Entre confidence et explications ( Aiden)

L'amitié est plus douce et plus agréable que l'amour, elle est comme ces vins vieux qui flattent plus délicieusement le goût.

En allant rendre visite à Paris j'avais appris qu'il avait reçu un mauvais coup, un nez totalement cassé et tout de suite ce bleu sur son visage, non mais qu'est-ce qui lui était arrivé. J'avais déjà Malone qui commençait seulement à se remettre de ses blessures, je n'avais pas besoin d'un autre frère blessé, non mais cette famille était vraiment en carton, on se blessait les uns après les autres et j'avoue que ça faisait peur, je n'avais pas envie d'en perdre un. En tout cas je lui avais demandé des explications, il n'allait pas s'en sortir aussi facilement. Et là j'apprenais qu'Aiden c'était battu avec Leonidas et que Paris s'était interposé, non mais mon frère était fou, deux ours en train de se batter et lui petit ourson il venait s'interposer en croyant qu'il allait y arriver. Bon je devais aller demander une explication à Aiden, jamais je ne l'avais vu être aussi violent encore moins en présence de mon frère son meilleur ami, donc je devais savoir ce qui se passait dans sa petite tête en ce moment. Et j'avais besoin de lui parler aussi car oui en ce moment mon cerveau était en ébullition, j'avais cette envie de me confier à lui, au moins il devait avoir un avis neutre par rapport à ma relation avec Tomas. Je n'avais pas eu le temps d'aller le voir dernièrement, trop pris par mon travail, Tomas enfin beaucoup trop de choses. Aiden c'était comme mon meilleur ami, j'allais souvent voir sa soeur pour soutenir Aiden dans cette dure épreuve. Je venais donc me rendre sur le port, on était en début de soirée et j'avais commandé pizza, bière, soda et glace de quoi passé une bonne soirée. Je lui avais envoyé un message en lui disant que j'arrivais et une fois devant le bateau je venais crier. " Mon ours des mers, je suis là. " Je faisais un petit sourire en attendant qu'il vienne me chercher.



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La soirée débutait à peine quand j’avais reçu un SMS de Danika me proposant une soirée pizza. Je n’allais pas refuser car j’aimais passer du temps avec elle. J’avais même chambré Tomas, durant une soirée de poker, que j’avais un lien très fort avec elle. Ce dernier m’avait rappelé simplement qu’il avait beau être pacifiste, il maniait l’épée comme personne et qu’il n’aurait rien contre de me prendre comme cobaye d’entrainement. J’avais quand même du le rassurer quant à mes intentions envers sa petite brune. En ce moment, ces fous comme les gars étaient sur les nerfs dès que j’osais aborder le sujet des femmes. Si j’osais, je dirais tout simplement qu’ils ont peur que je leur vole leur moitié. Le pire étant que j’avais rencontré quelqu’un, que j’étais dingue de cette femme et que j’avais vraiment envie que ça fonctionne entre nous même si j’étais sceptique. Il y avait quelque chose chez Octavia qui me poussait à croire qu’elle n’était pas entièrement avec moi, comme si une part d’elle se refusait à céder. Ce n’était peut-être que mon inconscient qui me poussait à croire que je n’avais aucune chance, qu’elle m’était totalement inaccessible. Pour en revenir à Danka, je lui avais donné non pas rendez-vous sur mon bateaux de pêche mais au hangar où je continuais de restaurer ce qui, à terme, serait mon domicile. Un bateau dont j’avais refait tout l’intérieur, un projet que je menais depuis trois ans. Si l’intérieur était presque terminé et manquait de finition, la coque extérieure était encore loin d’être terminée et nécessitait encore beaucoup d’heures de travail notamment dans le ponçage. La mise à l’eau n’était pas encore d’actualité mais depuis peu, j’y passais mes nuits. Cela me changeait de l’inconfort de mon bateau de pêche quoiqu’il en soit, Danika était l’une des rares à connaître ce projet. Elle avait été le témoin de toutes les étapes de rénovation. « Une sirène en vue ! » m’exclamais-je en regardant par-dessus bord pour lui sourire. Je descendais du bateau, sautant à moitié de l’échelle pour venir la saluer et la décharger de ses paquets. « Grimpe ! Tu vas enfin pouvoir voir l’intérieur. J’ai pratiquement terminé. Il manque simplement quelques retouches de peinture à certains endroits »

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Ce soir je ne pouvais pas voir Tomas, en ce moment c'était tellement compliqué tout ce qui se passait entre nous, entre le divorce qui était en route mais pas encore signé, l'adoption de sa fille April et surtout je venais de déouvrir que j'étais enceinte, beaucoup trop d'informations et surtout je ne savais pas du tout comment le dire à Tomas, en ce moment c'était bien trop compliqué, je voulais attendre que tout soit clair dans sa vie pour lui annoncer cette nouvelle même si je sais très bien que je n'allais pas pouvoir le cacher plus longtemps. Mais j'avais encore quelques semaines devant moi, en plus j'avais tout fait pour prendre un rendez-vous le plus tard possible, je voulais que Tomas soit là pour la découverte du bébé. Enfin cette soirée allait être pleine d'émotion, je voulais savoir ce qui se passait dans la vie et surtout pourquoi il c'était battu comme ça lors de la soirée poker, et oui j'avais un grand défaut, être un peu trop curieuse. Je venais donc rejoindre au hangar, j'avais envie de voir comment avançait son bateau, c'était un tel passionné, j'espérais pouvoir aller faire une petite virée prochainement quand il sera terminé. Pizza en main je venais le prévenir comme quoi j'étais là en le charriant car oui c'était mon ours des mers ou encore loup des mers, ça dépendait des jours. Je faisais un petit rire quand il venait m'appeler sirène. " Han sirène, tu me flattes dit donc. " Je venais lui faire un sourire alors que je le rejoignais. Je déposais un baiser sur sa joue en lui donnant les pizzas. Car lui avait peut-être l'habitude de monter sur son bateau mais pas moi et encore moins avec des boîtes de pizzas dans les mains. "J'ai hâte de découvrir l'intérieur. " Je montais donc sur le bateau en venant découvrir l'intérieur, je venais faire un petit cri de surprise quand je découvrais la nouveauté. " Wahou mais c'est magnifique, comme tu fais pour que ça avance aussi vite, c'est vraiment trop beau. " Je regardais tout autour de moi, c'est sûr qu'il n'avait pas une vie comme tout le monde, mais j'aimais la vie originale qu'il avait sans prise de tête. Je venais me retourner vers lui en croisant les bras et en lui faisant des gros yeux. " Bon toi là, depuis quand on frappe mon frère? " Et oui car la raison principale était que j'avais retrouvé mon frère avec un nez cassé.

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Danika venait d’arriver et je m’étais dépêché de descendre pour mieux venir la débarrasser des boites de pizzas d’où je sentais une bonne odeur en sortir. Cela me donnait l’eau à la bouche surtout que ces derniers jours, j’ai plus abusé des boîtes de conserve qu’autre chose. Ma seule folie avait été d’aller au restaurant avec Oleg mais rien d’autre. Mes finances ne me permettaient pas de telles folies régulièrement, bien au contraire. Les Maconahey frère et sœur étaient donc sans même le vouloir consciemment, mes distributeurs officiels de pizzas. « Tu m’amènes toujours les meilleures pizzas de la ville, il faut bien que j’entretienne la flamme entre nous » plaisantais-je alors qu’elle m’embrassait sur la joue. « Et puis, tu as tout d’une sirène : aussi magnifique que tentatrice » m’amusais-je à flirter légèrement avec elle. Danika était bien trop jeune à mes yeux et surtout, elle était avant tout, comme une petite sœur. Je n’avais jamais ressenti la moindre attirance à son égard et pourtant, j’étais plutôt branché petite brune. Je la laissais donc monter sur le bateau, la suivant de peu car je voulais voir en direct sa réaction. J’avais bientôt terminé l’intérieur, il ne restait plus qu’une question de décoration mais j’étais fier de cet intérieur. Tani m’avait beaucoup aidé : mon ex-femme était décoratrice d’intérieur et elle m’avait longuement conseillé sur les matériaux ou même l’ameublement. Le reste, je l’avais fait sur mesure grâce à mes talents de bricoleur. « Cela te plait ? Disons que j’ai eu pas mal de temps libre ces derniers temps et j’en ai un peu marre de dormir avec l’odeur du poisson » lui répondis-je en posant les pizzas sur la table, l’invitant à prendre place sur une chaise. Je m’attendais pas vraiment à sa question si bien que je grimaçais. « Je plaide la thèse de l’accident. Je ne voulais pas le frapper, c’était Vasilis que je visais. C’est une longue histoire mais disons que nous avons eu un différent avec le grec au sujet d’une femme. Ton frère a essayé de s’interposer avec Tomas et chacun en a pris une même si ton homme a eu plus de chance que ton frère »

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J'étais heureuse de pouvoir passer une bonne soirée en compagnie d'Aiden et surtout on avait surement beaucoup de choses à se dire. Il me devait déjà une explication par rapport à la blessure de mon frère, oui j'étais une soeur beaucoup trop protectrice et donc il méritait que je me mets un peu en colère contre lui, mais pas longtemps car c'était juste impossible de faire la tête à Aiden. Dernièrement on n'avait pas pu se voir, je voulais savoir s'il y avait eu du changement dans sa vie ou si c'était toujours au point mort concernant l'amour. Je venais donc lui ramener une bonne pizza, en tout cas elle sentait vraiment trop bonne. " La flamme entre nous sera toujours entretenue, notre amitié est infaillible. " Je faisais un petit rire en venant lui donner les pizzas. " Tentatrice, j'adore ce petit côté là de moi et pourtant je n'appartiens qu'à une seule personne. " Et oui j'appartenais à Tomas et personne d'autre, je l'aimais et pourtant je venais lui cacher un lourd secret. Je ne savais pas du tout comment le lui dire. Je n'en revenais pas qu'il s'amuse à flirter avec moi. Je commençais à monter à l'échelle en me tournant pour le regarder. " Mais monsieur lanfair, vous flirtez avec moi?" Je faisais un petit sourire en coin en venant monter sur son bateau. Je sais très bien qu'entre nous se sera que de l'amitié car oui j'adorais Aiden comme un autre grand frère. Une fois à l'intérieur je m'arrêtais sur place en voyant l'intérieur. Je faisais un grand whaou, il était vraiment magnifique dit donc, je n'en revenais pas alors que je tournais sur moi-même pour regarder chaque détail, il était vraiment doué. Tout le monde le voyait comme un simple pêcheur et pourtant il était doué pour beaucoup de choses. " Mais oui que ça me plaît, c'est encore mieux que mon appartement. C'est vraiment magnifique, tu as fait un excellent travail." Je faisais un sourire alors que je finissais par me tourner une fois en croisant les bras. Oui il aura le droit à sa dispute maintenant, au moins c'était fait. Je venais m'asseoir sur une chaise face à lui et j'étais encore plus surprise. " Tu as frappé Tomas aussi, mon frère et mon petit ami, non mais vous les mecs, vous ne savez pas parler. Vous en venez tout de suite aux mains. Et qu'est-ce qui s'est passé? "

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« Flirter avec vous ? Absolument pas mademoiselle Maconahey. Je ne voudrais pas risquer ma vie » m’amusais-je à lui dire. J’avais bien trop de respect envers Tomas et Paris pour oser flirter avec Danika. De plus, si je devais flirter avec une petite brune, ce n’est pas réellement elle à qui je penserais en premier lieu. Je la laissais monter sur mon bateau et découvrir la cabine intérieure. Je la suivais de peu, déposant les pizzas sur la table. J’avais un sourire aux lèvres tant j’étais satisfait de sa réaction.  Cela faisait des années que je bossais sur ce projet et réaliser tout cet intérieur m’avait pris des mois et des mois. « Merci. Tout ce que tu vois là, c’est de la récup’. J’ai trouvé les matériaux à droite et à gauche. Je n’avais pas franchement les moyens de tout acheter à neuf mais comme nous vivons dans une société où les gens jettent tout ce qu’ils jugent plus nécessaires à leur vie pour acheter autre chose, j’ai pus très facilement me démerder. Le reste, Tani m’a beaucoup aidé. C’est elle qui a songé à toute la décoration. Je n’ai fait que monter les meubles etc » lui expliquais-je avant que les choses prennent une tournure plus ou moins inattendues. Danika voulait des explications sur la dernière partie de poker.

« Mais non j’ai pas frappé Tomas ! C’est Leonidas qui s’en est chargé avant que Bonaventure ne lui balance malencontreusement un seau d’eau froide à la tronche. Je crois qu’il essayait de nous viser mais comme ta mère est arrivée entre temps, elle a calmé tout le monde » lui expliquais-je rapidement pour qu’elle ne se fasse pas des films. Grace Maconahey avait l’art et la manière de se faire entendre quand elle entrait dans une pièce. « Pour t’expliquer rapidement l’affaire : Joan, la meilleure amie de Leonidas et accessoirement son plan Q le plus régulier lui a avoué qu’elle était amoureuse de lui. Leonidas l’a rejeté méchamment. Joan et moi nous nous sommes retrouvés par hasard dans un bar et après avoir pas mal picolé, on a couché ensemble. A la soirée poker, Vasilis commençait sérieusement à me chauffer quand je lui aie pour Joan et moi. Il a pété un câble, il m’a sauté dessus on s’est battu. Fin de l’histoire ! ». Mes explications étaient très succinctes mais je n’avais pas vraiment envie de rentrer dans les détails non plus.

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Je me mettais à rire quand je l'entendais me dire qu'il ne prendrait pas le risque de me draguer, heureusement car il aurait surement Paris et Tomas sur le dos, puis h grand jamais il ne se passera quoi ce soit avec Aiden. C'était comme un autre grand frère pour moi et il savait très bien que j'aimais Tomas plus que tout et c'est même pour ça que j'étais présente ce soir, j'avais besoin de lui parler et surtout de voir comment il allait. En tout cas je venais tout d'abord découvrir l'intérieur de son bateau qui était juste à couper le souffle et il avait fait ça tout seul. Je comprenais mieux pourquoi il n'avait pas le temps pour se voir en ce moment, en tout cas j'étais contente de pouvoir découvrir ce petit secret que peu de personnes connaissaient. Lui et Tani me surprenait, ils étaient séparés et pourtant le lien entre eux était spécial, moi jamais je n'aurais pu avoir un tel lien avec mon ex, jamais de toute façon vu qu'il avait porté des coups à mon encontre, enfin c'était quand même bien pour Aiden. " Et bien whaou quoi, vous faites vraiment du très bon travail tous les deux, je n'en reviens pas. Au moins c'est ton bateau, à toi et qui te ressemble surtout. Je suis vraiment fière de toi Aiden, c'est trop beau. " En tout cas c'était bien pour lui car il allait de l'avant et surtout il savait ce qu'il avait envie pour l'avenir, alors que moi j'étais totalement perdu.

Mais avant de lui dire quoi ce soit, j'avais besoin d'avoir une explication sur la dispute qu'il avait eue avec Paris et j'apprenais en plus que Tomas était là. Et là je me mettais à rire alors que j'apprenais que ma mère était intervenue, je me pliais en deux, j'imaginais trop la scène en plus. Oui j'étais en froid avec ma mère en ce moment, mais elle avait ce caractère que plus d'un homme avait peur. " Non tu plaisantes, ma mère est venue et c'est elle quie vous a séparer? Les mecs, vous êtes épuisant quand vous êtes tous ensemble. " Enfin maintenant je voulais comprendre pourquoi ils c'étaient tous disputer. Non mais je n'en revenais toujours pas, je me calmais un peu alors que j'imaginais toujours la scène dans ma tête. Enfin je finissais par reprendre mon sérieux alors qu'il venait me donner une explication. " Non mais tu es sérieux? Attend déjà pourquoi tu t'es mis à picolé de cette manière? Et ensuite, non mais tu étais au courant de ce qui se tramait entre Leonidas et Joan, car là franchement tu abuses. Bon tu as fait une erreur, mais merdes les mecs. " Je soupirais alors que j'allais m'asseoir sur le sofa en le regardant. Non mais c'était incroyable cette histoire. Je passais une main dans mes cheveux en continuant de le regarder. " Et à l'heure d'aujourd'hui, tu ne ressens rien pour elle? "

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« Je lui transmettrais tes compliments. Je pense que cela lui fera très plaisir » répondis-je à Danika avec un grand sourire. Je savais que ma relation avec mon ex-femme pouvait surprendre plus d’une personne mais nous avions réussi notre divorce et nous en étions fiers. J’étais heureux de pouvoir la compter dans ma vie car Tani y tenait une part importante. Par moment, je me disais que si nous avions réussi à avoir cet enfant, sûrement nous serions toujours mariés et heureux de l’être. Il faut croire que le Destin aimait s’amuser avec les gens. Après tout, sans mon divorce, je ne serais certainement pas revenu à la Nouvelle-Orléans tout comme, je n’aurais peut-être jamais fait la connaissance de Paris. Nos rencontres dépendaient de nos choix de vie mais avec le recul, j’étais bien dans ma vie de divorcé. La seule chose qui me manquait, c’était peut-être d’avoir quelqu’un avec qui, passer le restant de ma vie.

« Je plaisante pas. Elle nous a tirés les oreilles avant de nous faire un sermon. Heureusement qu’il y avait Bonaventure et Tomas pour détourner son attention. D’ailleurs, je trouve ça injuste qu’ils soient ses chouchous » grommelais-je. C’était du favoritisme ni plus ni moins. « Pour être honnête, je ne sais même pas pourquoi on joue encore tous ensemble au poker mais ça a le mérite de me changer les idées certains soirs » répondis-je finalement. Je ne supportais pas le grec et lui non plus ne pouvait me sentir mais d’ordinaire, j’arrivais à faire abstraction de sa présence. Je levais les yeux en l’air tout en ouvrant un carton de pizza pour en prendre une part. Ce n’était pas la première fois qu’on me faisait la leçon concernant ma partie de jambe en l’air avec Joan mais je l’assumais. Je n’allais quand même pas être un goujat en disant que c’était une erreur. Joan ne méritait pas ça. « D’une, je fais encore ce que je veux mademoiselle Maconahey. Et de deux, j’étais pas seul dans le lit hein. Elle était plus que consentante à l’oublier dans mes bras. Je sais que je n’ai pas le beau rôle dans cette histoire mais s’il avait pas joué au con avec elle, nous n’aurions jamais couché ensemble » soupirais-je avant de la regarder avec surprise. « Tu veux dire pour Joan ? C’est une amie. Rien de plus. Si je suis réellement sincère dans mes sentiments, c’est pas vers elle que je me tournerais. En fait, je crois que je suis amoureux d’une autre femme. J’en suis pratiquement sûr mais les choses sont très compliquées »