Réunion d'anciens élèves

   Summer & Paris

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…. Reprise du rp ….

Paris ne bougea que mollement, son bassin continuant encore quelques instants à se mouvoir en elle pour prolonger l’extase pour finalement s’immobiliser. Il n’avait pas envie de sortir de sa chaude moiteur. Pas encore. Toutefois, il avait besoin de savoir. Pour ses larmes. Pourquoi avait-elle pleuré ? Se sentait-elle coupable ? Non. Elle avait simplement pleuré d’émotion et Paris poussa un profond soupire pour mieux l’enlacer. « Je pourrais te faire à nouveau l’amour rien que pour ça » dit-il dans un murmure rauque. « Je te fesserai tout à l’heure… pour l’inquiétude » reprit-il avec un léger sourire avant de se redresser sur un avant-bras, plongeant son regard dans le sien. « C’était merveilleux… je regrette rien… Ni maintenant, ni plus tard ! » lui avouait-il avant de s’éloigner pour amorcer le mouvement qui séparerait leur corps. S’il n’avait tenu qu’à lui, il serait resté en elle plus longtemps mais pouvait-il se le permettre ?

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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La jouissance passée, mon corps se remettait peu à peu de l’extase dans laquelle Paris m’avait amené. Je me sentais bien plus libre que je ne devrais. Normalement la culpabilité devrait me gagner mais non : c’est à croire que faire l’amour avec Paris n’était que pure logique, naturel, inévitable et pardonnable. C’était sans doute parce que je n’avais pas l’impression de tromper qui que ce soit vu que mon cœur a toujours appartenu qu’a une seule et même personne depuis presque de 7 ans…

Je mis à glousser alors que Paris m’affirma être capable de me faire l’amour rien que pour avoir avouer que mes larmes avaient celle de l’émotion à l’idée de le retrouver. Et je riais ensuite d’une voix claire quand il évoqua la fessée « ah bah oui c’est vrai que ça a manqué, là ! » puis Paris m’avoua ne rien regretté et c’est avec un sourire à la fois reconnaissant et plein d’amour que je lui répondis « Je ne regrette pas non plus… ni ce soir…ni plus tard » Je répétais ces mots parce que je sais mieux que personne qu’il devait se demander si je serais chargé de regret par la suite. Choisir de faire écho à ses mots, c’était lui garantir que je comprenais les enjeux du « Maintenant » et du « Plus tard ».

Finalement, Paris amorça son mouvement pour se retirer de moi, et je me détendais comme il le fallait pour que son extraction soit la plus douce possible. Son dos rencontra le matelas, s’allongeant à côté de moi, et je ne perdis pas de temps pour inverser nos rôles, mon corps surplombant le sien. Dans mon mouvement, j’en profitais pour embrasser son torse, puis son cou, sa mâchoire et revenait enfin à ses lèvres que je butinais avant de rire nerveusement, une pensée me venant en tête. Devais-je la faire partager à Paris ? Je me redressais un peu, plaquant mes mains sur le torse puissant de mon ex-mari, j’avais les bras croiser contre lui, et relevais la tête pour mieux l’observer. « Merci ! Il était temps que tout ce désir explose parce que je ne savais plus vraiment le gérer… » avouais-je enfin. C’était pour cette raison que j’avais doucement ris quelques secondes plus tôt : je me moquais de mon incapacité à résister à l’appel des sens et au plaisir charnel avec Paris. Cela faisait quoi, à peine deux mois qu’on se revoyait lui et moi ? deux mois, seulement 2 mois avant que je ne puisse plus résister à l’envie de faire l’amour avec cet homme… c’est juste pitoyable. Et en même temps, ça ne fait que prouver qu’il n’y a que lui, LUI, qui peut me rendre dingue de la sorte, qui peut réveiller mon corps, réchauffer mon corps et damner mon âme à la luxure

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   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Paris était soulagé d’entendre que les larmes de Summer n’étaient dû qu’au fait qu’elle était émue de pouvoir à nouveau partager une telle intimité avec lui. Pour le coup, il en avait soupiré de soulagement mais aussi de fierté. Cette femme n’avait décidément pas son pareil pour le valoriser et mine de rien, cela lui manquait actuellement. Depuis leur toute première rencontre, elle n’avait eu de cesse de l’aider à s’estimer, à faire de lui, quelqu’un de bien quand il se croyait un monstre. Summer était son roc, son phare en pleine mer. Il ne pouvait vivre sans elle. Ce soir en était la preuve ultime : il avait à nouveau pu s’animer, reprendre son souffle tout ça pourquoi ? Parce qu’ils s’étaient envoyés en l’air ? Non, ils avaient fait l’amour. Paris refusait de croire que ce n’était qu’une vulgaire question de sexe entre eux. Cela ne l’avait jamais été alors pourquoi est-ce que cela changerait aujourd’hui ? Parce qu’ils étaient divorcés ? Sa grand-mère avait tendance à dire que l’amour ne pouvait pas être détruit. Les corps pouvaient s’éloigner mais les cœurs, eux, étaient inséparables. Son cœur, lui, il était là où cette femme se trouvait seulement, qu’allait-il advenir de lui à présent ? Une fois de retour à la Nouvelle-Orléans, elle retournerait auprès de Paul. Loin de lui. Elle ne le regrettait pas. Lui non plus. Malheureusement Paris en voulait davantage. Sa sœur avait raison, il ne pouvait être ami avec elle.

L’amitié oui, s’il était l’allier de l’amour mais seul, il ne pouvait exister. Paris en était incapable. On ne pouvait pas lui demander d’être uniquement l’ami de Summer, son partenaire de crime. Il avait besoin de la toucher, de l’aimer, de la protéger. Bon sang, il voulait TOUT et par-dessus tout, il la voulait ELLE. Sa femme, la mère de leurs enfants, sa partenaire de danse, sa meilleure amie, son amante. Il voulait toutes les facettes de Summer. Sur cette pensée, il se retira d’elle, se couchant sur le matelas pour mieux la réceptionner dans ses bras. Un sourire amusé étira ses lèvres. « A votre service ma petite dame ! C’est ce que font les pompiers, ils éteignent les incendies et il y en avait visiblement un ici » dit-il en plaquant ses mains sur ses fesses pour mieux rigoler. « Mais je dois vous avouer quelque chose ma petite dame… j’ai un côté pyromane quand ça m’arrange » murmura-t-il avant de l’embrasser à nouveau non sans sourire de contentement quand elle y répondit avec joie. Le restant du week-end ? Ils le passèrent à faire l’amour, à rire, comme si plus rien n’existait autour d’eux.

Seulement, toutes les choses ont une fin et la leur fut de retourner à la réalité.

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