Babe, it's not my fault

   SUMMER & PARIS

   Babe, it's not my fault

Paris voulait bien se montrer patient, prendre le temps de reconstruire sa relation avec Summer avant de l’annoncer aux enfants mais il n’avait clairement pas envie de supporter ses anecdotes sur son ex-petit-ami. Il se rappelait que trop bien de ce qu’il avait ressenti quand il avait appris qu’elle emménageait avec ce type. Paris avait cru ce jour-là que le sol s’effondrait sur ses pieds et il avait fallu toute la persuasion de sa mère pour qu’il ne se foute pas en l’air. Il n’était pas très fier de cet épisode de sa vie mais Summer avait une telle importance dans sa vie. Ses frères et sœurs s’imaginaient qu’il était un roc, incassable, inusable mais dans la réalité, les choses étaient différentes. Paris était un être brisé qui s’était peu à peu réparé grâce à l’amour de cette femme. Malheureusement, en la perdant, il était retombé dans ses travers car il ne savait plus comment gérer. Il y avait bien sûr ses enfants mais le pompier ne les voyait que le week-end. La semaine, la solitude avait le temps de le tuer à petit feu. Aussi, n’avait-il pas envie d’entendre parler de Paul, l’homme que Paris continuait de redouter. Après tout, elle avait emménagé chez lui, cela avait été sérieux entre eux. Il posa son doigt sur ses lèvres pour l’arrêter. « Je ne sais pas ce qui me fait le plus plaisir : savoir que j’inspire sexuellement jusqu’à te donner envie de mater un porno ou que tu cherches à me rassurer en me parlant de porno » lui dit-il en secouant la tête pour mieux l’embrasser. Elle avait beau lui dire que c’était insignifiant, il ne pouvait lui, s’empêcher de se dire que tôt ou tard, elle se rappellera qu’il était à l’origine de tous leurs problèmes.

Enfin, Paris n’avait pas envie de déprimer. Bien au contraire. La perspective de passer quelques jours auprès de Summer et des enfants, comme autrefois, cela lui faisait un bien fou. « C’est à peu près ça mais si ça peut te rassurer, cette semaine, je commence très tôt le matin donc tu ne seras pas encore réveillée que je serais déjà partie. Cela va te rappeler des souvenirs… Dans les miens, j’avais toujours un mal de chien à quitter le lit puisque dans ton sommeil, tu t’accrochais à moi comme un koala » la taquinait-il de bon cœur. Le couple n’avait plus vraiment partagé de nuit ensemble au point que Paris lui demanda si elle dormait toujours nue. Paris éclata de rire à l’anecdote sur Caleb. « Au moins, tes leçons sont rentrées dans sa tête, tu vas pas t’en plaindre. Tu serais sexy complètement nue avec un bonnet » se moquait-il. Paris grogna légèrement quand elle l’embrassa dans le cou. « Tu as même ordre, femme, de reprendre tes bonnes vieilles habitudes. J’ai envie que mes mains puissent à nouveau couvrir tes seins » lui dit-il sans aucune honte. Un frisson remonta le long de son épine dorsale. « On va se coucher maintenant ?? J’ai brutalement sommeil si tu vois ce que je veux dire » lui dit-il en venant déposer une petite claque sur sa fesse. « Bon sang, tu m’obsèdes complétement Summer Maconahey. J’espère que tu en as conscience ! »

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Je n’avais jamais été ces périodes où Paris avait été obligé de se lever aux aurores pour me laisser seule dans notre lit. Je crois que même que c’est une des raisons qui me poussait chaque à me lover contre lui ; pour qu’il soit obliger de me réveiller en voulant s’extirper. Malheureusement pour moi, je sais être une véritable marmotte quand je veux… Je grognais contre son cou, tandis que mes mains jouaient avec les petites mèches de cheveux sur sa nuque que je caressais de temps en temps du bout des ongles « C’est pas drôle…moi qui pensait que j’allais pouvoir en profiter » déclarais-je en marmonnant contre sa peau, sans oublier d’embrasser cette dernière au passage et de respirer à pleine narine son parfum.

Forcément, si je me sens frustrée alors qu’il vient à peine de débarqué, il ne faut pas s’étonner que je cherche à rattraper à l’avance le temps que je perdrais sans lui. J’expliquais à Paris comment j’avais dû abandonner l’idée de dormir nue en étant seule avec les enfants pas loin, tout en laissant mon corps prendre les choses en mains. Sans vraiment m’en rendre compte, je resserrais mes cuisses à nouveau contre les jambes de Paris, et je reprenais une ondulation du bassin ; danse imperceptible – ou pas – que j’entamais à chaque fois qu’il m’était donné de m’asseoir à califourchon sur les cuisses de mon « ex » -mari. C’est comme s’il cet acte était comme incontrôlé, instinctif…dans la réalité, il s’agissait surtout de ma façon subtile de faire taire les pulsations allant crescendo entre mes cuisses. Les faire taire ou au contraire, les nourrir d’une plus grande excitation, ça dépend de quel point de vue on se place. Paris s’amusait de mon anecdote, mais ne restait pas longtemps passif face à mes premiers assauts au-dessus de lui. Il me rappelait à quel point il adorait laisser ses traîner sur ma poitrine nue la nuit, et je me mis à sourire contre son cou, mes mains quittant soudain son cou pour venir prendre ses propres mains et les guider directement au niveau de mon buste : « Tu peux le faire tout de suite, aussi…nue ou pas, je ne suis pas regardante… » je riais gentiment mais n’attendait pas qu’il prenne de décision de ce côté-là. Je lâchais une de ses mains, mais m’appliquait à emprisonner l’autre sous la mienne tandis que je le sommais dans mon geste à venir m’agripper l’un des mes globes de chair, encore couvert de vêtement, entre ses doigts. J’ai toujours aimé sentir ses mains sur moi, et peu importe où, comment, et de quelle manière il le faisait, le contact de sa peau sur la mienne me donnait suffisamment d’impulsion à vouloir plus. Parfois, il ne me suffisait que d’un câlin et d’avoir ses bras autour de ma taille pour être satisfaite ; et parfois il me fallait plus, préférant l’avoir carrément nu contre moi, chaque centimètre carré de son corps surplombant le mien. Et ce soir, je crois qu’il s’agissait d’un mélange des deux : Un petit instant de tendresse sur le canapé, suivi d’un long moment de passion dans le lit.

Sa main libre reprit bien vite une vieille habitude qui me fit faire un petit bond au-dessus de Paris, et je relevais la tête de son cou pour sourire d’un air coquin tout en répondant « Obsession partagé, Monsieur Maconahey…obsession plus que partagé !! » j’opinais en plus du chef en disant cela quand soudain j’entendis les pas de Billie, résonner sur le lino de la pièce. Ce qui me fit réaliser autre chose tout d’un coup. « Euh, tout à fait rien à voir mais… Où est Neptune ? tu ne l’as pas emmené avec toi ? » Difficile de pouvoir emmené son chien en moto à la base, mais pour le coup, si son appart était en travaux, je me demandais où il avait bien pu laisser son labrador… Et tout aussi subtilement que tout à l’heure – je profitais de ce moment tout à fait banal à lui poser une question, pour prendre sa main posée sur ma poitrine, l’écarter de moi le temps que je puisse moi-même soulever les pans de mon haut, et venir loger la main de Paris sous mon t-shirt, au même endroit où elle était posée tout à l’heure. Et avec le même sourire que tout à l’heure, je déclarais sans honte « C’est beaucoup mieux comme ça ! » séduire Paris, l’émoustiller, s’amuser un peu avec ses désirs, ça a toujours été un jeu pour moi, et ce n’est pas demain la veille que ça changera ! Et puis comme j’ai dit tout à l’heure : parfois il me faut bien plus qu’un petit câlin pour être satisfaite, alors…

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Paris afficha un sourire amusé suite au grognement de sa femme. Summer n’avait jamais caché qu’elle détestait quand il bossait trop tôt car elle finissait la nuit seule. Ils en avaient souvent discuté car ses horaires étaient toujours changeants. Au début de leur relation, quand il n’était qu’un tout jeune pompier, il avait même du foutre en l’air pas mal de rendez-vous. Paris s’était inquiété à l’époque que ce rythme de vie ne vienne par la dégouter mais Summer avait tenu bon. Des années après, la question continuait d’être une crainte mais si elle détestait quand il parlait tôt, Summer aimait quand il se glissait au cours de la nuit dans le lit pour la prendre dans ses bras. « Il n’y a que cette nuit. A partir de demain, je reprends des horaires de jour et donc, je pourrais passer mes nuits à tes côtés » répondit-il avec un sourire en coin, un brin séducteur. Nul doute que Monsieur Maconahey a des idées en tête pour occuper toutes ces nuits libres.

Les ondulations de son bassin commençaient peu à peu à éveiller sa virilité. Paris était un homme très faible et résister à ce genre d’assaut, lui était pratiquement impossible. C’était comme si, Summer était un aimant pour son corps. A chaque fois qu’elle se trouvait près de lui, Paris réagissait ostensiblement. Cela pouvait être qu’un simple frisson comme un tsunami dans son corps. Là, clairement, son corps ne pouvait rester insensible à cette danse lascive qu’elle lui offrait surtout qu’elle lui donnait l’impression de chercher à soulager une tension en se frottant ainsi contre lui. Son « ex » femme n’était pas décidée à jouer les gentilles et sages hôtesses. Au contraire, elle encourageait toute tentative de rapprochement entre eux. « Vraiment ? Je m’en voudrais de ne pas céder à cette invitation. Après tout, tu m’héberges si gentiment… J’ignorais juste que tu voulais un paiement en nature babe »se moquait-il alors que ses doigts se mouvaient autour de ce globe de chair pour le caresser au travers de ses vêtements. Paris émit toutefois un gémissement en sentant cette ondulation frotter contre sa virilité à moitié réveillée. De sa main libre, le grand roux claqua une petite tape sur sa fesse tout en exprimant l’obsession qu’elle représentait à ses yeux. « Bordel, quand tu me regardes comme ça, j’ai juste envie de t’attacher et de te faire subir les pires outrages qui existent sur terre » rigole-t-il de bon cœur avant de l’embrasser. Paris cligna toutefois des yeux quand elle changea brutalement de sujet. « Neptune ? Qui ? Ah oui mon chien ! Il est à la caserne. Tu sais bien que je le laisse toujours la veille des soirs où je bosse tôt histoire de ne pas trop le perturber. Depuis notre mission en Californie, je préfère le laisser se reposer » répondit-il. Son chien était son binôme et il avait fait un sacré boulot dans la recherche des victimes il y a quelques mois.

« Bordel, t’es qu’une allumeuse babe » s’exclama-t-il alors qu’elle en avait profité pour glisser sa main sous son haut. Paris ne tarda pas à écarter son soutien-gorge pour pouvoir prendre son sein en coupe. De ses doigts, il taquina la pointe rosée afin de la faire durcir et provoquer ainsi, une réaction chez elle. « Tu es en manque de fessées babe, vilaine fille » s’amusa-t-il à dire alors que ses lèvres reprenaient les siennes au même moment que ses doigts pinçaient son téton. Les Maconahey dans leur plus pure tradition : jamais conversation sérieuse ne se termine sagement.

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Le plaisir de retrouver Paris allait de pair avec le plaisir de pouvoir à nouveau partager une complicité au sein même de notre couple ; qu’il s’agisse d’une complicité amicale que d’une complicité sexuelle. Avec lui, pas de doute : je pouvais prétendre au deux, c’est ce qui avait d’ailleurs fait la force de notre mariage pendant quelques années. Je me prêtais à croire bien gentiment que si cette malheureuse histoire de chantage n’avait pas existé, Paris et moi n’aurions jamais changé. Nous aurions été comme maintenant, la peur viscérale de se perdre un jour en moins, bien évidemment. Mais on en serait bien évidemment à ce même point que ce soir : profiter que les enfants sont couchés pour partager un moment intime, à jouer les amoureux insouciants et encore un peu adolescents dans leur tête, cherchant à se titiller comme on peut. Enfin surtout moi, là, pour le coup ! Je cède facilement à la tentation quant il s’agit de Paris, je n’y peux rien : il suffit qu’il soit à quelques centimètres de moi pour que mon corps réponde, cherche le contact, et plus si affinités. Ajouter à cela un certain manque depuis quelques jours, et voilà ! Comme le dit Paris : vous avez devant vous une allumeuse !
Je ris face à ces propos, mais profite de ces paroles pour redoubler d’effort, me mordant la lèvre pour mieux le dévorer du regard ensuite. Le fait de parler de Neptune n’est qu’une façon pour moi de faire la conversation mais dans le fond, Paris n’est pas dupe, il sait ce que je recherche…Bon après, attention : le cas de Neptune m’intéresse, hein !! c’est d’ailleurs pour cela que je m’empresse de répondre à Paris : « Okay, mais par contre, je m’en voudrais que tu le laisse là-bas après donc…Et puis les enfants serait ravies d’avoir Neptune ET Billie en même temps ! » Billie, malgré sa petite taille et son côté un peu frêle qui la fait paraître peureuse, est une chienne très sociable qui serait sans doute ravie d’avoir un ami a la maison…surtout pour se coller a lui au moment de la sieste !

Paris, malgré la conversation n’oublia pas ce pour quoi j’avais immiscé sa main sous mon haut, et c’est en sentant ses doigts pincer et taquiner la pointe rosée de mon sein que je laissais échapper un léger gémissement, de surprise et de contentement, tandis que je profitais de ma position assise sur Paris pour tirer sur son t-shirt qui était retenue sous son jean et sa ceinture « T’as pas idée à quel point, mon cœur… » déclarais-je face à ces propos tandis que mes mains trouvais maintenant une brèche pour se faufiler sous le t-shirt de mon amant. Je faisais glisser mes deux mains le long de son corps, sentant les muscles tendus de ses abdos mêlés à la chaleur de sa peau, mes paumes suivant les courbes de son torse pour venir caresser son poitrail ferme et sculpté. Un soupir de contentement, et je me repenchais sur Paris pour venir capturer ses lèvres que j’humidifiais au passage du bout de ma langue « Est-ce qu’on peut revenir sur le moment où tu as dit avoir envie de m’attacher pour me faire subir ce qu’il te passe par la tête ? » j’aspirais sa lèvre inférieure et l’emprisonnais gentiment de mes dents, la mordillant pour mieux l’apaiser de mes lèvres ensuite. « J’ai investi pour un lit à barreau » déclarais-je avant de sourire contre la bouche de Paris qui se mettait à grogner. « Je dis ça je dis rien... » Mes mains ne restaient pas sans rien faire : plaquer contre son torse, mes doigts tentaient de resserrer leur emprise sur ses pectoraux, qui se contractaient sous mes paumes pour mieux se soulever sous la respiration soudaine plus forte du pompier. C’est lorsqu’il donnait cette impression de manquer d’oxygène que je le savais prédisposé à réagir, à ne pas rester impassible. Je prenais alors un ton faussement déçue et en rajoutait un peu pour faire croire que malheureusement, on n’allait devoir s’en sortir à ces petites caresses « Hmmm, vraiment…quel dommage que tu travailles tôt demain » Je me séparais des lèvres de Paris et m’écartais de lui pour mieux hausser des épaules – sans toutefois retirer mes mains de dessous son -t-shirt – et soupirais exagérément, en répétant « Tant pis : on remettra ça à demain soir…. »

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« Pas de problème, il sera ravi de se faire une nouvelle copine » lui répondit Paris. Summer n’avait pas à s’inquiéter, Neptune était castré depuis des années. Elle le savait pertinemment puisqu’elle avait du supporter son mari à l’époque. C’était à se demander si ce n’était pas le maitre que l’on avait castré à ce moment-là. La question de son chien était donc réglée mais pas celle de la petite coquine de Summer Maconahey. Paris connaissait suffisamment sa femme pour reconnaitre quand elle voulait jouer ou non. Des frissons parcouraient son corps à mesure qu’il la sentait caresser son torse. Avoir les mains de Summer sur lui, était comme une bénédiction. Le pompier avait bien cru ne plus jamais pouvoir les ressentir un seul jour alors chaque nouvelle étreinte était perçue comme un cadeau du ciel. Il ne pouvait pas s’en lasser. Il n’en avait jamais pu. « Oh j’ai quand même un doute, tu vois » rigolait-il doucement  avant de gémir sous l’assaut de ses lèvres. Summer savait se transformer en véritable femme fatale quand il lui prenait l’envie et vous savez quoi ? Il adorait totalement cette facette de sa personnalité si bien que ses doigts continuèrent de caresser ce sein au galbe parfait. « Foutue tentatrice » grogna-t-il à la mention du lit à barreau. Il faut dire que cela faisait remonter quelques souvenirs en lui notamment celui de la première fois où ils avaient visité ses beaux-parents. Un moment particulièrement intense mais pas pour les raisons que le commun des mortels irait s’imaginer.

Summer s’arrêta brusquement pour mieux s’éloigner et soupirer des propos que le grand rouquin se retenait de balayer d’une pique bien sentie. Toutefois, ce fut une autre idée qui lui vint en tête. « Tu as raison, inutile de nous frustrer davantage. On aura tout le temps de nous rattraper demain soir » lui dit-il avec un petit sourire contrit comme si, il était réellement dans l’envie de céder sa place pour la soirée. Paris délaissa sa poitrine offerte pour mieux l’attraper par la taille et la déposer à côté de lui sur le canapé. « On ferait mieux d’aller se coucher. Je te connais, si tu n’as pas ton petit câlin avant de dormir, tu ne voudras pas me lâcher au moment où je vais devoir partir alors au lit mauvaise troupe » l’encourageait-il à se lever du canapé. Paris en profita pour réajuster ses vêtements et l’attraper par la main. « Il faudrait peut-être que je prépare le canapé juste pour donner du crédit au fait que je dorme à présent dans le salon le temps des travaux ? » poursuivait-il son petit manège sans en avoir l’air.

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Comment se sentir puissante un moment, et complètement réduite à l’état minable l’instant d’après ?! Demander moi ! Et je vous dirais avec quelle cruauté ce cher Monsieur Maconahey a réussi à me mettre sur le carreau en osant ne pas répondre à mes provocations. Je m’attendais à ce qu’il me saute dessus à la base, et l’imaginais déjà grogner pour mieux se lever et me soulever avec lui. Mais non ! ces mains sur ma taille n’avaient été là que pour me soulever et me décaler avec une facilité déconcertante, à côté de lui, sur le canapé…pour mieux s’en aller après !! La bouche grande ouverte et les yeux, je restais encore sous le choc en fixant cette place vide qu’il avait occupé quelques secondes plus tôt, et l’entendait maintenant me dire que j’avais raison, qu’on devrait remettre les choses à demain soir. Hallucinée, sur le cul, j’arrivais tout de même à exprimer ma surprise : « Comment ? » Je levais enfin la tête pour observer Paris qui restait maître de lui-même, fier et presque impassible alors qu’il me tendait sa main pour m’encourager à quitter le canapé. « Bon sang, comment j’ai pu à ce point-là perdre la main ?! » demandais-je à voix haute, sans vraiment attendre qu’il me réponde vu que je me parlais surtout à moi. Cependant, je l’observais, mon regard vacillant d’un œil à l’autre pour tenter lire la moindre explication à l’impassibilité de Paris devant moi, et j’ouvrais à nouveau la bouche, cherchant à parler, ou attendant au contraire qu’il m’arrête avant que je ne lui répondre, espérant ainsi qu’il me dirait qu’il n’est pas sérieux. Mais rien….il souriait, ça oui, mais comme si de rien n’était. Juste parce qu’il semblait attendre après moi, pour cette histoire de canapé à préparer.

Et finalement, rien ne vint. Pas un seul « je plaisante » ou encore « J’ai changé d’avis ». Je fermais alors la bouche, et acceptait ma défaite non sans être encore sous le choc d’un tel revirement de situation, et tournait la tête pour regarder le canapé. Ou est-ce que j’avais foiré dans ma technique ? D’habitude, ça marche ! Je suis rouillée… « Euuuuhhh…ouais…oui, oui..on va préparer le canapé » je me grattais légèrement la tête et pivotais ensuite pour me diriger vers la porte qui menait à ma chambre « Je vais te chercher ce qu’il faut » déclarais-je tout en avançant jusqu’à ma chambre. J’entrais et restais plantée là à deux pas de la porte, alors que je me questionnais encore sur ma capacité de séduction, en me déclarant à voix haute « Ta perdue la main, ma pauvre fille ». Dans mon introspection, je n’avais pas remarqué l’amusement de Paris, ni sa présence…

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Paris devait se retenir à grande peine de ne pas éclater de rire devant la mine défaite de son bébé. Summer pouvait être tellement expressive par moment et clairement, au-dessus de sa tête, clignotait le mot : frustration. Il était un peu cruel, il voulait bien l’admettre mais c’était tellement jouissif de la voir ainsi. Durant leur séparation, il savait pertinemment qu’elle était allée voir d’autres bras, d’autres draps. Sur le moment, cela l’avait clairement bouffé car il n’avait jamais cessé de l’aimer, de la désirer mais il n’était plus en droit de dire quoique ce soit. Ils avaient connu une telle vie sexuelle que cela aurait été un miracle qu’elle ait fait vœux de chasteté. Comment connaissait-il sa vie sexuelle ? Pas la peine d’aller bien loin pour le savoir. Si vous pensiez à un homme d’affaires grec ? La réponse était toute à fait exact. Leonidas ne s’était jamais caché de ce qu’il entreprenait pour calmer la frustration de sa meilleure amie. Paris n’avait jamais rien rétorqué mais il avait encaissé les faits en rongeant son frein, en essayant de calmer sa crainte de ne plus être à la hauteur des attentes de cette femme qu’il chérissait. Et si elle se laissait de leurs rapports ? Et si au final, retourner avec un ex n’était pas la meilleure des options ? Il était clairement rongé par ses propres doutes mais la voir ainsi dépitée lui faisait du bien à l’égo, à sa propre virilité.

Il la laissa donc prendre de l’avance jusqu’à la voir entrer dans sa chambre. Il se dépêcha alors d’enlever ses chaussures ainsi que ses chaussettes. Paris était bien déterminé à lui montrer qu’elle n’avait qu’un seul et unique amant et qu’il était cette personne. Ce soir, elle allait devoir crier dans l’oreiller car il était déterminé à la pousser dans ses derniers retranchements. Il la voulait alors il l’aurait. Le grand rouquin en avait marre de vivre dans la peur, dans les doutes. Il était temps qu’il prenne à nouveau sa vie en main ainsi que son couple et la pauvre Summer allait en faire les frais mais pas certain qu’elle s’en plaigne, loin de là. Il s’approcha d’elle jusqu’à poser ses mains sur ses épaules. « Tu croyais vraiment que j’allais me contenter d’un petit câlin et au lit ? Tsss bébé, je pensais que tu me connaissais mieux que ça » lui dit-il dans un murmure en se penchant à son oreille. « Je compte bien te faire l’amour toute la nuit jusqu’à ce que j’aille travailler et crois-moi, je crois que tu seras si épuisée que tu seras la première à me virer du lit » la taquinait-il en descendant ses mains le long de sa gorge pour mieux prendre en coupe ses seins et les malaxer. « La seule chose que je te laisserais décider est la suivante : attachée ou non attachée » poursuivit-il avant de mordiller la peau tendre de son cou, sa langue venant la gouter.

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J’étais tellement aux prises avec mes pensées que lorsque Paris pénétra dans la chambre et se mit à parler, je fis un bond sur place sans oser me retourner en réalisant qu’il s’était moqué de moi. « T’es pas bien de me faire flipper comme ça ! » déclarais-je encore un peu sous le choc, à se demander si je faisais allusion à sa plaisanterie ou au fait qu’il m’avait suivi sans prévenir. En attendant je ne perdais pas le nord pour autant : me laissant gentiment agripper par Paris, posant mes mains par-dessus les siennes sur ma poitrine, je retrouvais peu à peu le sourire en me délectant des paroles de Paris dans mon oreille, ce dernier m’assurant ne pas vouloir me laisser une seule minute de répit. « T’as bien conscience qu’avec moi il ne faut pas me faire des promesses qu’on ne peut pas tenir ? » je provoquais Paris sur le sujet, parce que je savais bien ce que valais un Maconahey piqué au vif, tenu au challenge. C’était la garantie de quelque chose d’explosif à chaque fois ! Je passais un bras derrière moi, pour venir caresser la nuque de Paris, l’incitant à continuer ses caresses sur moi. Lorsqu’il s’attaqua à mon cou, je gémissais avec délice, appréciant le fait que Paris sache encore PARFAITEMENT où se trouvait mes points sensibles. « Pas attachée…pas ce soir en tout cas. J’ai envie de te toucher » murmurais-je avant de forcer Paris à quitter mon cou. Je me tournais alors pour lui faire face et profitant qu’il n’est plus ses mains sur moi à ce moment-là, je n’hésitais pas une seule seconde à enlever mon haut, qui de toute façon avait été de trop depuis le début de la soirée. « J’ai une requête… » annonçais-je alors que mon haut passait au-dessus de ma tête pour être ensuite jeté dans un coin de la pièce « Aurais-je le droit de te mordre, si jamais j’ai envie de crier de plaisir ? » je ne pus cacher mon sourire amusé et coquin, tandis que mes mains s’aventurais maintenant à vouloir retirer le haut de Paris

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Paris n’avait pas pu se priver de ce petit coup tordu envers celle qui n’avait jamais cessé d’être sa femme dans son cœur. Summer était bien trop adorable quand elle était ainsi perdue. Un sourire malicieux étira un peu plus ses lèvres quand elle protesta. « Hum laisse-moi réfléchir ? Non, je suis très bien. J’adore te faire flipper surtout quand tu réagis comme ça » répondit-il en déposant un baiser sur sa nuque tout en laissant ses mains glisser sur sa gorge pour mieux venir prendre en coupe sa poitrine. Les mains de Summer vinrent très rapidement se poser sur les siennes. Un petit rire secoua les épaules du pompier. « Oh je le sais très bien mais je crois que dans ce domaine, je ne t’ai jamais fait faux bond n’est-ce pas ? Je crois avoir toujours réussi à te combler au-delà des mots mais toi, est-ce que tu seras capable de ne pas faire de bruit ? » la taquina-t-il en retour alors que ses lèvres se perdaient dans son cou. Ses mains profitèrent qu’elle avait levé l’un de ses bras pour se glisser sous son haut relevé afin de pouvoir toucher cette peau qui lui faisait tourner la tête par sa douceur. Ses larges mains reprirent place sur ses seins, les malaxant avec un plaisir évident. Summer ne pouvait douter de l’effet qu’elle produisait sur lui car sa virilité commençait peu à peu à se réveiller contre ses fesses. « Je veux bien être magnanime et t’accorder une seule main attachée » lui dit-il alors qu’elle se retirait pour mieux lui faire face. Paris ne la lâcha pas un seul instant du regard d’autant plus qu’elle enlevait son haut, lui donnant ainsi une vision parfaite de sa poitrine ronde et ferme. « Tu veux la jouer tigresse ? D’accord, tu auras le droit de me mordre si j’ai le droit de faire absolument tout ce que je veux de toi » rétorquait-il en l’aidant à enlever son haut. Une fois torse nu, il l’attrapa par les hanches pour mieux la rejeter sur le lit, observant avec un plaisir manifeste, sa poitrine rebondir en même temps qu’elle. Il se détourna simplement le temps de fermer la porte à clé. Il n’était pas assez fou au point d’oublier cette précaution. Quand on est parent de deux enfants, il vaut mieux apprendre à fermer sa porte à clé. Cela évite des visites surprises surtout qu’ils auraient beaucoup de mal à justifier pourquoi maman crie à nouveau alors que papa est au-dessus d’elle. Paris s’approcha à nouveau d’elle pour attraper ses chevilles et la ramener vers le bord du lit. « Si tu savais combien de temps j’attendais de pouvoir à nouveau passer toute une nuit avec toi » murmura-t-il alors que ses larges mains massaient son ventre plat remontant seulement pour effleurer les rondeurs de sa poitrine sans s’y attarder.

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Paris me souleva de terre pour mieux me jeter sur le lit, sur lequel j’avais rebondi en riant. Ce qu’il y a de bien avec lui, c’est que quoiqu’il arrive, lorsqu’on se retrouver tous les deux seuls, j’ai l’impression d’avoir tous les jours 20 ans. Il n’y a plus rien qui compte si ce n’est l’insouciance et l’amour que j’ai pour lui. Je ne suis plus une mère, je ne suis plus d’une femme mariée – ou divorcée pour le coup – je suis simplement une femme. Une femme que Paris SAIT honorer, y’a pas à dire. Je me mordais la lèvre tandis donnait sa condition, à laquelle je ne voulais pas trop m’empresser de répondre. Non pas que cela demande réflexion, hein ; non là-dessus, y’a pas de risque que je refuse un jour à Paris qu’il fasse ce qu’il veut de moi ! La raison pour laquelle je ne souhaitais pas répondre à la hâte était toute simple : je ne voulais pas passer pour une « affamée ». Combien de fois m’étais-je contenu ces derniers temps avec lui ? trop souvent…il s’agissait de ne pas lui mettre la pression, de ne pas être trop tôt, trop vite, SA femme.

Qu’on ne se trompe pas sur ce que tout cela signifie : être sa femme, c’est ce que je souhaite plus que tout au monde. Ce que je ne souhaite pas cependant, c’est donner l’impression que notre rupture, notre séparation de 3 ans est entièrement effacée. Bien sûr, c’est du passé, et le mieux est d’oublier le mal qu’on s’est fait. Mais il faut aussi que tout ceci nous serve de leçons, que l’on arrête de croire que tout est acquis ; et pour mon cas précisément, il ne faut pas que je pense que me remettre avec Paris signifie oublier tout ce sur quoi je suis en train de travailler : j’apprends à redevenir moi, j’apprend à reprendre ma vie en main en assumant mes erreurs et en ME corrigeant. Paris ne recherche pas la femme qu’il a laissé il y a 3 ans, en pleurs en plein milieu d’un salon alors qu’elle le suppliait de vouloir OUBLIER ce qu’il s’était passé, de faire comme si mes mensonges ne l’avait jamais atteint. Non. Ce que Paris voulait, c’était retrouver la femme qu’il avait toujours aimé, celle en qui il pouvait avoir confiance, celle en qui il croyait, qui avait appris à s’affirmer, à être indépendante…

Voilà pourquoi je ne voulais pas lui crier si fort si vite de faire ce qu’il voulait de moi parce que pour moi je lui avais toujours appartenu. Il fallait que je mesure mes mots…sans trop réfléchir non plus ! Parce que je rappelle quand même qu’en cet instant précis, je suis dans mon lit a moitié nu et que j’ai devant moi un dieu vivant qui lui ne se gêne pas pour me dire qu’il attendait avec impatience le moment ou on repasserait enfin toute une nuit ensemble. « C’est quoi tes plans, au juste ? » répondais-je finalement dans un long soupire au moment même ou ses mains effleurait ma peau, passant sur mes seins pour redescendre tout aussitôt sur mon ventre. Je laissais retomber ma tête sur le matelas pour regarder en arrière, puis levais un bras pour tenter d’attraper un oreiller afin de pouvoir le mettre derrière ma tête. Je reprenais mon attention sur Paris, dont les mains glissaient maintenant sur mes jambes et l’extérieur de mes cuisses, ces dernières s’ouvrant instinctivement pour lui faire de la place. « Viens par-là » demandais-je, remuant l’index pour lui demander d’approcher. J’avais besoin de regoutter à ses lèvres, de sentir son poids sur moi. Ces petits détails qui me rappellent, malgré toutes mes convictions, malgré toute mes envies d’indépendance et d’affirmation, que : je ne suis rien sans lui. Je suis dépendante de Paris Maconahey…corps et âme…

Je profitais qu’il se penche vers moi pour attraper son avant-bras et le forcer à retomber sur moi. Le contact de sa peau sur la mienne eut pour effet de me faire frissonner immédiatement…il y eut un petit moment de silence, pendant lequel je fixais ses yeux tout en souriant. Puis dans un murmure, je répondais enfin à ses propres révélations quelques secondes plus tôt. « Moi c’est ça que je rêvais de pouvoir refaire » j’embrassais ses lèvres et chuchotais à nouveau dans l’intimité de la nuit « Revoir ses yeux, ce visage, ce corps, même dans la pénombre, et partager cette expérience dans UN LIT à nouveau » concluais-je en riant avant de cacher ma tête dans son cou et d’étouffer mon rire contre sa peau. Ca à l’air cliché de dire ça, mais je rappelle quand même que nos derniers moments intimes à Paris et moi se sont fait PARTOUT…sauf dans un lit !