Les Maconahey prennent leurs quartiers !

   Paris, Summer, Aaron & Kaleigh

   Les Maconahey prennent leurs quartiers !

Ce qui aurait du s'apparenter à une grosse arnaque ou à une énorme blague, s'était avéré une pure réalité, un rêve éveillé ! A ma grande surprise, l'invitation de SAM à cette croisière n'avait pas attiré uniquement dans ma boite au lettre, mes également dans celles de chacun des membres de la famille Maconahey. Et après quelques vérifications d'usage, il n'en fallait pas davantage pour convaincre toute la smala de partir en croisière.
On venait d'embarquer, et comme tous les passagers présents, on nous avaient indiqué nos quartiers. Suite familiale en chambres mitoyennes avec porte communicante, ou encore Suite de luxe pour deux ! tout était prévu pour chacun d'entre nous. Et à ce que l'on pouvait découvrir en cet instant : TOUT EST PARFAIT, au détails près !

Paris ouvrait grand notre suite tandis que les enfants qui nous emboîtaient le pas, couraient sans plus attendre vers la porte qui ferait communiquer notre chambre à la leur. Pour ma part, je m'approchais du lit et soulevait ma première valise pour la poser sur le matelas, avant de relever la tête pour observer l'incroyable vue depuis la baie vitrée. "LE LIT IL EST SUPER GRAND !!" entendais-je crier de l'autre côté de la pièce "Au moins, tu prendras pas toute la place en dormant, Cal' ! " "Je prends pas toute la place, et puis tu tires toujours les couettes, toi d'abord". Je levais les yeux au ciel en me disant que même en vacances, nos deux loulous nous ne nous épargnerais pas de leur petite chamaillerie habituelles. chamaillerie, qui ne durait jamais bien longtemps, se transformant bien vite en éclats de rire...comme maintenant ! "Caleb, ne saute pas sur le lit !!!!" m'écriais-je, sachant très bien - sans même le voir - ce qu'il était en train de faire.

En face de moi, Paris faisait l'état des lieux...et à son regard et sa vivacité, je savais que je n'allais pas attendre longtemps avant de voir mon "troisième enfant" entré en action ! "Qu'est-ce que tu fais ?!" demandais-je, sans vraiment trop de curiosité.

   Paris, Summer, Aaron & Kaleigh

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Si Paris avait été nerveux en découvrant la taille du bateau, il n’en avait rien laissé paraitre mais un tel luxe, pour sûr qu’il n’était pas habitué. A sa gauche, sa mère n’avait pas manqué de siffler avant de lâcher un commentaire de son cru à savoir quelque chose se rapprochant de « La vache, si le capitaine est aussi armé que son bateau, je fonce dans la cabine de pilotage ». Paris et Kaleigh avait levé les yeux au ciel avant que l’attention du premier soit monopolisée par son fils qui s’était jeté dans ses bras pour voir plus haut et plus loin que le bout de ses pieds. Caleb pouvait être si timide quand il y avait beaucoup de monde. Arrivé dans la chambre, les deux petits monstres avaient oublié toute retenue et timidité pour se lancer dans l’exploration de leur chambre spéciale vacance. Pour sa part, Paris ne put s’empêcher de toucher à tout. « Moi ? rien, je regarde c’est tout »dit-il avec un sourire avant que ses yeux ne s’agrandissent. « Putain de bordel de merde ! Y a un coffre-fort !! On a un coffre-fort dans notre chambre, genre comme les riches » s’exclamait-il en s’emparant de la notice pour pouvoir ouvrir. « Tu crois que c’est vrai leur truc avec le stéthoscope pour ouvrir le coffre ? Quoique celui-ci est à pavé numérique mais quand même. J’en reviens pas » dit-il comme un gamin le matin de Noël. Paris se redressa de toute sa hauteur pour chercher son sac de voyage qu’il avait posé aux pieds du lit. Il le souleva et sans délicatesse, l’ouvrit. « Bon sang, où est-ce que je les ai mise ?! » rageait-il tout en fouinant, ses fringues partant un peu en couille et dans tous les sens, il fallait le reconnaitre.

   Paris, Summer, Aaron & Kaleigh

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« Moi, rien, Je regarde c’est tout »: Le genre de phrase typique qu’un gamin déclare alors qu’il est pris sur le fait, ou que sa curiosité le démange. Que ce soit Paris qui prononce ces mots ? ça ne m’étonne pas plus que cela. Posant mes mains sur mes hanches, je penche la tête sur le côté tout en observant le père de mes enfants – si si ! juré, cet homme est PÈRE de famille – toucher à tout, avant de tomber nez à nez avec le coffre et s’extasier. Sur le coup, son exclamation est tellement peu dissimulée que je n’ai pas pu m’empêcher de grimacer légèrement, mes oreilles en prenant un léger coup au tympan. « Paris ? les enfants sont à côtés… » le sermonnais-je sans que je ne sois obligé réellement de lui rappeler que les jurons qu’il prononce sont plus qu’audible et doivent être contenu en présence de nos petites têtes blondes. « Je crois que toutes les chambres en ont une de base dans ce genre de bateau… » tentais-je d’expliquer, alors que je le vois s’affairer a dévaliser son sac, allant même jusqu’à le déballer à la hâte sur le lit « qu’est-ce que tu cherches ? » commençais-je par demander, avant de moi-même, ouvrir ma petite valise posée sur le lit « C’est peut-être dans ma valise plutôt que la tienne » proposais-je, pensant naïvement que ce qu’il cherche est suffisamment important pour que moi-même, je le soutienne dans sa recherche. « PAPA !! Y’a le coffre-fort de Jaze Bonbe dans not’ chambre !! » hurlait Caleb à l’attention de son père. Mon dieu…et de deux… « C’est James Bombe…pas Jaze » , je tâchais de ne pas écouté plus que cela, seul Paris qui défouraillais toute sa valise, m’inquiétais « Sérieusement, bébé, qu’est-ce que tu cherches ?? »

   Paris, Summer, Aaron & Kaleigh

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Paris était un véritable gamin depuis qu’il avait découvert ce coffre-fort. Il n’avait pas pu s’empêcher de jurer. « Oui oups désolé butin de mortadelle de ferme » se reprit-il tout en sortant un billet d’un dollar de sa poche pour le tendre à Summer afin qu’elle le mette dans la jarre à juron. C’était ce qu’elle avait mis en route il y a des années quand excédée de l’entendre jurer à tout va en présence d’Ashlynn bébé, elle avait décidé de l’attaquer au portefeuille. Il devait être sacrément détendue pour se remémorer ce genre de petite chose qui jalonnait leur ancien quotidien, à croire que petit à petit, Paris reprenait ses marques dans leur vie de couple. « Sérieux ? Y a un coffre dans chaque chambre ?? » s’extasiait-il avant que ses enfants ne débarquent pour participer à son engouement. « Non puce, c’est James BOND. B-O-N-D ; enfin rappelle toi que papa est quand même plus fort, plus sexy et bien plus intelligent que ce James » dit-il en soulevant sa fille et son fils dans ses bras pour les lancer sur le lit conjugal afin de les faire rire. « Puis, nous avons une mission désormais, nous devons absolument protéger notre bien le plus précieux » reprit-il alors que Summer justement, le relançait sur ses recherches. Paris reprit donc son sac pour mieux sourire en brandissant fièrement, une paire de chaussette Superman. « Les voilà !! les enfants, allez chercher votre paire de chaussette super-héros, on va les protéger dans nos coffres-forts. Personne ne pourra nous les voler durant nos vacances » leur demanda-t-il avant de se tourner tout fier vers sa femme. « Tu veux mettre quoi dans le coffre-fort ?? Il faut l’utiliser. Tu te rends compte, on a un coffre-fort. Quand je vais dire au boulot que j’étais dans une suite avec un coffre-fort mais je vais être la star de la caserne » dit-il en passant un bras autour de ses hanches. « Tiens, pourquoi pas ce petit bikini bien trop petit pour que tu le portes à la vue de tous ?! Il vaut mieux le mettre en sécurité »

   Paris, Summer, Aaron & Kaleigh

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Je prenais le billet d’un dollar bien que nous n’ayons pas pris la jarre avec nous ; le portefeuille ferait office de tirelire temporaire. Ce fut ensuite au tour des enfants de venir clamer haut et fort la présence d’un coffre dans leur chambre, avant que Paris ne s’amuser à les jeter dans le lit « Et Papa est surtout bien moins narcissique que James Bond, apparemment » ironisais-je après l’intervention de Paris qui gonflait son égo auprès de sa fille. « Ça veut dire quoi Narficite ? » demanda Caleb. Bon là, le pauvre, je sais que c’est un mot compliqué. Je vais prendre sur moi et éviter de le reprendre bêtement, telle l’enseignante que je suis « C’est quand tu aimes te regarder dans le miroir, que tu te complimente sans l’aide de personne et que tu rappelles aux autres que t’es le meilleur ». « Mais Papa, ce n’est pas pareil. C’EST vraiment le meilleur !» déclara Ashlynn en profitant d’être sur le lit pour s’affaler de tout son long « Oui ma puce, c’est vrai. T’as raison : papa c’est le meilleur » déclarais-je avec tendresse, tandis que je me réintéressais à la chasse de Paris…avant de tomber des nues, lorsqu’il se mit à brandir ses chaussettes super-héros. « T’es sérieux ? Alors non seulement tu as osé emmener cette paire de chaussettes, mais en plus, tu veux vraiment la mettre dans le coffre ?? » Paris n’écoutait plus vraiment, préférant encourager les enfants à aller chercher leurs propres paires, ce qu’ils firent sans se faire prier. J’avais envie de rire devant tant d’enthousiasme démesuré pour quelque chose de si peu étonnant pour moi : durant mon enfance, les voyages et les bateaux, j’en avais fait et vu. Et mon père était l’un des premiers à se servir de ce genre de privilège à l’époque ou il embarquait pour voyage d’affaire ou simplement pour nos vacances en famille. « Désolée, j’ai pas pensé à prendre ma paire de chausson Pikachu que Caleb m’a offert à Noel…je me suis dit que c’était pas trop la saison… » me moquais-je au moment ou Paris me demandait d’ajouter quelque chose à moi, aussi, dans ce coffre. Je ne moquais cependant pas de sa petite remarque au sujet de mon bikini. « Ce que j’aimerais bien mettre dans ce coffre, c’est ta bêtise, afin qu’elle ne se répande pas n’importe où, et surtout sur nos enfants. Mais j’crois que malheureusement, pour ça, c’est bien trop tard, » plaisantais-je avant de voir revenir les enfants avec leur chaussette dans les mains.

   Paris, Summer, Aaron & Kaleigh

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Paris était un véritable papa poule avec ses enfants et il était plus qu’heureux de leur offrir cette croisière synonyme de retrouvailles pour toute la famille. Enfin, ils n’avaient plus besoin de faire attention. Summer et lui pouvaient à nouveau se montrer complices et taquins devant leurs enfants comme avant. « Tu vois babe, notre fille est la plus intelligente des petites filles ! Elle sait reconnaitre le meilleur ! Bravo ma princesse » dit-il avec un sourire goguenard tout en chatouillant le petit corps de sa fille ainée qui ne manqua pas de rigoler quitte à se choper un hoquet. Puis, il repartit à la chasse de son bien le plus précieux sous les yeux curieux de sa femme. « Comment ça, j’ose emmener cette paire de chaussette ?? C’est ma paire porte-bonheur ! Je te signale que je les portais le jour où je t’ai demandé de m’épouser et le jour de notre mariage. C’est mes chaussettes les plus précieuses ! » protestait-il, outré qu’elle puisse remettre en cause ses précieuses chaussettes superman. « Allez, filez vite les petits monstres » encourageait-il ses enfants après les avoir invité à chercher leurs chaussettes également. Summer ne manqua pas de se moquer de lui à nouveau. « Dis donc madame Maconahey, je vais finir par croire que vous manquez de fessées. Je vous trouve bien impertinente avec moi aujourd’hui » s’amusait-il à dire tout en caressant rapidement son derrière au travers de son pantalon pour mieux venir ensuite, entourer sa taille de son bras, la rapprochant ainsi de son propre corps. Dans sa grande gentillesse, il lui indiqua tout de même quoi mettre dans ce coffre-fort. « Que veux-tu, ma mère a tout mis dans ce corps de Dieu grec, elle pouvait pas tout faire » dit-il en faisant preuve d’auto-dérision. Le retour des enfants coupa court à sa prochaine réplique et Paris ouvrit le coffre-fort pour y glisser toutes les paires de chaussettes ET le fameux bikini de Summer qu’il avait chippé au passage. « Maintenant, il faut qu’on trouve une combinaison secrète ! Qu’est-ce que vous pensez si on prenait l’année de naissance de mamie Grace ? Elle ne donne jamais la bonne pour qu’on devine pas son âge alors personne ne pourra trouver notre combinaison car je fais partie des rares personnes à la connaitre » proposait-il avec un sourire de démon de la malice.

   Paris, Summer, Aaron & Kaleigh

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J’alternais les petites foulées et la marche rapide tandis que je zigzaguais dans les couleurs menant aux chambres de l’étage, ce dernier formant un U. Le coup de main à prendre état d’éviter au mieux les autres passagers tout en arrivant suffisamment rapidement à mon point de destination : la suite de mon frère, Summer et leurs enfants. En embarquant, je m’étais rendu comme tout le monde dans ma chambre pour y déposer mes affaires, et j’avais découvert avec stupeur quelque chose qu’il fallait ABSOLUMENT que je dise à Paris ! Il ne me restait que quelque pas à faire, bien loin de me douter de la petite scène qui se déroulait en ce moment même chez les Pammer !

Aux vues de l’heure, de l’ambiance et du fait que les enfants accompagnaient leurs parents, je ne me souciais pour une fois pas du tout du dérangement que je pourrais causer si je venais à débouler dans leur chambre sans prévenir. C’est donc contre toute attente que j’entrais sans frapper, ouvrant en grand la porte de la suite de Paris et Summer, pour m’exclamer avec vigueur « Paris, faut que tu vois ça ! J’ai un coffre-fort dans ma chambre !!!! » Dans ma hâte et avec l’excitation d’un enfant prêt à utiliser son nouveau jouet, j’avais pris avec moi le manuel d’utilisation de mon coffre, et m’en rendait uniquement maintenant, en observant mon frère, le même papier que moi dans les mains, en train d’utiliser un même coffre-fort, en compagnie de ses gosses ! « La vache, mais il y en a partout en faaiiiit ??? » déclarais-je tout aussi surpris qu’il y a une seconde, tandis que j’entendais à côté de moi, Summer se dire à elle-même « Nan, c’est pas vrai, voilà que lui aussi il s’y met » Je me tournais un instant vers elle, fronçant les sourcils d’incompréhension bien que je me doutais que le LUI en question c’était moi. « Quoi ?! c’est énorme ! » me défendais-je tout en avançant vers le petit groupe, cherchant à voir ce qu’ils étaient en train de faire « Vous y avez mis quoi ? » demandais-je curieux, tandis qu’Ashlynn me faisait la résumé de la situation « Montre, montre moi » m’adressais-je enfin à Paris qui était en train de régler le coffre en position mémoire pour entrer le code. « On va mettre la vraie date de naissance de Mamie » déclarait Caleb. A ces mot, j’arquais un sourcil et m’interrogeais intérieurement alors que Paris se targuait d’être le seul à connaitre la date de naissance de ma mère. A cela, je me marrais « Ouais enfin, qui te dis qu’elle t’a pas enflé sur ce coup là, toi aussi ? c’est pas parce que t’es né le premier que tu peux le savoir…si ça trouve, t’as même été le premier avec qui elle a commencé à se rajeunir » je me moquais bien gentiment de mon frère, sous les rires d’Ashlynn et Caleb – et de Summer aussi, qui bien qu’elle fasse mine d’être complètement loin de tous ces délires de coffre, se marrait dans son coin.

   Paris, Summer, Aaron & Kaleigh

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Kaleigh n’arrivait pas à le croire : la chambre immense qu’on lui avait donné, était rien que pour elle. Rien que la salle de bain était plus grande que son coin cuisine. La jeune femme nageait en plein délire, allant d’un coin à un autre en trépignant comme une gamine. Elle avait l’impression de rêver mais ça, c’était rien en comparaison de la découverte qu’elle fit : un coffre-fort. Elle, Kaleigh Maconahey, bête noire des banquiers de la Nouvelle-Orléans, possédait son propre coffre-fort. C’était tout simplement surréaliste ! Avec un grand sourire, elle attrapa la clé de sa chambre et claqua la porte pour mieux courir vers la destination dont elle était certaine d’y trouver au moins ces deux frangins. « Les gars !! Y A UN COFFRE FORT !! » s’écria-t-elle en entrant en trombe dans la pièce qui commençait à devenir étroite. « Vous vous rendez compte ?! On est comme les riches !! C’est trop bien !! Vous allez y mettre quoi ?? » demandait-elle en grimpant sur le lit de son frère ainé, toute excitée. C’est à ce moment-là qu’elle prit en compte la présence de Summer dans les parages. « Summy !! Tu te rends compte ?? On va pouvoir mettre toutes nos affaires précieuses » lui dit-elle en sautant du lit pour la prendre dans ses bras et lui claquer un énorme baiser sur la joue. Depuis qu’elle s’était confiée à elle au sujet de l’université et de son travail, elle se sentait davantage proche de sa belle rouquine. « Au fait, ils débattent de quoi les deux ? » demandait-elle car entre temps, Paris et Aaron s’étaient lancés dans un débat sur la véritable date d’anniversaire de leur mère.

   Paris, Summer, Aaron & Kaleigh

   Les Maconahey prennent leurs quartiers !

Je ne m’étais clairement pas attendu à l’arrivée en trombe d’Aaron, ça c’est sûr ! Mais je crois que les Maconahey m’ont achevé, avec l’arrivée finale de Kaleigh ! Des gamins, je suis entourée de gamin, et je ne parle même pas de mes enfants, qui eux, s’éclatent royalement avec leur père. Il faut les voir, Caleb à le bout de la langue sorti, parce qu’il est concentré à regarder comment on ouvre et on ferme ce coffre, et je l’imagine clairement s’inventer un scénario d’aventure dans sa tête, où lui, sa sœur et son père sont des chasseurs de trésors et viennent de tomber sur le plus gros d’entre eux. Ashlynn elle, malgré son âge plus avancé, ne joue clairement pas plus les adultes que les deux autres : elle trépigne d’impatience derrière Paris, et même si elle est contente de voir son oncle et sa tante participer au délire, on a quand même l’impression – à la voir – qu’elle s’impatiente et qu’au final Aaron et Kaleigh ne font que retarder les choses !
Aaron, bien qu’il est le plus sage de toute la tribu Maconahey, est tout aussi enjoué à l’idée de voir Paris s’impliquer dans la création d’une combinaison pour le coffre. Je me demande même si après cet épisode, il n’irait pas jusqu’à aller reproduire les choses une fois dans SA chambre. Même si j’essaye de ne pas me faire engloutir par leur bêtise, je dois bien admettre que les voir tous ensemble autour de ce coffre m’amuse beaucoup. Finalement c’est Kaleigh, qui a donné le coup de grâce en sautant de le lit pour mieux se pendre à mon cou pour un énorme baiser sur ma joue. Je remarque qu’elle semble plus légère, comme si elle avait une sorte de poids en moins sur les épaules. Et y’a de quoi : aux vues des révélations qu’elle m’a fait au club il y a quelques temps, je me doute que jusqu’ici, les choses ne devaient pas avoir été aussi simple qu’elle ne le laissait paraître. Et même si elle n’a pas résolu son plus gros problème, je suis contente qu’elle ait su me trouvé, et qu’elle ait eu suffisamment confiance en moi pour TOUT me dire. J’espère seulement que l’assurance de mon soutien ait pu lui apporter quelque chose. En attendant, c’est une Kaleigh plus détendue et autant amusée que ses frères qui me pose soudain LA question. « Paris pense connaitre la véritable date de naissance de votre mère…Aaron lui assure que Grace à pu l’embobiner tout autant que les autres – et il n’aurait pas tort » Quant à moi, les voir ainsi me fit soudain pensé à deux autres personne de la famille « Tu vois, en vous regardant là, je ne peux pas m’empêcher de penser à mon frère….Est-ce que lui aussi est en train d’assister, interdit, à l’enthousiasme démesurée de Danika devant LEUR coffre ? ou est-ce que ta sœur remonte un peu la barre des Maconahey en se montrant un peu plus adulte ? » pour toute réponses, j’ai eu le droit à une tape sur l’épaule qui déclencha un vif « Aïeuhhhh…gamins et violent, en plus. Sympa les Maconahey, sympa ! »