emménager, trouver ce qui allait DEVENIR notre maison et…et même pas quelques mois après, j’apprenais que j’avais un frère et que ma vie a Boston allait virer vers un tout autre Destin…. » L’idée d’être tata ? bien sûr que cela m’enchantait, mais surtout, c’est l’idée d’être présente pour Danika qui devenait prioritaire pour moi. « Je suis vraiment VRAIMENT heureuse pour vous trois » April ayant été adopté officiellement par Tomas, il était logique de la compter dans ce petit bonheur « Et j’ai hâte de voir poindre ce petit bout qui grandi en toi. Mais surtout Danika : je veux que tu saches que je serais là pour toi, toujours, quoiqu’il arrive. Quand vous étiez plus jeune tes frères et toi, je vous ai promis que jamais vous ne trouverez porte fermée avec moi. Et même après le divorce d’entre ton frère et moi, je vous ai toujours considéré comme ma famille. Je veux que tu t’en rappelle, chaque fois que tu auras besoin de moi, ou  de quoique ce soit….je serais là » Je resserrais sa main dans la mienne et les levaient pour les porter à mes lèvres, embrassant délicatement le revers de la main de Danika, lui assurant un soutien que je décidais éternelle.

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Je voulais des nouvelles de Tomas, cette situation était en train de me faire encore plus de mal, je voulais juste savoir s'il était encore en vie. Il avait tout de même perdu connaissance dans mes bras et je sais que quand ça arrivait ce n'était pas bon du tout. Heureusement que Summer était là, je n'aurais pas supporter plus longtemps de rester toute seule face à cette situation. Et elle avait totalement raison,j'avais cette impression d'être totalement impuissante et pourtant j'étais médecin aussi, mais même si je travaillais, je n'aurais pas pu m'occuper de Tomas. " Oula et vous aviez parlé de quoi? " J'étais curieuse de pouvoir lui parler me changer les idées. Je venais faire un petit rire quand elle disait qu'une fois qu'on fréquentait un Maconahey, c'était pour toujours . " C'est vrai tu lui as vraiment dit ça? Je n'en reviens pas. Mais c'est pareil avec vous, Paris ne se voit pas vivre sans toi et moi je ne me vois pas vivre sans Tomas. " Je l'aimais tellement, il avait fait de moi une femme heureuse. Je venais baisser le regard en venant sortir de mon sac cet Ecrin qui contenait surement la bague qu'il voulait m'offrir pour cette demande en mariage. Une larme venant couler sur mon visage. Pourquoi notre bonheur était toujours gâché par un malheur? Il voulait faire sa demande et voilà que tout était gâché et je ne savais même pas comment allait Tomas. " Tu sais... J'aurais dû oui Summer car c'est lui qui m'a sauvé de tous les soucis que j'ai pu avoir. Il m'a donné envie d'aimer à nouveau , m'ouvrir aux gens, faire à nouveau confiance en amour. Et surtout j'ai notre enfant dans mon ventre. Ce bébé a besoin de son père. "Je tournais cette boîte entre mes mains que je n'avais toujours pas ouvertes, hors de question de le faire, se sera Tomas qui l'ouvrira devant moi.

En tout cas ça faisait vraiment du bien de pouvoir parler avec Summer de ma grossesse, pas facile de le faire autour de moi et Summer était la mieux placée pour m'aider dans cette situation. " Wahou, alors que nous Tomas n'est même pas divorcé tu te rends compte et je me suis monté la tête toute seule. J'avais tellement peur que ça freine leur divorce. C'est peut-être horrible ce que je vais dire. Mais tant qu'il n'était aps divorcé j'avais peur de perdre Tomas. Les paroles qu'Ivy avait envers lui étaient vraiment dure. Je te jure Summer et enfin aujourd'hui il était divorcé et je vais peut-être le perdre car je lui ai mis la pression. " Je venais prendre ma tête entre mes mains. Je venais poser ma tête contre son épaule, heureusement qu'elle était là. " Merci Summer, j'ai vraiment besoin de toi là. " Et un médecin venait nous rejoindre pour nous annoncer que Tomas venait de sortir de son opération mais que tout se ce n'était pas passé comme il faut. Un problème au niveau de sa vue, il allait être aveugle pendant quelques semaines voir des mois selon l'évolution. Je ne me sentais pas bien d'un coup, encore un vertige. Je venais m'asseoir sur la chaise derrière moi. Tomas allait devenir aveugle. " Aveugle. " Mais qu'est-ce qui allait se passer? Il n'allait pas le supporter.

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Le fait de parler un peu de la grossesse de Danika et des intentions de mon frère au sujet de son engagement auprès de la jeune femme, avait de quoi apporter un peu de légèreté, entre deux angoisses. La sœur de mon ex-mari m’expliquait ainsi comment Tomas, mon frère, lui avait permis de croire à nouveau en l’amour et lui avait montrer comment s’ouvrir aux autres, faire à nouveau confiance. Je souriais avec bienveillance, reconnaissant là toutes les qualités de Tomas, et imaginant à mon tour, comment ce dernier ferait un papa parfait ! « Il aura son père, Danika ! Tomas est un battant, d’accord ?! et je suis sûr qu’il est en train de penser à toi, à ce bébé et à April en ce moment même ! Tout ça, ça le rend plus fort ! » Je ne doutais clairement pas de ça. J’espérais juste intérieurement que sa force de volonté de s’en sortir, soit plus forte que la violence de son accident. Tomas avait encore toute sa vie devant lui ! Lui et moi avions perdu notre mère alors qu’elle me mettait au monde. Tomas était le seul lien direct qui me restait de ma mère et…même si les Maconahey avait su avec brio devenir ma plus belle famille, Tomas n’en restait pas moins important : c’est à cause de lui que j’avais décidé de venir à la Nouvelle-Orléans et que les Maconahey avaient fini par suivre. Cette nouvelle vie, ce nouveau bonheur, il ne serait pas venu sans Tomas….

Quelques instants plus tard, un médecin arrivait et le verdict tombait ! Comme un coup de masse, Danika et moi apprenions que Tomas s’en était sorti, mais pas sans séquelle. Il était aveugle…Il y eut une sorte de silence de plomb. Pourtant, l’ambiance autour de nous n’avait pas changé. C’est juste que je n’entendais plus rien ci n’est l’écho des paroles du médecin dans ma tête. Après un moment de perdition, je revenais soudain à la réalité, serrant la main de Danika dans la mienne pour lui rappeler que j’étais là, toujours là, pour elle comme pour Tomas, puis questionnait le médecin. « Aveugle…c’est…enfin…c’est temporaire ? c’est lié à l’opération, ou… ? » L’homme ne pouvait pas être purement catégorique sur l’état de santé de Tomas. D’après ces dires, l’opération avait été très lourde, et le choc de l’accident suffisamment violent pour causer un traumatisme pouvant justifier de sa cécité…seul le temps serait en mesure d’éclaircir les faits. Tomas allait devoir passer d’autres examens approfondis, mais les médecins devraient attendre que son état le leur permette. « Est-ce qu’on peut le voir ? » demandais-je soudain. Le médecin nous déclara que Tomas avait été placé dans une chambre en soin intensif et qu’il se réveillerait d’ici peu. Seulement, c’était catégorique : « les membres de la famille uniquement et…une seule personne à la fois » C’est alors que je tranchais sur cette décision, pointant du doigts Danika : « Elle est sa fiancée, et porte son enfant…C’est à elle d’y aller. » Je me tournais alors vers Danika, la rassurant tout de suite avant qu’elle n’émette d’objection « Il voudra te voir, de toute façon ! Donc vas-y toi, et prend le temps qu’il te faudra avec lui…si tu le souhaites, je peux t’attendre ici, dans le cas où tu aurais besoin de moi par la suite ? »