À deux coins de rues. (PV LUKA)

À deux coins de rue

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Toute la journée, une pluie torrentielle s'était déversée sur la Nouvelle-Orléans. L'orage se rapprochait, le tonnerre résonnait et les éclairs fendaient le ciel. Quelques jours s'étaient passés depuis ma sortie de l'hôpital. Si la fatigue m'avait clouée au lit les premiers temps, je reprenais peu à peu de la force et retrouvais mes habitudes. La douleur se dissipait peu à peu, l’essoufflement persistant finirait par disparaitre avec le temps. Rien ne pressait, j'avais frôlé la mort et cela, de plus intimement que je ne puisse m'imaginer. Si Jeremiah n'était pas passé par chez lui, s'il n'était pas rentré, s'il avait mis 10 minutes de plus, je me serais noyée dans mon sang. J'aurai cessé de respirer bien avant que mon cœur ne s'arrête.

A 14h, je mis Maddox au lit pour sa sieste d'après-midi, l'observant sombrer dans un profond sommeil, le quittant après avoir déposé un baiser sur sa tête. Dès lors, ces petits instants me semblaient si précieux. Je caressais cette chance d'être ici. Pour lui, je me devais d'être forte, de me battre, de ne pas avoir peur et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de retourner de revérifier le loquet.

J'avais fait la promesse à Luka que je passerais le voir cette semaine. Il m'avait invité à venir prendre un café à son appartement. Depuis sa visite à l'hôpital, ses paroles tournaient en boucle dans ma tête. Nous devions parler. De Maddox, de nos sentiments, de nous, de ce baiser qu'il m'avait offert et dont le souvenir forçait en sourire sur mes lèvres.

"S'il y a quoi que ce soit, tu m'appelles d'accord?"

Avertissais-je mon frère avant d'enfiler mon imperméable et qu'il ne me pousse hors de mon propre appartement. Dehors, un taxi m'attendait à la porte.

Luka n'habitait qu'à quelques coins de rue, mais avec l'averse, marcher jusque-là relèverait de la folie. Remerciant le conducteur d'un généreux pourboire, je me précipitais jusqu'à la porte de la petite maison, évitant d'être trempée jusqu'à l'os. Face à la porte blanche, je toquais deux coups sentant la nervosité raidir mes épaules. J'expirais un bon coup, entendant les pas se rapprocher de l'autre côté.

 
 
 
 

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À deux coins de rue

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une ou deux minutes se passèrent avant que le bruit du verrou se fasse entendre. C’est un Lucas encore brulant de vapeur qui ouvrit, l’air surpris de me trouver sur le seuil de sa porte. Le regard interrogateur, il m’informait que notre rencontre était demain. Toute aussi prise de cour, j’hésites. Pourtant, j’avais bien noté que c’était aujourd’hui.

« Non non, Maddox va très bien… j’ai, enfin, je croyais … j’ai peut-être fais erreur sur la date! »

Concluais-je maladroitement, quelque peu décontenancé par la situation et les apparats de mon interlocuteur. Luka ne portait qu’un simple peignoir blanc suspendu à ses hanches, sortant visiblement tout juste de la douche. J’arrivais au mauvais moment.

« Je peux repasser demain si tu préfères… »

Lui offrais-je alors qu’il m’invitait à rentrer. Un peu gênée, je vins à l’intérieur, retirant mon manteau en évitant de déshabiller Luka du regard. Quoi qu’il n’ait pas grand-chose à enlever pour se retrouver nue. Le corps du grand brun n’avait plus tellement de secret. Nous n’étions plus des adolescents et quelques années s’étaient passées depuis notre dernière nuit ensemble, mais nous avions déjà partagé notre intimité. À ces pensées, je m’empêchais de sourire, pinçant les lèvres.

« Ummm peut-être un café, si tu insistes? »

Répondis-je en acceptant de le suivre au salon. Là où je pris place sur le divan pendant qu’il se dirigeait vers la cuisine à air ouverte de l’autre côté de la pièce. Curieuse, je regardai autour de moi. La petite maison était quand même bien rangée et décorée. Ça manquait encore de personnalité, mais Luka n’était pas emménagé depuis très longtemps.

« Alors, tu voulais qu…. »

Rapportant mon attention en direction de mon ex. Une vue particulière s’offrit à moi, alors que sa serviette reposait sur ses chevilles et qu’il versait précautionneusement le café dans une tasse. Mes joues s’empourpraient. Ça ne semblait pas le déranger le moins du monde. Quand il sembla réaliser la situation et s’empressa de se couvrir, visiblement mal à l’aise, il n’osait plus se retourner. Me levant, je m’approchai pour venir le trouver. Un sourire moquer, une regard rieur pétillant d’amusement.

« Je ne croyais pas que l’un de nous deux se serait retrouver nu aussi rapidement, c’est vrai que trois ans c’est plutôt long… »

Le taquinais-je tentant de détendre l’atmosphère. Tournant le coin du comptoir lunch, venant lui faire face de l’autre côté. Je tirais la tasse de café qu’il m’avait servi pour y tremper les lèvres.

« Tu veux parler ici ou… dans le lit? »

Lançais à la blague bien que je ne pouvais pas m’empêcher de considérer l’option. N’étions-nous pas deux adultes dans la fleur de l’âge, responsable… peut-être pas si responsable que ça.

Je me retourne lentement. Je la regarde un petit moment droit dans les yeux. Ai-je bien entendu ? Non j'ai dû rever, prenant mes désirs pour une réalité. Mais elle me fixe aussi. Le spectacle à l'air de lui plaire. Donc oui elle vient clairement de me proposer de faire l'amour. Oui avec Ellie, il s'agit toujours d'amour. Je m'approche d'elle, l'attire à moi et l'embrasse avec fougue et passion.

Dieu que ses lèvres mon manqué. Si souffle calme et posée... Oui je suis amoureux de cette fille. Je sais que nous sommes l'un pour l'autre. La vie nous offre une nouvelle chance, cette fois hors de question de la laisser passer. C'est impossible. Je nous donnerait les moyens pour que ça marche. Plus de mission d'infiltration, plus de FBI. On peut être tout les quatre, une vraie famille : Shane, Maddox, Ellie et moi.

Je lui pris une main et la conduisit à ma chambre, souriant et brûlant de désirs. Tout en l'embrassant, mes mains se baladent sur son corps. Ma peau et brûlante et je commence à lui enlever délicatement et fébrile ses vêtements, dans le but qu'elle se retrouve ben tenue d'Eve comme moi en tenue d'Adam.

Je profite du spectacle sourire au lèvres. Je ne me cache de son regard. On est à égalité à cet instant précis. Tout se joue maintenant dans cette chambre a cette heure si. Soit on se retrouve, soit on se perd l'un. La deuxième option est impossible. On est face à face. Je la regarde. Je décide de lui laisser prendre les choses en main.

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À deux coins de rue

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je vis un sourire en coin s’étirer sur ses lèvres. Son regard m’analyse, comme s’il cherchait à comprendre le sens de mes mots. Sous ma proposition vaudevillesque se cachait une once de vérité. Mais voilà qu’il venait à moi, m’enserrant par les reins et emprisonnant mes lèvres d’un baiser désespérément passionnelle. Guider par son élan, mes mains trouvaient sa nuque, le retenant dans cette étreinte. Le cœur débâtant, nerveuse, un peu fébrile même, j’avais l’impression d’être à nouveau une adolescente dans ses bras. Son odeur, la chaleur de sa peau comme la douceur de ses baisés me ramène à nos premiers amours. Autant avons-nous changé qu’en cet instant, nos corps vibres au même diapason.

« Tu me dis quand tu es prêt à recommencer! »

Proposais-je, à la fois moqueuse et sérieuse. Je tournes la tête pour l’observer, à peine pouvais-je croire que nous venions encore de répéter la même bêtise qu’il y a trois ans.

 Sa remarque me fis rire, étirant ainsi un peu plus mon sourire. Ellie et moi venions de faire l'amour. Cette acte m'a fait remonter le temps. Je me retrouvais comme quand j'étais adolescent. Ellie fut celle avec qui j'eu ma première fois. Ce qui est amusant c'est que je ne garde pas un souvenir merveilleux de cette première fois. Nous étions trop gauche sûrement.

Non cette fois ressemble plus à nos retrouvailles, trois ans auparavant. La nuit ou Maddox fut conçu. Reprenant peu a peu un respiration normal, je tournais sur le côté, prenant appui sur un coude. Je remplace une mèche d'Ellie derrière son oreille. Du bout de mes doigts, je suis les courbes de son corps nu. Je lui dépose un petit baisé sur ses lèvres. Puis me laisse retomber sur le côté, afin de la voir:

" Haha, je suis garçon... Haha laisse moi recharger... Promis tu ne sera pas déçu ou du moins je l'espère"


Je reprends mon sérieux. Avant d'aller plus loin je souhaite qu'on parle. Ellie doit savoir ce que j'ai fait pour que cette fois notre relation marche:


" Ellie... Il y a trois ans, j'ai fait une erreur. Jamais... J'aurais dû partir comme ça. Tu avais besoin de moi et j'étais pas là. Ce que j'ai dit a l'hôpital je le pensais. Je dsui sincère. Ellie Thompson je t'aime. Je t'ai toujours aimé. Pour que ça marche entre nous j'ai fait en sorte de ne plus a devoir partir."


Je fais une pause. Prend une grande indpinspira c'est une nouvelle importante et une véritable preuve d'amour sincère. Un regard intense et un sourire accompagne la suite de mes paroles :


" J'ai quitté le FBI. J'ai racheté une salle de sport, ouvert essentiellement aux jeunes. Je suis devenu le propriétaire. Avec se travail, on pourra avoir la vie qu'on a toujours parlé ados. La salle aura besoin d'un kiné... Ellie... Shane, Maddox, toi et moi on peut être une famille. "


Nouvelle pose. Je regarde ma bien aimée. Attendant de voir sa réaction. Une réaction favorable. Je l'espère plus que tout:


" Je suis prêt. Alors si je usé de mes talents maintenant ?"

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« Je sais, vous les hommes, vous êtes tellement faible ! »

Me moquais-je en riant, ne m’empêchant pas de la taquiner bien qu’il n’y pouvait rien. Je me retournai sur le ventre, m’intimant à son côté, nos corps se rapprochant pour se trouver entre mêlées. Tous deux consommés par l’euphorie, la douceur et la volupté de cet instant. Répondant à nos instincts primaux, à cette chimie inexplicable qui nous rend si vulnérable de tombée en amour. Mes yeux capturent le relief de ce visage masculin aux traits tranchés, à ses lèvres à saveur de menthe, à ses yeux, à ce regard de labrador que je lui connais trop bien. Je suis bien. Pendant un moment, l’idée de parler me semble obsolète. Il n’y a rien à dire, tout a déjà été écrit.

J’entends Luka, son inquiétude, son acharnement à verbaliser ce qui est plus grand que les simples mots. Il m’avoue désespérément son amour, m’accule à la réalité, m’empêchant d’ignorer mes propres sentiments. Pour lui, les paroles semblent venir si facilement. Ma promesse se trouve au bout de mes dents, mais une peur me retient de lui confesser mon amour. Je t’aime. Rien de plus. J’ai l’impression d’être au bord du précipice, incapable de faire abstraction des démons qui hantent mon passé. Ils me rappellent la brûlure de la séparation, des mensonges, de la violence, de la trahison et de la solitude. Être seule! J’y suis habituée maintenant. C’est mon réconfort, mon havre de paix. Laissez Luka y entrer, c’est donner là clef à un voleur qui viendra reprendre ses droits. J’inspire, ma main vient cueillir la mâchoire de cet homme qui m’ouvre son cœur.

« On a tous les deux fait des erreurs Luka! »

Je me redresse, et le surmonte, pour mieux lui faire face, pour poser le plus délicat des baisers sur le bout de ses lèvres. Il a quitté le FBI, il a changé d’emploi, il a déjà des plans, pour lui, pour nous et notre famille. Un délicat sourire nait sur mon visage, rêveur. J’ai l’impression de l’entendre parler, 10 ans plus tôt, alors que nous n’avions que 16 ans et que nous planifions déjà nous marier, avoir un chien, des enfants et une jolie petite maison à la campagne. Malgré cela, je ne peux m’empêcher de me garder une réserve, d’être prudente.

« Si on prenait un jour à la fois? J’ai souvent imaginé à quoi aurait eu l’air notre vie si tu n’étais pas déménagé à Washington. Je ne suis pas prête à… changer de travail pour l’instant, mais tout ça, il faut le bâtir ensemble.»

Encore autre fois encore, je cueille ses lèvres d’un tendre passé. À la fois doux, amoureux et invitant. Nos lèvres se goutent, mes dents titillent sa lèvre supérieure. On s’arrête quelques secondes, se contemplant de silence.

«Je t’aime Luka… Je veux que l’on soit une famille, tous les 4.»

Il ne perd pas de temps à me faire savoir qu’il est prêt à remonter en selle. Ou bien, veut-il me mettre au défi de lui montrer de quoi je suis capable.

« Tes talents? Il n'y as pas que toi dans ce lit qui fait tout le boulot! »

 Bien sur que, j'avais déjà imaginé notre vie, si je n'étais jamais partie pour Washington,ou être partie en mission il a y trois ans. Pour moi devenir propriétaire d'une salle de sport n’avait jamais étais mon but. Pourtant c'est ce que ma vie devenais maintenant. Ce que je retenais de notre échange c'est qu'elle m'aime, qu'elle veut bâtir quelques chose à quatre. Je e demandais rien de plus.

Pour la deuxième fois de l'après midi, Ellie me fit connaître une grande joie et me refit découvrir une sensation que je croyais ne plus jamais ressentir un jour. Le souffle haletant nous terminions notre acte. J'étais heureux et en sueur. Mais mort de fatigue. Je voulais continuer à parler avec Ellie.  Mais la fatigue fut la plus forte et je m'endormis.

Je me réveillais vers seize heure trente. Je ne ressentais plus la chaleur de ma belle à mes côté. J'ouvris les yeux lentement et me découvris seul dans le lit. Je me lève m'habille et part à la recherche de la jeune femme. Elle était dans la cuisine regardant la porte de frigo, il y en avait des choses sur cette porte: Un message a signer pou une sortie de scolaire pour Shane, que je n'avait pas encore pas fait. Son bulletin de note, Shane n'est pas le meilleur, mais pas le plus mauvais, il était dans le top cinq de sa classe. des aimant décoratif et une photos de Rachel la maman de Shane.

J'approche d'elle et passe mes mains autour d'elle. Il y avait trois ans une grande partie du corps d'Ellie portait des traces de brûlure, la moitié de son corps exactement, je n(avait rien dit à l'époque, mais maintenant je veux savoir:

" Ellie, tu as des brûlures. Des marques qui ne sont pas dû à des action accidentel. Raconte moi ce qui c'est passé s'il te plait"

À deux coins de rue

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Nous nous étions finalement posés, l’un contre l’autre, nous écoutant respirer encore haletants. La tête posée sur son thorax, je sentais le rythme de ses respirations se ralentir. Sa main qui entourait ma taille relâchait sa poigne alors qu’il glissait dans un profond sommeil. Je restais à ses côtés pendant plusieurs minutes, sans m’endormir je faisais le vide et me reposais.

Après quelque temps, je m’étais levée, retrouvant mes sous-vêtements et un chemisier pour m’en aller dans la cuisine. Au passage, je trouvais la salle de bain, passait devant la chambre de Shane avant de retrouver l’espace salon. Curieuse, je fis le tour de la pièce, prenant le temps de m’arrêter pour regarder les photos accrochées aux murs. Principalement, j’y trouvais des portraits du père et du fils, un vieux cliché de Jeremiah et Luka au Texas et quelques porteraient de famille avec les parents ses parents. Je terminais dans la cuisine, là où mon café, maintenant froid, trainait sur le comptoir. Trouvant la cafetière, je partais une autre carafe puis allait sortir le lait du réfrigérateur. En refermant la porte, je pus apercevoir le bulletin de Shane ainsi que sa photo d’école. Juste en dessous, je crus deviner qu’il s’agissait d’une photo de sa mère. Elle lui ressemblait.

Je sursautai lorsque Luka fit son entrée, venant m’enlacer d’une main. Tournant le regard, je lui souriais et me détendais.

« Je ne t’avais pas entendu t’approcher, je croyais que tu dormais encore… »

Lui fis-je savoir lui faisant face et me lovant contre le pour lui voler un court baisé. Sa question me prit par surprise, je ne souhaitais pas particulièrement parler de cette époque de ma vie et encore moins maintenant. Ça ne ferait que briser le moment.

« Ce n’est rien, j’ai reculé contre un fourneau où il y avait un chaudron d’eau bouillante. J’ai accroché le manche et il m’a renversée dessus! »

L’informais-je sans mentir en omettant de préciser qu’on m’avait plutôt poussée à reculer. Après nos retrouvailles, je ne voulais vraiment pas parler de mon ex-copain. De suite, je m’empressai à changer de sujet.

« J’ai regardé tes photos dans le salon… je n'en ai vu aucune de Shane avec sa mère? »