Ce n’était pas censé être comme ça au départ…

Ce n'était pas censé être comme ça au départ

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Nous avions tous un bagage de vie et ce bagage était différent pour chacun. J’étais curieuse de connaître davantage celui de Jeremiah, il me semblait être un homme d’un côté assez mystérieux, mais tout de même un bon vivant. Je l’imaginais bien en train de jouer avec son neveu. Pour ma part, j’avais très hâte d’être mère, mais il fallait tout de même que je rencontre un homme qui serait prêt à cette aventure là avec moi. Il me demanda ce qui m’avait mené à la Nouvelle-Orléans et j’ai eu un petit sourire. « En fait, je suis née à Marseille, mais je vis ici depuis 2002, mon père est décédé quand j’étais jeune et ma mère s’est remariée avec un Américain. On est venu vivre ici avec lui et ses enfants. Je suis allée dans une école privée jusqu’à mon entrée à l’université. J’aurais parfois aimé aller dans une école publique, mais ma mère et son mari avait une toute autre opinion. Je suis allée à New York à la Fac de médecine, j’avais besoin d’un peu d’espace loin de mon univers ici. Mais après mes études et après mes missions, je suis venue m’installer ici pour de bon. » Il me parla bientôt de ses motos après m’avoir dire qu’il n’avait pas côtoyé assez de français pour reconnaître l’accent. Il avait deux motos ce que je trouvais très intéressant. Qui sait, on allait peut-être se revoir à moto une prochaine fois pour une petite ballade. Il allait voir une toute autre facette de moi. Veste en cuir, casque noir, lunettes fumées, bottes hautes, jeans ajustée… « Ce n’est pas donné à tout le monde la cuisine et je ne cherche pas spécialement un homme qui sache cuisiner… je cuisine assez bien quand même. Je fais un peu de tout, mais ma mère a fait en sorte de me montrer un tas de recette de la cuisine française…» J’avais bientôt levé ma coupe et je trinquai avec lui prenant finalement une gorgée de mon vin rouge. Je faillis avaler de travers cette fameuse gorgée car il se disait étonné que je sois encore célibataire car j’avais apparemment tout pour plaire. J’étais tout aussi étonnée qu’il le soit car il me plaisait. « Je pourrais dire la même chose de vous… vous êtes bel homme, vous avez des passes temps intéressants, vous êtes un passionné, vous semblez être un gars de famille… du moins c’est ce qu’il me semble… » Je pris une pause et profitai de cette pause pour prendre un morceau de sushi pour le manger. « Vous savez, certains hommes ont peur des femmes de carrière comme moi, juste parce que je suis médecin, mais ils ne tentent pas de me connaître davantage et de savoir qui je suis réellement. Je suis pleine de projets, de rêves, de générosité et d’amour, mais il ne faut pas avoir peur de la femme de carrière.. je suis plus que ça ! Et vous, quelle est votre explication sur votre célibat? »

Ce n'était pas censé être comme ça au départ

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J’étais curieux de nature mais je devais reconnaitre que Charlotte donnait envie de la connaitre, de savoir les épreuves par lesquelles, elle était passée. Il y avait quelque chose de touchant chez cette femme et je l’écoutais religieusement. « Eh bien c’est un sacré parcours. Ce n’est pas trop dur de reprendre une vie normale après avoir passé du temps dans une ONG ? » lui demandais-je avant de me dévoiler quelque peu. Je n’avais pas l’habitude de parler de moi. Avec mon ancien job, j’avais passé le plus clair de mon temps à mentir aux autres durant mes missions d’infiltration mais j’avais encore la possibilité de m’éloigner de cet univers grâce à ma famille, à mes amis qui même s’ils ne connaissaient pas réellement ce que je faisais dans mon boulot, m’apportaient un certain pied dans la réalité. Ces quatre dernières années, je n’avais eu personne pour m’empêcher de sombrer, de me perdre dans ma fausse identité. Ellie m’avait fait un énorme cadeau en revenant dans ma vie, en m’acceptant à nouveau à ses côtés : elle me permettait d’être à nouveau moi-même. Ce rendez-vous était comme un test à mes yeux, une façon pour moi de savoir si j’arrivais vraiment à n’être que Jeremiah. Pour le moment je m’en sortais pas trop mal. « Je suis plutôt gourmand, ça, je veux bien le reconnaitre. Je me suis toujours dit que pour le bien de mon couple, il faudrait au moins un des deux sache cuisiner. Ce serait dommage de ne pas pouvoir sortir au restaurant simplement parce qu’il faut refaire la cuisine tous les trois quatre matins » plaisantais-je avec une petite grimace comique. L’argent n’était pas réellement un problème pour moi puisque je venais d’une famille riche mais j’avais conscience que mon agence de détective risquait de me coûter mon héritage, un jour ou l’autre. Nous trinquions et je m’étonnais qu’elle soit toujours célibataire. Plus la conversation se poursuivait et plus je me rendais compte combien cette femme était adorable et magnifique. Je lui souris quand elle me complimenta. « Il n’y a rien de mal à vouloir une carrière épanouissante ! Je vais vous faire une confidence, je trouve cela plutôt sexy » lui répondis-je en lui faisant un petit clin d’œil amusé. « Mon explication ? Eh bien ce n’est pas évident de fréquenter un flic entre l’inquiétude dû au risque du métier et les appels en pleine nuit quand une enquête se présente. Je devais également m’absenter certaines fois de nombreuses semaines sans pouvoir dire où j’allais ni ce que je faisais. Et puis ces dernières années, trouver l’amour n’a pas été ma priorité » lui expliquais-je.

Ce n'était pas censé être comme ça au départ

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « C’est certain qu’au départ, c’est de l’adaptation, mais je suis heureuse d’être rentrée chez moi, de me retrouver dans mes affaires et d’exercer mon métier ici. » Je n’avais aucune idée de ce que ma vie serait si je n’avais pas emprunter ce parcours de vie en particuliers, mais je crois que ça m’avait fait grandir et ça m’avait ouvert les yeux davantage sur le monde qui nous entoure. Honnêtement, je n’avais aucune idée de ce qu’était vraiment le métier de flic, comme Jeremiah l’avait été dans le passé, mais ses expériences avaient fait de lui ce qu’il était aujourd’hui. Ce que je voyais et entendais aujourd’hui était très intéressant et je ne voulais pas être ailleurs en ce moment. J’allais devoir remercier Ellie. « Heureusement que je sais cuisiner !!! » avais-je répondu en riant. L’argent n’Était pas un problème pour moi, je m’en sortais très bien toute seule. J’avais hérité d’une partie de l’héritage de mon père à mes 21 ans et j’avais payé mes études avec ça. JE n’avais donc pas dettes d’études. Il me confia bientôt qu’il trouvait ça sexy une femme de carrière. Mes joues devinrent bientôt un peu rouge et je pris une gorgée de vin pour faire passer un peu… mais bon, Jeremiah ne me laissait pas de glace. « J’aime les hommes qui vont droit au but…» avais-je rajouter avec un petit sourire en coin. Il m’expliqua bientôt les raisons qui faisaient en sorte qu’il était encore célibataire, pour ma part, je comprenais très bien, mais bien des femmes n’acceptaient pas ça. J’avais un métier qui faisait en sorte que je pouvais être aussi appeler en pleine nui, mais mon boulot était sans risque. « Vous n’êtres simplement pas tomber sur la bonne femme… tant mieux… enfin je veux dire… que moi aussi il m’arrive de recevoir des appels de l’hôpital en pleine nuit alors je peux comprendre…» Je m’étais remis à rougir de plus bel dès que j’avais dit les mots tant mieux. J’avais presque dit tant mieux pour moi, mais je m’étais arrêtée lorsque j’avais réalisé ce qui était sorti de ma bouche. Je mangeai un autre morceau de sushi avant de dire : « Je crois qu’Ellie a bien manigancé son coup… certaines affinités et intérêts communs nous lient tous les deux. Vous me plaisez ! »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’exclamation de Charlotte m’arracha un petit rire. Le contact était facile entre nous, comme si nous nous connaissions depuis quelques années. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été aussi à l’aise avec une femme que je venais d’à peine rencontrer. « Heureusement en effet » rétorquais-je avant de manger un sushi, ne la lâchant pas du regard. Son sourire était vraiment ravissant mais je m’attendais pas à la bouffée de désir qui me surprit en la voyant rougir. Je toussotais pour me calmer, prenant mon verre pour boire quelques gorgées. Charlotte avait-elle conscience qu’à cet instant précis, elle était aussi sexy qu’attendrissante ? Son côté naturel était aussi déroutant que plaisant. « Je vais reprendre vos mots dans ce cas : heureusement que je suis un homme qui va droit au but » plaisantais-je tandis que le coin de mes lèvres s’étiraient un peu plus. Le sourire ne semblait pas me quitter depuis le début de notre conversation. Nous en étions arrivés à discuter de nos célibats respectifs et son petit lapsus m’arracha un petit rire sans compter que j’étais subjugué par la coloration rosée de ses joues. « C’est dommage que nous ne nous soyons pas connus plutôt » m’amusais-je à lui répondre. C’était agréable de discuter avec une femme qui comprenait que son boulot pouvait avoir quelques inconvénients. Mon boulot de détective privé ne changeait pas grand-chose à mon quotidien car je pouvais passer des nuits en planque ou revenir avec quelques contusions. Si j’étais un homme qui allait droit au but, Charlotte ne dépareillait pas de son côté. Elle venait de m’avouer que je lui plaisais. Je me penchais un peu vers elle. « Je le crois également car vous me plaisez beaucoup aussi Charlie. Nous pourrions peut-être envisager de laisser tomber le vous non ? » lui proposais-je avec un sourire charmeur.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Jeremiah s’était mis à toussoter quelques instants à peine à ce que je me sois mis à rougir. Je l’avais regardé, peut-être même scruté pour m’assurer qu’il allait bien, mais il avait dû faire ça pour une toute autre raison^^. «Est-ce que ça va ? » Il avait heureusement bien réagit à mon « tant mieux » et il n’arrêtait pas de me sourire. J’étais captivée par son regard et par ses lèvres. Il avait pris une gorgée de son verre et j’en fis autant avec le miens. Il me confirma être un homme allant droit au but en me souriant encore plus de quoi me faire rougir et sourire à nouveau. Il avait raison, c’était bien dommage que nous n’ayons pas pu nous rencontrer avant. Je me permis de dire : « Mieux vaut tard que jamais… il faudra remercier Ellie pour ce coup-là! » Il s’était bientôt penchée vers moi pour m’avouer que je lui plaisait aussi et qu’il serait peut-être temps de se tutoyer maintenant. « C’est une excellente idée, je crois que la glace est bien brisée…. Je crois qu’elle a même fondu ! » avais-je dit en riant un peu. J’avais baissé le regard vers mon assiette, me mordillant la lèvre et je relevai finalement le regard vers lui pour poursuivre : « Tu sais, si j’avais su que j’allais avoir un premier rendez-vous avec un bel homme ce matin, la journée aurait été totalement différente, mais je suis heureuse de t’avoir rencontré. C’était inattendu, je ne regrette rien… même pas mon sarrau de médecin et ce, même si je me suis sentie un peu idiote. » J’avais replacé une mèche de cheveux derrière mon oreille et je m’étais légèrement penchée aussi vers lui, comme pour que notre conversation soit encore plus privée et le coude appuyée sur la table, j’avais mis mon menton dans le creux de ma main pour le regarder droit dans les yeux. « Quand je t’ai vu débarqué avec ton manteau de cuir…. Ouf! J’ai eu une bouffée de chaleur, d’autant plus que je m’attendais à voir ta sœur! »

Ce n'était pas censé être comme ça au départ

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je ne m’étais pas attendu à réagir aussi brusquement à ses rougeurs si bien que j’avais été contraint de toussoter pour essayer de me calmer quelque peu. « Oui oui tout va bien » la rassurais-je aussitôt. Je n’allais tout de même pas lui avouer que je m’étais retenu de me pencher réellement vers elle pour l’embrasser. Je n’avais pas l’intention de passer pour un rustre ni même qu’elle se plaigne à ma sœur de mes manières cavalières. Ellie devait très certainement s’imaginer que j’étais un prince charmant avec les femmes sinon elle n’aurait pas pris le risque de me présenter une de ses amies. Bon, je n’étais pas un rustre non plus. J’étais même un gentleman mais mise à part Delyah, je n’avais fréquenté tout au plus que des femmes que je payais. Ce n’était pas très glorieux, j’étais le premier à le reconnaître mais quand vous ne pouvez pas vous autoriser à fréquenter une femme, vous allez droit au but dirons-nous. « Je lui achèterai les meilleurs chocolats de la ville. Mieux, je jouerai les babysitters pour son fils si elle souhaite avoir un rencard » rétorquais-je sur le ton de l’humour. Je lui devais au moins ça alors si je devais fermer les yeux quant au fait qu’elle fréquentait mon meilleur ami, je le ferais bien volontiers. « C’est le moins qu’on puisse dire, je crois qu’il reste une petite flaque de cette glace » rigolais-je en cœur avec elle. Charlotte me confia que si elle avait été prévenue, elle aurait agi différemment et je penchais la tête sur le côté. « Tu n’as pas à te sentir idiote. Je dois reconnaitre que tu es très sexy dans ton sarrau et si tu me permets cette observation, je crois que tu pourrais être habillée de guenilles que tu serais sexy alors tu n’as pas à t’en faire. Toutefois, je suis curieux de nature. Qu’est-ce qui aurait été différent si tu avais su ? » l’interrogeais-je alors que nous étions tous les deux penchés l’un vers l’autre. Je me perdais d’ailleurs dans son regard bleu. « Si tu veux, je peux remettre ma veste si elle te fait tant d’effet que cela. Je suis un gentleman très attentif aux envies des femmes qui me plaisent » la taquinais-je avec plaisir. C’est étrange cette impression d’être seul avec elle dans ce restaurant mais c’était ce que je ressentais alors que nous continuions à discuter ensemble.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Lorsqu’il avait dit qu’il achèterait du chocolat à sa sœur, puis se ravisa en disant qu’il jouerait les babysitters pour elle, je souris et rajoutai : « Toi tu t’occuperas du babysitting et moi je vais m’occuper du chocolat! » Après tout, Ellie méritait une petite récompense pour ce rendez-vous arrangé. Il me rassura en disant que je n’étais pas idiote, mais me fit rougir de nouveau en disant que j’étais très sexy dans mon sarrau. Si… nous allions sans doute nous revoir avec cette chimie qui se passe entre nous présentement, il allait sans doute pouvoir découvrir une autre facette du sarrau…. Si je ne portais que de la lingerie en dessous. Je chassai cette pensée de mon esprit pour le moment et je répondis à sa question : « En fait, ce n’est pas en ce moment que j’aurais réagi autrement… C’est toute ma journée qui aurait été différente, je me serais questionnée sur qui allait être le prétendant qui serait au restaurant et je me serais questionnée aussi sur ma tenue, qu’est-ce qui allait bien pouvoir plaire et être aussi une tenue efficace pour le boulot. Mais honnêtement, je ne veux rien changé ! J’aime cette rencontre inattendue. » Il me regardait dans les yeux autant que moi je pouvais regarder dans les siens. Je m’y perdrais tous les jours, je ne m’en plaindrais pas. « Merci de dire qu’une guenille me rendraient sexy. Si tu aimes tant mon sarrau, peut-être qu’un jour, tu auras un autre aperçu. » Je lui fis un petit clin d’œil alors que nous étions penchés l’un vers l’autre. Il n’Y avait plus rien autour de nous à mon humble avis. Le temps s’Était arrêté, mais Jeremiah me fit rire lorsqu’il proposa de remettre sa veste pour satisfaire les envies d’une femme qui lui plait. Je ne peux pas me retenir davantage et je m’étire juste assez pour combler l’espace qui nous sépare et posant ma main sur sa joue, je me permets très volontiers de l’embrasser. Ce n’était pas mon genre en temps normal, mais cette fois-ci, ça avait été plus fort que moi. J’avais eu envie de goûter à ses lèvres alors qu’il me souriait depuis le début de la rencontre. Mon baiser fut à la fois tendre et passionné, je m’arrêtai un instant pour le regarder dans les yeux et voir sa réaction.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Parfait, nous ferons une bonne équipe tous les deux ! » m’exclamais-je alors que nous nous étions répartis les « tâches » dans notre volonté de remercier Ellie en lui faisant plaisir à son tour. Néanmoins, je me disais que si j’étais trop gentil avec ma petite sœur, elle allait me taquiner très longtemps sur le fait qu’elle avait entièrement raison quant à mon absence de vie sentimentale. Allais-je prendre ce risque ? Un sourire de Charlotte fit pencher la balance. Une telle rencontre était à la limite providentielle et ma sœur méritait bien tous mes remerciements. Je l’écoutais me répondre quant au changement qu’elle aurait réalisé sur sa journée si elle avait été prévenue de ce petit rencard arrangé et sa réponse me plut énormément. J’aimais les femmes qui n’en faisaient pas des tonnes. J’en avais tellement fréquenté dans les diners de charité de la haute société texane. J’aspirais à plus de naturel et surtout de sincérité. « Moi de même. C’était une belle surprise. Je n’ai qu’un seul regret à vrai dire : d'être arrivé en retard, j’ai perdu un précieux quart d’heure à tes côtés » enchainais-je avec un sourire qui fit pétiller mes yeux de malice. J’aimais ce petit jeu de séduction qui peu à peu s’installait entre nous. Nous étions au beau milieu d’un restaurant mais j’en avais cure. Charlie m’attirait et me subjuguait au point que tout mon environnement proche ne m’intéressait pas. Juste elle. « Je suis un très gentil garçon, très sage si cela peut te motiver à me faire découvrir cet autre aperçu » répondis-je accompagné d’un petit rire. Je me sentais bien en sa présence et je dois dire que cela faisait très longtemps que je n’avais pas ressenti cela. Charlotte se rapprocha de moi et je la laissais faire, souhaitant avant tout savoir ce qu’elle désirait. Sa main se posa sur ma joue et elle m’embrassa. Je ne tardais pas à répondre à son baiser, une de mes mains venant se perdre sur sa nuque comme pour la retenir afin d’approfondir le baiser. Je la connaissais à peine mais ce baiser, je le désirais tout autant qu’elle. Ce moment s’arrêta et nos regards se croisèrent. Ma main exerça une légère pression sur sa nuque et je comblais à mon tour la distance pour l’embrasser, voulant à nouveau goûter à ses lèvres. Le baiser resta tendre et passionné mais je me forçais à me reculer. « Je confirme Charlie, tu me plais beaucoup et si je n’étais pas un gentleman, je t’aurais déjà invité à poursuivre cette délicieuse conversation dans un endroit plus intime » lui avouais-je sans détour avant de détourner le visage pour déposer un baiser au creux de sa paume. Nous brûlions peut-être légèrement les étapes mais cette alchimie entre nous deux, elle, était bien présente.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Il n’y a rien de mieux que le travail d’équipe! » Il m’avoua ensuite n’avoir qu’un seul regret et c’était d’être arrivé en retard pour notre rancard arrangé. Je ne pus que sourire et je rajoutai à cela : « Tu n’auras qu’à rester avec moi quinze minutes de plus ! » J’aimais bien cette chimie qui se passait entre nous deux présentement. Je ne pouvais pas demander mieux que cela. J’avais eu tellement de premier rendez-vous désagréable que ce rendez-vous là était une bénédiction. Il me fit part qu’il était un gentil garçon très sage si ça pouvait me motiver. Je ne pus m’empêcher de rire et je hochais la tête. « On verra bien beau blond ! » Puis, les choses s’étaient enchaînées, je l’avais d’abord embrassé et il avait agrippé ma nuque pour me garder près de lui, c’était clairement le signe qu’il en avait envie tout autant que moi. Nos regards s’étaient croisés de nouveau et ce fut à son tour de m’embrasser. Ce fut un très agréable premier baiser. Nous étions encore dans une certaine proximité l’un envers l’autre et il confirma que je lui plaisais et que s’il n’avait pas été gentleman, il m’aurait invité ailleurs. J’appréciais cette sincérité qu’il avait avec moi. Il posa même un baiser dans le creux de ma paume ce qui me charma beaucoup. « J’ai adoré le goût de tes lèvres… si je n’étais pas une gentille fille bien élevée, j’aurais goûté plein d’autre chose. » avouais-je avec un petit air un peu coquin. Disons que le célibat était pénible d’une certaine façon, mais cet homme me plaisait d’une manière que je n’avais pas ressentie depuis tellement longtemps. Je n’avais pas envie de gâcher mes chances de le revoir. « J’aime autant les gentleman que les badboys…» avais-je dis en laissant en suspens la fin de ma phrase pour prendre ma coupe de vin qui serait bientôt vide, mais j’avais besoin de prendre une gorgée malgré tout. Je ne me reconnaissais pas présentement. Je n’avais jamais été comme ça avec un homme dès le premier rendez-vous, mais je sentais qu’avec Jeremiah, je pouvais être moi-même, spontanée et vraie.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Vendu » m’exclamais-je aussitôt à sa proposition de rester quinze minutes de plus en sa compagnie. Je n’avais pas l’intention d’écourter ce rendez-vous arrangé. Un fait plutôt étrange car je n’étais pas partisan de ce genre de manipulation. Ma mère m’avait présenté tout un tas de gentilles héritières aussitôt ma majorité consommée et j’avais un apriori plutôt négatif. Or, avec Charlotte tout coulait de source, c’était naturel, fluide, comme si nous étions faits pour nous rencontrer. L’ambiance était chaleureuse avec un brin de séduction qui n’était pas pour me déplaire. J’aimais sa personnalité sincère et spontanée tout comme j’aimais ses rougeurs. Que dire de son rire ? Une véritable mélodie à mes oreilles. Je crois bien que j’étais tombé sous le charme de cette délicieuse amie d’Ellie. J’espérais réussir à la convaincre de nous revoir en dehors de tout cadre « arrangé » et je crois bien que je n’aurais pas grands arguments à lui opposer puisque ce fut elle qui prit l’initiative de m’embrasser. Un baiser qui me donna ni plus ni moins que l’envie de goûter à nouveau à ses lèvres dont le vin y avait laissé une petite touche fruitée. « Ah oui ? C’est intéressant » murmurais-je avec un sourire à la fois séducteur et amusé. Je ne sais pas ce qui me prenait de me montrer si entreprenant en sa compagnie mais l’attirance, l’alchimie qu’il y avait entre nous deux, me poussait à en désirer davantage que la décence m’interdisait à quémander dans ce restaurant. « Il faut que je t’avoue que d’ordinaire, je ne me conduis pas ainsi. J’ai disons plus de retenue » répondis-je avant de faire signe à la serveuse afin de lui demander un doggy bag. Je me levais de ma chaise pour tendre une main à Charlotte. « Et si nous allions dans un endroit plus tranquille ? » osais-je prendre les devants. Elle pouvait très bien m’envoyer paître pour avoir décidé pour nous deux mais si j’avais bien compris les signaux qu’elle m’avait envoyé, elle n’attendait que cela. Pour ma part, je ne désirais qu’une chose : retrouver le goût de ses lèvres sur les miennes.